Catégorie: "Entretiens-Portraits"
Il ne finit pas de nous étonner, Maurice Delaigue ! Trois ans après avoir publié un ouvrage sur les charmes du village et de la forêt qui l’entoure, « Coye… de fil en aiguille* », son désir d’écrire ne s’est pas émoussé. Ce samedi 23 juin, il réunit au Centre culturel ses amis et connaissances pour leur présenter une nouvelle œuvre : « En cascade ».
La salle 3 est bien remplie et, avant que l’écrivain ne parle — pendant qu’il dédicace le livre aux côtés de son fils François —, ses amis échangent joyeusement, contents de se retrouver grâce à lui en ce bel après-midi de juin. Les lieux sont agrémentés par une exposition des tableaux de Kim dont les oiseaux, tendres, rassemblés sur la branche, illustrent aussi le livre présenté. Avec eux le lecteur goûtera au plaisir d’une pause ou d’une évasion.
51e Salon des Beaux Arts
Art contemporain
Samedi 26 novembre, le vernissage
La tempête s’est annoncée par un petit coup de vent sur l’affiche et le carton d’invitation : Art contemporain, pouvait-on lire. Et les œuvres reproduites du peintre Nicolas Nief et du sculpteur Alex Labejof ne faisaient pas mystère de ce qui attendait le visiteur du salon : on entrait résolument dans le non figuratif.
Le hall du Centre culturel ouvrait la voie à ceux qui se rendaient au vernissage samedi en fin d’après-midi : Trois sculptures d’Alex Labejof arrêtent le regard, compositions de pierre et de métal en forme de totems, ainsi que qu’une forme plus ramassée dont la masse de marbre vert peut suggérer la tête d’un poisson vidée de son œil — ah ! la manie de se référer au figuratif ! Les toiles de Nicolas Nief suivent ensuite le chemin qui mène à l’exposition elle-même : avec les couleurs toniques de formes planes juxtaposées, le visiteur se prépare ainsi à découvrir le 51° Salon.
Cérémonie d’ouverture
Un moment magnifique ! Vendredi 3 juin, 300 enfants sur le stade, les deux écoles réunies, Centre et Bruyères, aux couleurs de huit pays, enseignants, professeur de sport, parents, maire et maire-adjointe, conseillers municipaux. Tous rassemblés autour du projet, faire vivre les Jeux Olympiques à Coye-la-forêt, comme un prologue à ceux qui se dérouleront l’été au Brésil.
Blanc la Grèce, vert les USA, orange le Kenya, jaune l’Australie, bleu la France, noir la Chine, violet le Royaume-Uni, rouge le Brésil. La fête des couleurs un gris matin de juin. Chaque athlète arbore la couleur de son équipe, un même tee-shirt pour tous, enseignants et encadrement inclus. Sur la pelouse bien verte du stade c’est une vraie joie pour les yeux.
Quand on croise Geneviève à Coye-la-forêt il faut saisir sa chance. L’arrêter dans sa course entre Paris, le Togo ou l’Amérique du Sud... Et l’écouter. Elle a beaucoup à offrir en ce moment, comme le récit de ses expériences de bénévole auprès des plus pauvres, en France et à l’étranger. Les associations caritatives, si sollicitées aujourd’hui par l’afflux des réfugiés de guerre, elle les connaît bien, pour avoir milité d’abord à ATD Quart Monde, puis depuis plus de 15 ans au CCFD-Terre Solidaire. Coye29 a souhaité l’entendre. Et cela tombe bien car, justement ce qu’elle aime, Geneviève, c’est informer et transmettre.
Coye29 : Par quelle voie, Geneviève, es-tu devenue bénévole militante dans cette association ?
— Je le dois d’abord à mon père qui m’a appris, toute petite, à respecter l’autre et à partager. Et puis à une rencontre aussi, à l’adolescence, qui m’a fait découvrir le texte de l’Évangile. J’étais baptisée, on baptisait tout le monde pendant la guerre, mais je ne connaissais rien de la religion. Alors les Évangiles ont été une révélation. Eux seuls comptent pour moi, la façon dont Jésus s’est comporté, vouloir être homme avec les autres hommes, son accueil et son respect de tout homme et particulièrement des exclus de la société de son temps, son souci de la dignité et surtout de la justice. Je ne supporte pas l’injustice. C’est l’injustice qui m’a mise en marche et l’Évangile m’a éclairée.
