Posted by La rédaction on 25 Mai 2014 in Elections
Posted by Philippe Bouvier on 24 Mai 2014 in Festival théâtral
De Jean Teulé
Fouic Théâtre
Mise en scène : Jean-Christophe Dollé et Clotilde Morgiève
HAUTEFAYE, LA FOIRE A L'HORREUR
Quand Alain de Moneys, jeune conseiller municipal, arrive à la foire de Hautefaye, son sourire et sa gaîté naïve entrent en dissonance avec l'atmosphère pesante qui règne ce 16 août 1870 sur ce bourg de Dordogne. L'enthousiasme naïf, la bonne volonté du jeune aristocrate se heurtent aux silences agacés, aux regards lourds, mauvais, de ceux que son départ volontaire pour le front de Lorraine gêne aux entournures - vu qu'eux se sont acheté un homme pour échapper à la conscription. Son patriotisme chiffonne la rancoeur du vieux Piarrouti dont le fils vient de tomber à Reichshoffen... Et comme si la guerre ne suffisait pas, il y a les mauvaises affaires, la sécheresse, les estomacs vides... La musique, obsédante, agressive, cogne comme un mauvais soleil sur la tête d'Alain de Moneys. Tout cela va mal finir.
Posted by Michèle Wormser & Benoit Cantournet on 23 Mai 2014 in Festival théâtral
De Molière
Les Burlesques associés
Mise en scène : Jean-Hervé Appéré
Oyez, oyez bonnes gens... Ce soir, on régale ! La farce est arrivée. Elle est déjà dans la salle, elle vous accueille, elle vous apostrophe ! Les tréteaux sont montés, le spectacle peut commencer !
Qu'importe après tout que l'on cherche parfois le texte dans ce tourbillon incessant, sous ces masques, sous ces hardes, que du patois picard on passe à l'espagnol, qu'importe que du classique on se retrouve en plein baroque...
Bonnes gens, vous êtes là pour rire et on s'y emploie sans vergogne, sans ces pudeurs de salon, sans ces règles de bienséance !
Jubilez ! Les victimes vous sont offertes : vous les connaissez déjà : ces médecins qui tuent sur ordonnance, ces juges qui déclament sans justice ni justesse, ces gens de qualité qui en sont dépourvus, ces coquins sans foi ni loi...
On force le trait, on ose, on choque ?
Que nenni ! C'est une farce que l'on donne ce soir à voir, à entendre, à savourer.
Recette éprouvée où l'on ne dédaigne pas d'ajouter une pincée de grossièreté, quelques gestes équivoques, une ou deux allusions aux maux de notre siècle, une bonne dose d'énergie, de souplesse et, pour relever le tout, de belles voix qui se répondent.
Michèle Wormser
Posted by Maurice Delaigue on 21 Mai 2014 in Festival théâtral
D'après Marie-Aude Murail
Par le Théâtre du Phare
Avec Guillaume Fafiotte
Mise en scène : Olivier Letellier
Un décor de brocante : armoire passe-partout et chaise d'enfant. Et puis un jeune homme avenant qui va nous raconter son histoire, une histoire banale comme toutes les histoires mais qui deviennent des petits bijoux quand on sait les raconter et les faire vivre.
Dès le début, l'empathie du jeune comédien, Guillaume Fafiotte, nous séduit et nous savons que nous sommes prêts à le suivre dans cette aventure imprévue qui va d'abord le submerger avant de l'engager et d'en faire un véritable tuteur, responsable d'une demi-soeur et de deux demi-frères.
Posted by Jean-Marie Delzenne on 20 Mai 2014 in Festival théâtral
D'après William Shakespeare
Compagnie Les Têtes de Bois
Mise en scène : Medhi Benabdelouhab
Disons-le franchement, toute cette affaire de Petruchio et de Catarina, avec ses remontrances et ses extravagances verbales, doit fatiguer l'homme et offenser la femme moderne.
Mais notre époque, pour le meilleur et pour le pire, ne voit plus la femme ni son voeu d'obéissance dans le mariage. Notre époque n'admet peut-être plus la chevalerie des Cours d'amour, ni l'idéalisation de la femme dont le culte de Marie répandait la noble coutume dans les Cours et les tournois.
