Mesdames et Messieurs
La forêt de Chantilly est en danger. Elle subit une crise sanitaire gravissime : le réchauffement climatique ajoutée aux hannetons qui dévorent les racines provoquent un dépérissement accéléré très inquiétant.
Elle n’est, hélas, pas la seule. Les images qui nous viennent de Californie, d’Amazonie, du pourtour méditerranéen et, de façon dramatique et récente, d’Australie, montrent que, partout dans le monde, la forêt subit les effets du réchauffement. Il en est de même en France, dans notre région et spécialement à Chantilly. Mais si la cause principale est la même, chaque territoire a des caractéristiques propres.
Nous avons décidé de ne rien cacher de la gravité de la situation mais au contraire de faire de Chantilly une « forêt atelier », un laboratoire. Notre forêt présente en effet des caractéristiques propres à jouer utilement ce rôle : 6 300 ha à 40 kms de Paris mais située majoritairement dans les Hauts de France, ni publique ni privée, bénéficiant du régime forestier mais en gardant un bien plus grande liberté d’action et de communication que l’ONF, tous les produits financiers tirés de la forêt sont investis sur place, enfin la forêt de Chantilly participe et bénéficie de la renommée d’un des plus beaux joyaux du patrimoine français.
Il y a bientôt un an j’ai alerté la municipalité (courrier à monsieur le maire et conversation avec deux élus) sur l’aberration écologique et financière qui perdure depuis des années quant au raccordement direct à l’égout de la source située en forêt non loin de l’accès rue du Bois Brandin. Outre la privation d’un apport naturel non négligeable à la nappe phréatique, ce détournement contribue à augmenter le volume de l’eau traitée par la station d’épuration d’Asnières /Oise qui est facturé à la commune.
Comme dans bien d’autres domaines, je constate qu’il y a loin du discours écologique à sa concrétisation.
Familles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy
Enfance, jeunesse inter génération, Communiqué Dernière Minute Réagir »Bienvenue à Coye-la-forêt
Bienvenue au Domaine des Trois Châteaux !
Pour que les enfants trouvent en arrivant une école prête pour eux, de quoi écrire et dessiner, pour qu’ils s’expriment, découpent, colorient, collent et créent sur le papier, l’association Solidarité Coye organise une collecte de cahiers et de crayons dans les trois écoles de la commune. Coye29 se fait ici son relais.
Un cahier + un crayon
Chères co-citoyennes , chers co-citoyens
Environ 150 personnes de l’île de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy seront accueillies dans les prochains jours au domaine des Trois Châteaux à Coye La Forêt.
Une école provisoire va accueillir 50 élèves de la maternelle au CM2 dans l’ancienne école primaire des trois châteaux, les élèves en âge d’être au collège et au lycée seront accueillis au collège de Lamorlaye et au Lycée de Chantilly.
Notre collectif a pour but de venir en aide aux réfugiés et aux personnes en détresse, nous savons pouvoir compter sur votre générosité pour aider ces familles et l’association France Horizon qui va gérer la prise en charge des familles.
Pour aider à la mise en place de l’école, l’association a besoin de cahiers et de crayons. En accord avec l’inspection de Senlis et les écoles du village, vous pouvez confier à votre enfant un cahier et un crayon qui seront transmis aux nouveaux élèves des trois châteaux. Pour les élèves de la classe de maternelle, des feutres, crayons de couleurs, du papier et des albums seront les bienvenus.
Merci pour votre solidarité.
Vous pouvez prendre contact avec l’association en allant sur le site du collectif http://solidaritecoye.over-blog.com/
Ras le bol que les Français soient traités comme des débiles par nos élites, ras le bol des messages destinés à nous faire économiser l'énergie ! OK, je veux bien me doucher à l'eau froide, rajouter un pull, mettre 2 couettes sur le lit, m'éclairer à la bougie, oui, je suis une écolo convertie mais là, c'est trop! Que nos chères élites nous expliquent pourquoi ils n'appliquent pas à notre pays toutes les mesures d'économie d'énergie dont ils nous rebattent les oreilles, pourquoi nos rues continuent d'être éclairées en permanence alors que tout le monde est couché, pourquoi nos voies routières sont sous contrôle de réverbères super puissants, à quoi servent les phares ??! pourquoi les centres commerciaux n'engagent-ils pas des gardiens s'ils ont si peur que cela des vols nocturnes ? Ils préfèrent faire confiance aux flux lumineux qui gênent toute observation du ciel et déroutent les migrations aviaires, pourquoi les entreprises laissent-elles tous leurs bureaux allumés, croient-ils que les employés bossent nocturnement ?!!
…. Pendant que le loup n’y est pas…
Cette comptine enfantine des temps passés nous rappelle que le loup a été longtemps un pensionnaire de nos forêts. Le dernier a été vu à Coye dans la première moitié du XIXe siècle, mais il y en avait beaucoup au Moyen Âge, les rois de France venaient les chasser, peut-on lire dans une chronique de l’époque. Pour s’en protéger, Charlemagne avait créé les « luparii », groupement destiné à les exterminer. Il y a encore de nos jours un lieutenant de louveterie dans le département, titre honorifique, il s'occupe des nuisibles.
Aujourd'hui, la forêt n'est plus dangereuse, elle est à notre porte et, bien que privée, ouverte sans restriction à la promenade. N’oublions pas cependant que la forêt est avant tout le domaine des animaux sauvages et qu'il faut sans cesse la régénérer par des coupes sélectives, des semences, des plantations nouvelles, ce qui crée parfois des difficultés de circulation.
Je fus hier à Paris… Admirez la beauté de la phrase tirée des Lettres de Madame de Sévigné !
Or donc, j’ai pris le TER. Je ne voyage pas souvent et j’ai été surpris par le silence régnant dans le wagon. Certes, il y avait des personnes discutant de la pluie et du beau temps, mais pour l’essentiel les voyageurs tenaient en main un petit objet rectangulaire appelé « smartphone » (oh ! le nom barbare), plus communément un de ces portables derniers modèles qui ne servent pas qu’à téléphoner mais répondent aussi à toutes sortes d’interrogations.