Posted by La rédaction on 06 Mai 2012 in Elections, publications, communication
Elections présidentielles 2012
Elections présidentielles 2012
Jean-Jacques Rousseau commenté par Ollivier Pourriol
Suivi de Les surprises du 1er festival Art Nature
Samedi 21 avril, Coye-la-forêt a fêté le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Pour commémorer l’événement et dans le cadre des manifestations soutenues par le Conseil général, Agnès Bouchard avait choisi une présentation intéressante et originale de l’auteur du Contrat social. Avec l’appui de la Médiathèque départementale et de Jean-Raphaël Rondereux – devenu un familier des « soirées de la bibliothèque » - la bibliothécaire de Coye-la-forêt a accueilli un hôte de marque, Ollivier Pourriol, agrégé de philosophie, romancier, essayiste et chroniqueur bien connu, pour traiter de la philosophie politique de Rousseau en l’illustrant d’extraits de films.
Ne croyez pas tout ce qu'on vous raconte!
Ce pourrait être un gendarme qui parle, un policier municipal, M. le maire, le président de la République ou le pape en personne, conservez votre capacité de réflexion et sachez exercer votre esprit critique. Que ce soit par mensonge délibéré ou en toute bonne foi, les personnes d'autorité n'énoncent pas que des vérités. Les journalistes non plus d'ailleurs. Mais en l'occurrence, vous pourrez aisément vérifier la véracité des faits racontés ci-dessous.
Le samedi 24 mars 2011, la municipalité de Coye-la-Forêt a cru bon d'organiser une réunion pour les habitants du quartier du Clos des Vignes, sur le thème de l'insécurité. Au cours de cette réunion présidée par M. le maire accompagné de l'un de ses adjoints, et en présence de la policière municipale, il a été prodigué un certain nombre de conseils de prudence, simples précautions de bon sens, qu'il n'est jamais inutile de répéter. Puis on a confié aux personnes présentes une bonne combine ignorée de tous et qu'il est pourtant utile de connaître : si vous êtes au distributeur automatique de billets de banque et que vous êtes agressé, au lieu de taper le code confidentiel de votre carte bancaire, vous tapez le code inversé : par exemple, pour être clair, au lieu de faire 1234, vous composez 4321. Le distributeur déclenche aussitôt une alerte auprès de la gendarmerie.
Projection du film de Jean-Marie Barrère « Robert et les Ombres »
Samedi 31 mars 2012
La Sylve fêtera ses 20 ans en juin. Chacun, à Coye, connaît cette association qui nous invite régulièrement à des découvertes du patrimoine naturel de notre région. Auparavant, elle a voulu fêter celle qui pendant 17 ans en a été la présidente, madame Georgina Cochu. Le samedi 31 mars, le nouveau président, Jean-Marie Delzenne, – qui fut aussi le fondateur de l’association – a organisé pour Georgina une après-midi chaleureuse au Centre culturel, rassemblant autour d’elle famille, amis, sympathisants et fidèles de la Sylve. L’occasion lui a été ainsi donnée de lui dire publiquement combien ils lui étaient tous reconnaissants pour avoir assumé son rôle de présidente « avec délicatesse, persévérance et courage » et combien son action avait été déterminante pour que La Sylve soit officiellement reconnue comme association de protection de l’environnement.
Lamorlaye, les auxiliaires de vie de l’ADCSRO en grève
mercredi 11 avril
On compte sur elles, elles sont indispensables pour accompagner la vieillesse de nos parents ou la nôtre. Elles assument le quotidien de ceux qui ont perdu leurs forces. Elles cuisinent, nettoient, rangent, font les courses, elles habillent, déshabillent, lavent, parlent, rient, rassurent, soutiennent. On les attend, elles sont parfois la seule visite de la journée. Auxiliaires de vie, pour aider à vivre, quand justement la vie est devenue pénible à vivre.
Bien payées ? Le SMIC. Alors ce mercredi matin, devant le Centre social de Lamorlaye, les auxiliaires de vie ont fait grève. Banderoles, casquettes orange de la CFDT et tee-shirt à slogan « NON A LA DELOCALISATION ».