Les deux intrigues de cette pièce sont si bien liées que l'on ne peut guère les séparer sans faire affront à l'art qui les unit.
Posted by Catherine Jarige on 19 Mai 2014 in Festival théâtral
De Carole Fréchette
Compagnie Cavalcade
Mise en scène : Sylvia Bruyant
Une mise en scène soignée, des acteurs convaincants, pour un texte tragi/comique qui ne manque pas de profondeur.
Le prélude improvisé nous montre un petit théâtre rouge bricolé, comme le spectacle qui s'annonce. C'est une « Illusion Comique » d'un nouveau genre : il s'agit pour Simon Labrosse de représenter sa vie en sept jours, mais il n'a pas les moyens et a dû engager deux acteurs indigents et déjantés, obsédés par leur hochet hystérique ; pour l'une, sa « vie intérieure », pour l'autre, son cortex. La pièce s'annonce plutôt baroque et drôle, dans le style parodique : un peu d'humour sur fond de crise ?
S'éteint la lumière dans la salle : la grotte magique est en place.
Posted by Jacques Bona on 17 Mai 2014 in Festival théâtral
D'après Gérard de Nerval
Compagnie Fenil Hirsute
Mise en scène : Yves Charreton et Véronique Bettencourt
Où le spectateur devient lecteur enchanté.
La première découverte du spectateur est la simplicité compliquée du décor. Simplicité, parce qu'il n'exhibe rien de riche ou de coloré : un lit en fer, une table, un tableau, divers supports ou objets à peine visibles ; compliqué, parce qu'en apparence inorganisé, une sorte de bric à brac. Par exemple celui qui meuble un grenier. Voici qu'on nous offre dans ce décor la lecture en texte parlé du célèbre récit de Gérard de Nerval : Sylvie. Nous pensons ingénument qu'une action dramatique va nous être proposée, mais non ! La voix prenante et douce d'un comédien s'insinuera en nous comme si elle était la nôtre, celle que nous utilisons en silence quand nous-mêmes, nous lisons. Telle est la seconde découverte de ce spectacle d'intimité et de poésie.
Posted by Paul Uzan on 16 Mai 2014 in Festival théâtral
De Léonore Confino
Atelier Théâtre Actuel
Mise en scène : Catherine Schaub
S'il est des pièces qui ne laissent pas indifférent, Building est bien de celles-ci.
Que l'on fasse partie ou non du monde de l'entreprise, on entre avec voyeurisme et une certaine délectation dans « l'univers impitoyable » de Consulting Conseil.
Le thème de la pièce raconte le quotidien banal d'une entreprise dont les bureaux sont situés dans un building de 13 étages.
Conseiller les conseillers et coacher les coachs, telle est la mission de cette société.
Nous sommes transportés dans les méandres de l'entreprise au gré de l'ascenseur, véritable colonne vertébrale, tantôt chahutés quand celui-ci s'arrête brusquement et parfois surpris lorsqu'il finit sa course en douceur.
Posted by Marie Louise on 15 Mai 2014 in Festival théâtral
- De Denis Diderot
Adaptation : Nicolas Vaude, Nicolas Marié et Olivier Baumont
Avec Gabriel Le Doze et Nicolas Vaude
Au clavecin, Ronan Khalil
Mise en scène : Jean-Pierre Rumeau
Une soirée brillante.
Brillante comme le XVIII° siècle, la langue de Diderot et l'éclair de sa pensée. Brillante comme la mise en scène, l'interprétation, les pièces de clavecin ?
La mise en scène est construite autour du clavecin, « monument » central sur la scène, dont le rouge et l'ivoire commandent aux couleurs du mobilier et des costumes. Écho de l’œuvre de Diderot, dont le titre invite à un parcours musical, la musique est un personnage du spectacle. C'est une autre voix. Dans l'échange entre un philosophe qui démontre les bienfaits de la vertu et un jeune gueux, raté cynique et désespéré qui fustige la morale, les plages musicales sont des respirations, laissent les pensées filer librement, celles des protagonistes comme celles des spectateurs. Une atmosphère est ainsi créée, comme un recueillement, une rêverie qui permet d'entrer en soi ou prolonge l'échange verbal grâce à Ronan Khalil qui reprend avec bonheur la composition d'Olivier Baumont pour ce spectacle.
