Dans la lettre de Coye-la-Forêt d'octobre, à propos du "projet cœur de ville", François Deshayes rappelle "le droit de chacun de s'exprimer" - et il est vrai que la liberté d'expression est dans notre démocratie un droit fondamental - mais il ajoute "à condition que les informations données soient justes et pas seulement destinées à susciter suspicion, polémique et désinformation".
Et bien non ! Car si la liberté d'expression est un droit inscrit dans la Constitution, elle est sans autre limite que l'interdiction de diffamer ou de porter atteinte à l'ordre public. Elle s'accompagne également d'un droit de réponse si les propos tenus sont infondés ou erronés. Si c'est le cas, M. Deshayes doit dire clairement sur quel point précis il y a un problème. Il ne peut pas à la fois déplorer les rumeurs et ne rien écrire dans La lettre de Coye pour les contrecarrer. Il ne peut pas nous accuser de faire de la désinformation et ne pas répondre aux questions qui lui sont posées : il pourrait ainsi lever les doutes qui se font jour et qui s'expriment ici ou là.