La Lettre de Coye-la-Forêt d'Avril 2012 est tombée dans ma boîte aux lettres ce 29 Mars au matin. Date d'impression? Date de rédaction? Monsieur le Maire nous recommande de nous rendre prochainement aux urnes. l'évidence, parce que nous aimons notre démocratie, parce que nous tenons à nous exprimer, parce qu'une voix c'est une voix, avec l'espoir de peser sur le cours de la vie sociale.
Je tourne la page de l'organe municipal et quelle n'est pas ma stupeur de lire "Dans sa séance du 30 mars, le conseil municipal s'est prononcé sur les finances de la commune. Les élus ont voté le compte de gestion 2011...".
Bien sûr, les mieux informés savent que tout est ficelé d'avance (logique majoritaire et tout et tout) mais quelle toupet, quelle maladresse ou quelle irresponsabilité vis-à-vis de la jeunesse entre autres! Ce texte annonce ce qui sera voté. Ou bien n'appelons plus cela un vote, la vie démocratique c'est autre chose. Un jeune électeur témoin de cette coquille risque de devenir abstentionniste, ou pire...
Peut-être que ça n'a géné que moi, excusez ma naîveté! Acoyeéthiquement vôtre.
Récital d’orgue de Guillaume Nussbaum
Dimanche 25 mars à 17h
Ce dimanche, le soleil du printemps était un dangereux concurrent pour le jeune organiste de 26 ans , dans la fraîcheur de l’église Notre Dame de la Jeunesse. Mais le public était au rendez-vous du récital, et ne l’a pas regretté.
Ceux qui attendent les concerts proposés par l’association NOTe, entre les périodes de festival pour se laisser charmer par le magnifique orgue Fossaert, ont rencontré un grand artiste.
Le programme « Portraits croisés » était choisi pour la palette de l’orgue de style Silbermann( Allemagne centrale) : Muffat, Bach, Haydn, Mendelssohn, de la très grande musique, en somme…
M. Marc Adamczewski, président de NOTe, titulaire des tribunes de Villiers le Bel et de Coye, professeur au Conservatoire de Noyon, nous dit : « Guillaume Nussbaum possède une très belle maîtrise du discours musical, le sens de l'articulation et une agogique naturelle, et aussi un bon goût affirmé dans le choix des couleurs. Il a su faire chanter l'orgue de Coye dans un programme bien choisi et équilibré et nous a enchantés aussi par son humilité. »
La Sylve Conférence sur la pollution lumineuse
Belle manifestation ce vendredi 23 mars à 20 h au Centre Culturel organisée par le PNR en partenariat avec la Sylve.
Cette soirée s'est décomposée en 3 séquences :
Véronique Bozzo, intervenante du PNR, aidée d'un rétroprojecteur, a souligné les causes, les origines et les conséquences de la pollution lumineuse. Cette notion de pollution lumineuse a été introduite à l'origine par les astronomes américains puis européens qui ont été les premiers confrontés à la dégradation rapide de l’environnement nocturne.
Elle nous a expliqué que la peur instinctive du noir et la demande de sécurité augmentent considérablement la consommation de matériel d'éclairage et d'électricité, ce qui conduit à l'hyper éclairage urbain et périurbain. La mauvaise conception du matériel d'éclairage qui illumine le ciel plutôt que le sol augmente cette pollution.
La pollution lumineuse a de nombreuses conséquences négatives sur notre santé et notre confort, sur notre sécurité, sur la faune et la flore, sur notre économie, sur notre culture.
vendredi 16 mars à 20 heures 30 au centre culturel
Par la compagnie des jeux de maux
Création collective de Nicolas Barry, Rémy Chevillard et Nadia Reeb.
Quand on entre dans la salle, ils sont déjà là, Il et Elle, immobiles, face au public. Entre quatre murs dessinés dans l'espace, dans une pièce étriquée, ils sont enfermés, comme emprisonnés derrière des barreaux de lumière. Leur présence dans une attitude complètement figée, leur apparence, leur maquillage surtout, indiquent clairement qu'on ne sera pas dans le réalisme.