Posted by Jacqueline Chevallier on 14 Mai 2014 in Festival théâtral
D'après Le Nuage vert de Claude Cohen
Compagnie Les Larrons
Adaptation et mise en scène : Xavier Lemaire
La scène se déroule dans la salle à manger d'une maison cossue (fauteuil en cuir, nappe blanche, vaisselle et alcools de luxe...), après un dîner avec des officiers de l’armée allemande. Fritz, de belle stature, en uniforme militaire, est satisfait : il est heureux de sa soirée, qui lui permet d'entrevoir de brillantes perspectives d'avenir. Chimiste renommé, il se délecte de ses succès scientifiques. Clara, son épouse, ne partage pas cet enthousiasme : elle s'est enfermée dans un mutisme de désapprobation butée. Jalousie ou susceptibilité exacerbée ? L'homme se rend-il compte de l'hostilité de son épouse, de sa douleur muette, ou bien s'en moque-t-il ? Inconscience ou indifférence ? Nous avons les ingrédients pour assister à un drame bourgeois classique sur les déchirements d'un couple mûr...
Posted by Claire Grégoire on 12 Mai 2014 in Festival théâtral
Idée et musique originales de Vincent Boisseau
Courts-métrages d'Harold Lloyd
avec la complicité artistique de Jean-Hervé Appéré
Brouhaha Productions
Etant de sang mixte franco-britannique, comme d'ailleurs un nombre important d’Isariens, Harold Lloyd représentait pour moi le confort "cosy" d'une après-midi de Noël outre-Manche, où ses courts-métrages sont (ou tout du moins étaient, en des temps maintenant assez reculés) un classique de la télévision familiale en période de fêtes. La fameuse scène d'Harold se débattant du haut d'un gratte-ciel se retenant par la seule aiguille d'une horloge m’avait beaucoup marquée, mais je dois avouer qu'en ce qui concerne les autres courts-métrages, je les trouvais parfois un peu longuets. Cela vient peut-être du fait qu'ils étaient à l'origine destinés à être vus dans un cinéma avec un accompagnement musical en direct et non sur une boîte en plastique au son des crackers et des chants de Noël. Le théâtre de Coye-la-Forêt était donc un lieu bien plus adapté au génie Lloydien qu'un salon aux fauteuils fleuris illuminé de guirlandes multicolores.
C'est donc avec une curiosité mêlée d'un certain plaisir nostalgique que je me suis rendue, accompagnée d'ailleurs de deux membres de ma famille grande-bretonne, à ce spectacle qualifié par les critiques de "remarquable" et "plus fort que la 3D".
Posted by Marie Louise on 11 Mai 2014 in Festival théâtral
De et avec Frédérique Bassez
Coproduction Apremont Musithéa et Théâtral Ouest
Mise en scène : Patrick Wessel
Une histoire de sorcière, c'est bien, cela permet d'avoir peur. Et c'est encore mieux quand on est rassuré et que l'on sort du théâtre en riant.
Installé dans son fauteuil, impatient, inquiet ou ravi, le jeune spectateur est mis en confiance, car le décor qu'il découvre est celui d'une chambre de fille, toute rose et jolie. Il rit déjà en voyant remuer et sortir de la couette les doigts de pied de celle qui doit se réveiller pour ses activités de la journée. Et bientôt le tic-tac sonore d'une horloge annonce le matin et le début de l'aventure.
Posted by Michèle Wormser on 09 Mai 2014 in Festival théâtral
D'Alfred de Musset
Théâtre de la Lucarne
Mise en scène : Claude Domenech et Thierry Charpiot
Prologue d'Isabelle Domenech sur une idée de Claude Domenech
C'était hier la première, première de toutes les émotions, de tous les possibles aussi. Qui connaissait d'ailleurs cette Quittance du Diable qui, du vivant de Musset, n'avait jamais été jouée ? Que nous réservait ce drame fantastique tout droit sorti des brumes d'une Écosse romantique, cette oeuvre de jeunesses où s'affrontaient le vice et la vertu, le mal et le bien, les méchants et les gentils, les seigneurs et les gueux ?
