Inauguration de composteurs collectifs
Samedi 14 septembre
Les déchets organiques d'origine végétale que nous jetons dans la poubelle grise – épluchures de fruits et de légumes, feuilles de salade et cosses de petits pois, peaux de bananes et trognons de pommes… – sont composés de 90 % d'eau. Or les poubelles grises sont collectées pour être dirigées vers le grand incinérateur du centre de traitement de Villers-Saint-Paul (SMVO : Syndicat mixte de la vallée de l'Oise). Brûler de l'eau, c'est quand même bête ! Surtout quand on sait que les 10 % restants, une fois décomposés et transformés par le biais du compostage, constituent une matière première du plus grand intérêt pour enrichir les sols dans les potagers et les jardinières.
Ainsi, excellents fertilisants naturels, les éléments végétaux que nous mettons inconsidérément dans la poubelle grise ne doivent pas être considérés comme des déchets, mais bien au contraire comme une ressource à recueillir précieusement. Les déchets organiques, qui pourraient être facilement transformés en amendement, représentent encore en moyenne annuelle près de 200 kilos par habitant de notre territoire. Certes les chiffres en la matière, très lentement, évoluent dans le bon sens : 241 kg/hab. en 2014, 234 en 2015 et 213 en 2016 (rapport d'activité du service Déchets de l'ère cantilienne). Mais ça reste un gaspillage énorme !