En effet ils sont l'un et l'autre maquillés de telle sorte qu'ils semblent porter un masque blanc. Lui comme un vieux clown triste, vêtu d'un pantalon trop court et d'un gilet trop étroit, avec des chaussettes rouges et deux chaussures dépareillées aux pieds ; il est comme une espèce de mime un peu déglingué, et pourtant juvénile encore. Un personnage lunaire, égaré, bafouillant, maladroit. Fragile. Elle, jeune, belle, aux lèvres rouges, aux yeux soulignés, perchée sur des talons très hauts, moulée dans une robe noire. La Femme. Le prototype de la féminité. Mais elle ne joue pas la séduction. Au contraire elle est dure avec lui, rigide, cassante. Inflexible.
vendredi 16 mars à 20 heures 30 au centre culturel
Par la compagnie des jeux de maux
Création collective de Nicolas Barry, Rémy Chevillard et Nadia Reeb.
Vive les jeunes, ils ont du talent !
Ils sont trois, le plus vieux n'a pas vingt-sept ans, on ne les connaît pas encore, la foule des grands jours ne se presse pas ce soir-là au Centre culturel. Dommage, car ils savent tout faire, écrire une pièce, la jouer, la mettre en scène, inventer un décor, créer un éclairage magique. Le premier a écrit. C’est Nicolas Barry, jeune homme décidé, passionné, rieur. La deuxième, c'est Nadia Reeb, douce et délicate. Ils jouent tous les deux. Et bien. Le troisième, nous l’avons applaudi la semaine passée en diseur de poésie. C’est Rémy Chevillard, en régie ce soir-là, à qui nous devons de magnifiques éclairages. Ils ont suivi tous les trois les cours de l’école de théâtre Claude Mathieu et, tout juste sortis de l’école, en novembre 2011, avec l’enthousiasme de la jeunesse et le soutien de leur amitié, ils ont réalisé ensemble cette création. Perfectionnistes, ils ont passé une semaine au Centre culturel pendant les vacances de février pour s’approprier les lieux et mettre au point la mise en scène et la scénographie.
Le samedi 17 mars au Centre Culturel, Les Très Riches Heures de la Thève (TRHT) et son énergique directrice Dominique Gourdon présentaient un concert de jazz soul avec Sophie Darly et ses musiciens.
Simplicité et professionnalisme, voix agréable, sont les premières impressions ressenties par le public attiré par la voix dans le jazz. En effet, pendant quelques 70 minutes, la chanteuse a présenté sans pause un riche programme de musique dite « soul » (âme) composé d’une bonne douzaine de titres en anglo-américain. La « soul » peut se définir comme l’expression profane de sa source religieuse, le fameux « gospel » des noirs, lui-même forme de l’ancien « spiritual ». (Pour fixer les idées, dans cette mouvance assez typée « années 60 », on peut considérer que Ray Charles ou Aretha Franklin par exemple avaient le style « soul », mais seuls les amateurs avertis peuvent dérouler l’écheveau des diverses tendances historiques).
Réunion publique du 23 février 2012
en présence de Patrice Bloche, député de Paris et secrétaire national du Parti socialiste aux médias
Dans le cadre de l’élection présidentielle à venir, Coye-la-forêt n’est pas restée à l’écart des débats. Le Comité de campagne de Chantilly qui soutient la candidature de François Hollande a choisi le Centre culturel pour rassembler tous ceux pour qui le spectacle vivant représente une force et une richesse. Christian Gautellier, animateur de la table ronde, annonce que la soirée est organisée pour qu’autour des élus les acteurs qui animent des projets dans l’Oise témoignent et expriment leurs attentes par rapport à un projet de gauche. Et Dominique Louis-Dit-Trieau, conseiller municipal de Chantilly, ajoute qu’en cette salle de spectacle du Centre culturel de Coye-la-forêt, depuis 1981, vit un festival théâtral exceptionnel. Une date et un lieu symboliques.
Certains riverains de la Thève dont la propriété longe ce cours d’eau en aval du Petit pont ont appris « par hasard » l’existence d’un projet de création d’un chemin d’accès sur la rive gauche et l’ouverture d’une enquête publique sur ce projet qui n’ont été affichés que très discrètement dans le tableau déroulant situé dans l’entrée de la Mairie.