Posted by Marie Louise on 07 Mai 2014 in Festival théâtral
De P. Fauliot, P. Fischmann, A. Stroeva, G. Kabakova, A. et B. lordan
Compagnie L'Archet et Soufflet
Mise en scène Blandine lordan et Elise Beckers
Et vive la musique ! vive le violon, l'âme, les ouies, l'archet ; vive l'accordéon, son clavier et son soufflet ! La musique tsigane entre en scène, dans le rouge, l'or, le noir, dans les plis de la jupe qui tourne, dans la main qui frappe le tambourin, fait virevolter l'archet, ouvre l'accordéon. Le 33° Festival fait son entrée avec l'histoire du peuple tsigane - peuple du vent, peuple musicien - que Blandine et Adrian Iordan offrent aux enfants. Cette histoire, c'est un long voyage aux péripéties légendaires, qui mène de l'Inde à la Roumanie, en passant par la Perse, une histoire de voyageurs, d'aventuriers et de musiciens, de dresseurs de chevaux et de chaudronniers.
Posted by La rédaction on 02 Mai 2014 in Festival théâtral
Samedi 19 avril 2014
Ce qui remplit ce jour-là la salle de spectacle du Centre Culturel - salle qui porte désormais le nom de Claude Domenech -, ce n'est pas tant les discours qui ritualisent toute inauguration, que la présentation détaillée du programme du Festival qui débutera le jeudi 8 mai, après les matinées scolaires réservées aux élèves de maternelle et primaire.
Les dépliants sont dans toutes les poches, les réservations en cours, mais chacun n'a pas encore fini son choix, à l'exception des inconditionnels « amis du Festival » qui s'offrent le plaisir d'aller au théâtre tous les soirs. C'est pourquoi les futurs spectateurs attendent le récit des « choses vues » par l'équipe qui, tout au long de l'année, travaille à la programmation, de ceux qui vont au théâtre à Paris, en Avignon ou ailleurs, pour en rapporter ce qui se verra en mai à Coye.
Posted by Maurice Delaigue on 29 Avr 2014 in Tribunes Libres, Urbanisme, logement, voirie
Une affaire délicate
Qui a pris la décision municipale de ne plus donner de nom de personnages aux rues de Coye (Il y en avait peut-être trop, et pas assez de rues) ?
Bien entendu, pour le savoir, on a fait appel à mes souvenirs. N’avais-je pas écrit deux livres sur la vie coyenne ? J’avais épluché tous les comptes rendus de conseils municipaux disponibles, mais hélas, il manquait la plupart des comptes rendus du XIX° siècle. On m’a dit que, pour faire de la place à la mairie, l’un des édiles avait fait disparaître beaucoup de documents. Les archives de l’Oise, consultées, n’ont jamais rien reçu.
Posted by La rédaction on 28 Avr 2014 in Vie municipale, Conseils municipaux
Conseil municipal du jeudi 17 avril 2014
Sourires, poignées de mains, embrassades, brefs échanges préludent au premier conseil de la mandature présidé par le nouveau maire, François Deshayes, et donnent à l'atmosphère un parfum de rentrée des classes. Les anciens camarades sont heureux de se retrouver, les nouveaux se faufilent discrètement vers leur table. Tout est en place sur les pupitres, bouteille d?eau, pochette, carnet et stylo. La séance peut commencer avec les 25 conseillers présents sur 27. Onze d'entre eux font leur première entrée dans l'arène des affaires communales. Le public est restreint, comme d'habitude, 5 personnes.
Posted by Festival théâtral on 16 Avr 2014 in A l'affiche, Festival théâtral
Le 33ème Festival Théâtral de Coye-La-Forêt (du 5 au 27 mai 2014) présentera le 15 mai au Centre Culturel, le spectacle Sylvie. Cette représentation de la Compagnie « Fenil Hirsute », est une adaptation de la célèbre nouvelle de l'écrivain poète Gérard de Nerval (1808-1855).
