J’aime les isthmes de Panama ou de Corinthe, mais je hais les horreurs que le suffixe «-isme » a provoquées. Je ne crains rien du parallélisme, du secourisme, du cyclisme ou du charisme, quoique déjà… mais je reste transi de stupeur devant ce que le capitalisme a fait au capital, à ses intérêts et principal, foi d’animal, ou devant la manière dont le communisme a détruit le sens commun des masses populaires. Toutes les terreurs et les deuils de l’Histoire se sont empalées sur les pointes noires des «-ismes » : les schismes fratricides, les intégrismes sanglants, les nazismes, les racismes, les esclavagismes et le sournois et perpétuel sexisme. Nous savons aussi les ravages à l’échelle individuelle des rhumatismes inflammatoires, des anévrismes cérébraux, des paludismes, de l’alcoolisme et autre tabagisme.