Ainsi la ville de Paris a décidé de fermer l'école et le pensionnat des Trois Châteaux dès la rentrée prochaine. Pourtant au fil des ans ces châteaux dont ils n'osaient même pas rêver ont pu devenir une réalité pour un certain nombre d'enfants perdus à qui tout espoir d'avenir semblait refusé. Nous avons donc dit combien cette décision nous paraissait consternante. On se console en pensant que si le domaine doit à l'avenir trouver une autre destination, dans tous les cas de figure il devrait rester dédié à une institution d'aide aux personnes en difficulté. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas à nous autres, Coyens, de choisir, entre trente-six misères, laquelle serait la mieux venue aux Trois Châteaux, quand cette décision est du ressort de la ville de Paris. Nous n'avons guère notre mot à dire dans cette affaire.
Pourtant dans La lettre de Coye-la-Forêt de juillet-août, notre maire dit clairement qu'il vaudrait mieux accueillir des enfants autistes que des réfugiés. Ah bon, pourquoi ?