En hommage à cet auteur dont les souvenirs d'enfance se situent à Mortefontaine et dans ses alentours, le Festival Théâtral et la Bibliothèque de Coye-La-Forêt vous proposent le vendredi 18 avril à 21 h au Centre Culturel, salle n°1, une conférence donnée par M. Jean-Marc Vasseur, responsable du service culturel de l?Institut de France à l'Abbaye de Chaalis : Le Valois recomposé de Gérard de Nerval dans Sylvie
14 panneaux de l?exposition de Chaalis Gérard de Nerval en pays de Valois obligeamment prêtés par M. Vasseur, seront également visibles au Centre Culturel pendant toute la durée du festival. Conférence et exposition ont pour objet de vous accompagner dans la lecture de Sylvie et dans la découverte des paysages qui bercèrent l'enfance de Gérard de Nerval. Ils sont maintenant les nôtres.
Vous pourrez trouver à la bibliothèque des ouvrages de Gérard de Nerval et des essais le concernant.
Entrée libre
Posted by Jacqueline Chevallier on 13 Avr 2014 in Théâtre, Tous en scène
Trois classes de seconde et première du lycée Saint-Vincent de Senlis se sont déplacées vendredi 11 avril 2014, et le lendemain en soirée c'étaient les adultes, pour venir voir une représentation de Britannicus au centre culturel de Coye-la-Forêt, donnée par la compagnie Grappa, jeune compagnie parisienne, sous la direction de Nicolas Grosrichard.
La pièce de Racine exacerbe les relations d'amour, de haine, de rivalité, de cruauté perverse, et de violence qui existent entre trois grands personnages :
- Agrippine, mère de Néron, comme une louve, possessive, assoiffée de pouvoir,
- Britannicus, concurrent de Néron en politique et rival en amour (le sexe et le pouvoir sont les deux façons dont s'exprime la soif de dominer, le volet ultime étant toujours la mort)
- Néron, enfin, qui pour l'Histoire symbolise la figure même du tyran autocratique et sanguinaire ; en fait il est présenté ici comme un être immature, incertain, ballotté entre sa mère et ses conseillers, se rangeant à l'avis du dernier qui a parlé, mais surtout complètement dominé par sa passion amoureuse...
Posted by Jacqueline Chevallier on 07 Avr 2014 in Théâtre
Texte et jeu : Pierre Pirol
Vendredi 4 avril 2014
Peu de monde au centre culturel en ce vendredi 4 avril 2014 pour le spectacle État sœurs, de Pierre Pirol, mis en scène par Julien Bleitrach et parrainé par la compagnie Calliope.
Dommage pour le public qui a boudé et donc raté une belle soirée forte en émotions.
Dommage pour les artistes qui, sans public, n’existent tout simplement pas.
Dommage pour les organisateurs dont les efforts n’ont pas été récompensés.
C’était un spectacle émouvant et drôle, plein de poésie, d’humour, de tendresse et de révolte. Seul en scène, l’écrivain et comédien, Pierre Pirol, incarne un personnage extraordinaire, il faut entendre par là un personnage qui sort vraiment de l’ordinaire. Par son physique d’abord, et puis par ce qu’il raconte. En un long monologue, le personnage évoque les événements marquants des premières années de sa vie, de sa propre naissance à la naissance de sa fille vingt-sept ans plus tard. Ça commençait mal, il faut dire, une naissance difficile, tardive et sans doute non désirée ; puis la séparation d’avec la mère à cause de la maladie ; puis l’enfance de ce petit garçon pas comme les autres, qui dans la cour de récréation ne se mêle pas aux jeux, qui n’aime pas s’amuser, qui grossit mais ne grandit pas, que les jeux de ba-balle et de gué-guerre ennuient profondément. Enfant solitaire dont le seul compagnon est un arbre, un arbre unique, élu parmi tous les autres, car son amour est exclusif et entier. Enfant différent, à tout point de vue hors norme, qui ne veut pas grandir, et qui maintenant adulte continue d’affirmer sa différence, et même désormais la revendique, et exprime avec force son refus de se conformer aux standards habituels.