Naturellement, les riverains se posent de nombreuses questions et souhaiteraient plus de précisions sur le projet : Quel gabarit prévu pour le chemin ? Quels passages? Quelles procédures de nettoyage ?
En conséquence, ils demandent que la date limite de l’enquête publique, annoncée pour le19 mars, soit reportée et souhaiteraient qu’une réunion publique de quartier soit organisée avant la clôture de l’enquête publique.
Par la compagnie des jeux de maux
vendredi 9 mars
Il y avait sur scène deux taches de lumière. Le reste était dans l’ombre. La lumière sur le jeune comédien, Rémy Chevillard, face au public, le regard habité qui ne nous lâcherait pas. La lumière sur le pianiste, Bob Boisadan : chevelure d’argent, un corps qui danse sur la voix du piano. Et dans l’ombre, les sombres visions hugoliennes des Châtiments, coupées des éclaircies des Contemplations. C’était une soirée conversation, échange, confrontation entre le poète du passé, le géant qui traversa le XIX° siècle et dont chacun connaît au moins quelques vers, et le compositeur qui improvise au piano pour dire son ressenti d’homme d’aujourd’hui.
Par La Compagnie Calliope et La Compagnie de la Femme Pressée
Mise en scène de Jean-Claude Scionico
Le Centre culturel de Coye-la-forêt est décidément le lieu où pour le théâtre tout est possible. Pour les auteurs contemporains, pour les troupes professionnelles à la recherche d’espaces de diffusion où montrer leur travail – ils en vivent, ne l’oublions pas. La Compagnie Calliope, associée à la Compagnie de la Femme Pressée a réalisé une belle performance en présentant sur scène pour la première fois, les 10 et 11 février, la pièce d’Anca Visdei, « Elvira ou l’atroce fin d’un séducteur ». Le public était nombreux pour cette première, attiré par le mythe de Dom Juan ainsi que par la notoriété de l’auteur, écrivain fécond (contes, romans, pièces de théâtre), metteur en scène, désireux aussi de retrouver ou de découvrir des comédiens qui ont travaillé à Coye pendant deux semaines afin d’offrir cette pièce au public dans une mise en scène de Jean-Claude Scionico.
Rencontre avec Monsieur Serge Para, maire d’Orry-la-ville et Madame Françoise Hamouchi, présidente de l’association "Entre cour et jardin"
Un article de Jean-Marc Manach, publié le 20.12.2011 sur le site Bug Brother, nous livre de nouveaux éléments d'évaluation provenant de la chambre régionale des comptes sur les coûts et sur l'efficacité de la vidéosurveillance à Toulon; de quoi relancer le débat dans notre village après la décision, votée à une écrasante majorité lors du conseil municipal du vendredi 25 novembre, de mettre en place la « vidéoprotection » à Coye-la-Forêt.
Si les caméras de vidéosurveillance ne servent presque à rien et ne permettent que rarement d'identifier ou d'interpeller des suspects, elles n'en déportent pas moins la délinquance vers d'autres zones, non vidéosurveillées. Résultat : les habitants de ces zones non couvertes par les caméras développent un sentiment d'insécurité et… réclament des caméras.
rave;me, fort de 34 caméras, d'un mur de 19 écrans de visualisation et de 2 pupitres de commande pour télécommander les caméras, est piloté par trois "brigadiers chefs principaux" rémunérés 90 000 € ("hors charges patronales et salariale"). Entre 2003 et 2009, le système a d'ores et déjà coûté 1,3 million d'euros, hors frais de réparation, "dont le montant n’a pas été communiqué par la collectivité", à quoi il convient de rajouter les 129 000 € qu'ont coûté, l'an passé, le raccordement du système à la police nationale.
Au vu de l'investissement, on serait en droit d'attendre de la municipalité, et des policiers, qu'ils démontrent l'efficacité du dispositif. Raté : "La collectivité ne dispose pas actuellement d’outils dédiés lui permettant de quantifier l’impact de la vidéosurveillance sur l’évolution de la délinquance" constate, dépitée, la chambre régionale des comptes, qui note également que, en 6 ans, "aucune étude n’a été réalisée sur ce sujet". Le rapport n'en contient pas moins quelques chiffres qu'il serait dommage de ne pas documenter :