Quand je travaillais à Air France, pendant des années on avait pris l’habitude d’envoyer aux principaux clients de magnifiques cartes de vœux. Et puis, je ne sais pas trop bien pourquoi, on a cessé de le faire, considérant sans doute que cette tradition n’avait plus beaucoup de sens et qu’on pouvait en faire l’économie.
Je pense qu’on pourrait tout aussi bien faire l’économie de ces traditionnels « vœux du maire » qui sont surtout l’occasion de parader pour des élus régionaux venus prononcer quelques banalités. Mais la tradition a la vie dure… Maintenant on expédie aussi ses vœux par internet comme on jette à la poubelle les restes d’un repas.
Moi, qui suis d’une autre époque, je n’écris plus mais je téléphone. Je pense qu’on ne remplacera jamais la voix humaine pour exprimer des sentiments humains, la solidarité qui nous lie aux autres. Il y a des gens que j’ai un peu perdus de vue et qui habitent loin de Coye. Quand je leur téléphone à cette occasion, je ressens tout de suite le plaisir que je leur fais.
Cela dit, je ne suis pas un donneur de leçons. Chacun agit à sa façon, l’essentiel c’est de faire quelque chose.
N’oublions pas, dans notre confort coyen, même le plus rudimentaire, que beaucoup, non seulement des migrants, mais aussi des pauvres et des chômeurs, continuent de vivre dans une grande précarité. Ils doivent rester au cœur de notre solidarité dans nos diverses associations.
2016 devrait être une année de rassemblement, au-delà de nos divergences politiques ou religieuses. C’est du moins ce que je souhaite.
Véronique Uzan organise une réunion sur le sujet jeudi 10 septembre à 19h à l'école du Centre. Venez nombreux.
Il se meurt ! Il se meurt notre chêne tricentenaire du « carrefour des trois frères », appellation provenant du fait que le tronc de huit mètres de circonférence a donné naissance à trois troncs majestueux serrés les uns contre les autres dans la même volonté familiale.
Mais l’hiver vient d’avoir raison du plus fragile des trois, il gît près de ses frères qui ne tarderont pas à le suivre. Des essais ont été faits pour les sauver, mais sans résultat. Veut-on les laisser souffrir dans une mort lente inexorable ?
Nous appelons l’ONF à trancher et à replanter à la place un nouveau chêne pour le bonheur des générations à venir.
Galerie Photos :
Dans un article peu argumenté, le groupe « Pour Coye demain » manifeste son inquiétude pour l’avenir de Coye si on ne réalise pas un grand projet de transformations de notre petite cité, une espèce de Luna Park touristique et commercial comme il en existe dans une commune voisine (voir la Lettre de Coye de décembre).
Il ne semble pas que ces élus aient tenu compte de la vive réaction des Coyens lorsqu’ils ont appris que l’on allait couper les peupliers du Chemin des Vaches. L’affaire s’est bien terminée dans une discussion de compréhension réciproque.
A mon avis, c’est ainsi que doivent se traiter les affaires communales, avec humilité et sans brusquer les choses.
Regardons l’évolution de Coye depuis trente ans. Quelques constructions nouvelles là où il reste de la place, des rénovations de maisons dans le centre ville, une attraction de plus en plus forte pour notre cité, on nous envie d’habiter à Coye. Pourquoi ? Réfléchissez et vs comprendrez. Quiétude, tranquillité, pas de révolution mais un développement harmonieux, conduit avec réflexion et sagesse, sans bousculer. « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. » N’oublions pas que Coye, c’est d’abord plus de 50% de forêts, une rivière, des champs, un environnement exceptionnel. Rien ne doit être fait sans tenir compte de ces éléments : rester une cité champêtre.
France 3 Picardie : Session de rattrapage pour le legs Delvigne
publications, communiqués, Elections, Municipales 2014 4 retours »Suite au reportage partiel réalisé par Soir 3, dont nous nous faisions l’echo dans l’article « Petits mensonges entre amis », la liste « Ensemble pour Coye-la-Forêt » a obtenu réparation grâce aux règles imposées par le CSA. Parole est donc donnée à Alain Mariage :
Questions posées au Parc naturel régional (PNR):
Bonjour,
Je suis choqué de l’exploitation forestière intensive qui a lieu depuis quelques années (depuis l’existence du PNR). Tous les plus beaux arbres sont massacrés et certaines parties sont devenues des déserts sans nouvelles plantations!
A qui profite cet abattage incontrôlé? Qui décide de celui-ci? Où va l’argent? Pourquoi cette augmentation de la destruction massive?
Les forestiers défoncent les chemins et ne les reconstruisent pas. Dans vos questions périodiques demandez aux usagers de la forêt ce qu’ils en pensent.
Si vous n’êtes pas convaincus de cette destruction allez voir entre Coye-la-Forêt et Orry la ville pour vous faire une idée.
J’espère recevoir une réponse chiffrée : nombre d’arbres et de mètres cubes abattus par essence, nombre d’arbres replantés et essence, surface déboisée.
Merci d’avance