Posted by La rédaction on 04 Avr 2014 in Vie municipale, Conseils municipaux
INSTALLATION DU NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL
Dimanche 30 mars 2014
C’est un dimanche matin et dans la salle de spectacle du Centre culturel que François Deshayes a choisi d’installer le Conseil municipal dont il aura la présidence pendant six ans. Le passage à l’heure d’été ce jour-là a modéré les ardeurs du public si bien que la salle n’est pas comble. Pourtant amis, connaissances, famille sont là, ainsi que beaucoup de ceux qui se sont mobilisés pendant la campagne électorale, soutiens ou adversaires de la liste « Coye pour tous ».
Une certaine solennité est palpable, voulue par la mise en espace : face au public, sur la scène, autour d’une table en U largement ouverte, les vingt-sept élus qui auront dorénavant la charge des affaires publiques entourent Philippe Vernier, maire sortant, ceint de l’écharpe tricolore. Souriant, détendu, avant de quitter sa fonction, il s’attache à suivre le rituel du déroulement d’un conseil municipal, désigne un secrétaire de séance, la plus jeune des élus, Valérie Lemonnier, et lit l’ordre du jour. Enfin, avant de quitter sa place centrale, il félicite les nouveaux conseillers et les encourage, notamment à être disponibles. « C’est une tâche enthousiasmante quand les projets pour lesquels on a travaillé aboutissent », conclut-il.
Posted by La rédaction on 26 Mar 2014 in Finances Locales, Municipales 2014
La foire aux cancres
Lors de la réunion publique organisée par M. Deshayes le vendredi 21 mars, on nous a montré un site internet attribuant des notes aux municipalités, prétendument en fonction de la gestion de leurs finances.
Ouah ! Impressionnant ! M. Vernier obtient la note de 19/20. Mention très bien avec les félicitations du jury. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Quels sont les critères retenus pour attribuer telle ou telle note et dire si un maire est "économe", "raisonnable" ou "dépensier" (selon les termes utilisés en l'occurrence pour désigner les bons et les mauvais élèves) ?
Sur le site en question, il nous est expliqué que « la note est calculée sur le niveau des dépenses par habitant en comparaison avec les autres communes de même taille ». Il n'est tenu aucun compte des recettes de la commune, et notamment de leurs provenances. Il n'est pas fait non plus de différence entre dépenses de fonctionnement et dépenses d'investissement. À ce tel degré de simplisme, le rapport entre les dépenses communales et le nombre d'habitants n'a tout bonnement aucun sens : il indique seulement si une ville est riche ou pas, mais nullement si les fonds publics sont bien gérés ou s'ils sont dilapidés.
Posted by La rédaction on 23 Mar 2014 in Elections, Municipales 2014
Soutenu pendant sa campagne par Philippe Vernier dont il fut l'adjoint durant treize ans, accompagné par douze conseillers municipaux sortants, François Deshayes, élu avec une confortable majorité, devient donc le nouveau maire de Coye-la-Forêt.
Posted by Benoit Cantournet on 20 Mar 2014 in Théâtre
d’apès l’œuvre de Michel Tremblay
Adaptation et mise en scène de Christian Bordeleau
Michel Tremblay, adapté et mis en scène par C. Bordeleau, en trois actes, nous plonge dans cette lointaine province du Québec, et nous embarque dans un voyage à rebrousse temps ! Un duo intronise deux monologues en point d'orgue...
Johnny Mangano et ses chiens savants avec Dominique Holier et Christian Bordeleau
Dans cette valse, point de mélancolie, mais beaucoup d'ironie. Au premier temps, les pirouettes canines d'un duo, mené par Johnny nous font penser que l'on fait le bon choix. La soirée sera belle, Dominique y est séduisante, Christian affreusement charmant. C'est grinçant, amer, comme dans le polar des années trente. Cela sent bon le cabaret, les loges misérables où le succès n'est qu'illusion !