Mariée, 1 enfant
54 ans
Coordinatrice de projets humanitaires à l’étranger
Coye29 : Marie-Hélène, je t’ai rencontrée à la création de Solidarité Coye et je me souviens de toi quand tu es venue aux Trois châteaux rencontrer les premiers réfugiés qui venaient d’arriver. Tu rentrais d’une mission en Tchétchénie et tu apportais aux enfants des petits jouets et de quoi faire des coloriages. Tu avais été surprise de voir que ces petites filles venaient justement de Tchétchénie…
M.H.J : Oui, mes dernières missions pour Médecins sans frontières ont été la Tchétchénie et, plus récemment, le Congo Kinshasa.
Et tu reviens à Coye ! Depuis quand y es-tu installée ?
Je vis à Coye-la-forêt depuis 2004. Venant de Clermont-Ferrand, j’ai eu un poste à Paris et nous cherchions un logement pour nous rapprocher de Paris. Il se trouve que ma grand-tante avait une maison à Coye-la-forêt, qu’elle n’occupait pas, nous nous y sommes installés. Je ne connaissais pas du tout Coye-la-forêt, et je dois dire que ce village nous a happés, alors que nous sommes plutôt des « sudistes » ! Nous y avons trouvé de quoi nous ressourcer en dehors de Paris, la notion d’espace et d’arbres à explorer pour mon fils quand il était petit, sa sécurité, surtout quand il était plus jeune. C’est un lieu idéal pour les jeunes enfants, sécurisant, amical. Les liens se font facilement, il y a de l’humanité ici.
Pour moi, c’est tout sauf un village-dortoir, car même ceux que j’appelle les Parisiens, qui travaillent à Paris, s’investissent dans ce qui se passe dans le village. La cohabitation est naturelle et facile entre les anciens, dont les familles sont de Coye, et les nouveaux arrivés. Ce village vit par lui-même, il a une vraie identité.
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