Pour mettre en valeur l’excellence, promouvoir la philosophie en tant que discipline et valoriser la section littéraire de la Terminale, le rectorat d’Amiens a créé les prix de la meilleure copie de littérature et de philosophie. C’est ainsi que Madame Valérie Cabuil, recteur, a remis le 23 juin le prix de la meilleure copie de philosophie à quatre étudiants de Picardie, un pour chaque série du baccalauréat général 2014 (S, ES et L) et un pour la série technologique. Le 20 avril, elle avait honoré quatre étudiants de la série littéraire du prix de la meilleure copie de littérature (un premier prix, un deuxième et un troisième prix avec deux ex-æquo).
Fait exceptionnel, c’est une même étudiante de série littéraire qui a obtenu le prix de la meilleure copie dans ces deux disciplines. Il s’agit d’une jeune fille de Coye-la-forêt, Jeanne Sire, ancienne élève du lycée Jean Rostand de Chantilly, qui a obtenu son baccalauréat littéraire en juin 2014 avec la mention Très Bien et, excusez du peu, 19,5 de moyenne.
Le nouveau livre de Maurice Delaigue
À Coye-la-forêt, tout le monde connaît la passion de Maurice Delaigue pour l'écriture puisqu'il a déjà publié une douzaine d'ouvrages, fruit de ses recherches sur l'histoire et la géographie de la région, ou souvenirs de son passé de résistant. Dans ce nouveau livre "Coye... de fil en aiguille", le fil qu'il invite le lecteur à saisir aujourd'hui est tout autre. Où conduit-il? Dans les pas d'un promeneur infatigable qui va de-ci de-là, traverse la forêt, suit la Thève, longe les étangs et s'attarde sur l'histoire de ce village devenu le sien en quarante ans de pérégrinations dans ses rues, ses chemins et ses alentours. Pas d'itinéraire tracé à l'avance, simplement les errances de la pensée quand on la laisse aller au gré de son humeur, de sa curiosité et de sa rêverie : elle s'attarde sur une plante rare, regarde vivre les hommes, évoque un souvenir ou encore réfléchit au bonheur.
il fait un temps magnifique ce dimanche 7 juin et on sent comme un air de vacances : la brocante sonne l'approche de l'été. Lunettes de soleil pour tous et concours de chapeaux : la paille bien sûr, rigide comme celle du canotier, ou souple, en vagues autour du visage, la casquette, le foulard, le bob... Vacances car la gaieté est là. On vient à la brocante pour faire des affaires mais surtout pour les rencontres. On s'interpelle, les enfants rient, essaient les vélos, partent à la recherche des jouets.
Les vendeurs attendent, l'oeil attentif au chaland qui s'arrête et qu'il faudra décider. Parfois un peu las, ils quittent leur stand et vont bavarder avec les voisins. Il y a le vendeur organisé, celui qui a monté une table, disposé une belle nappe, installé fauteuil et parasol ; le dilettante imprudent qui laisse ses objets précieux sur une bâche. Il y a le solitaire qui s'ennuie, celui qui est venu en famille, le père, la mère, les enfants, les cousins... il y a même le vendeur associatif dévoué à la cause : La Sylve et Note tiennent aussi un stand.
49° Salon des Beaux-Arts
Quand le quotidien est étouffant ou les perspectives un peu grises, la rencontre avec l’artiste peintre plasticien est une bouffée d’oxygène. Ses tableaux ont imposé la couleur au parcours du visiteur du Salon, toile sur laquelle s’avançaient avec grâce les courbes des sculptures de Guy Geymann, point d’ancrage abstrait d’où la promenade pouvait se poursuivre ailleurs, puis revenir.

Malgré un temps maussade, les amateurs d’orgue se sont déplacés nombreux pour assister à un récital d’orgue du jeune organiste américain John Walthausen.
Au programme, des œuvres de Dietrich Buxtehude, Johann Sebastian Bach et son fils Carl Philipp Emanuel, trois compositeurs parfaitement adaptés à la facture de l’orgue de Coye-la-forêt.
Cet interprète talentueux, grâce aux couleurs des timbres qu’il a choisis et à la légèreté de ses ornementations, nous a particulièrement fait apprécier la richesse des différents jeux de cet instrument dans les onze variations de la « partita sopra » Sei gegrüsset, Jesu gütig BWV 768 du Cantor de Leipzig. Quant au Prélude et Fugue BWV 548 en mi mineur, c’est au contraire la virtuosité de John Walthausen qui nous a impressionnés.
La fine sonate de Carl Philipp Emanuel pâlissait évidemment un peu entre deux morceaux de génial caractère, mais le Praeludium du maître Buxtehude avait dès le début introduit le climat de ferveur nécessaire à une écoute recueillie et attentive.
J-S Bach et l’orgue exceptionnel coyen ont donc une fois de plus comblé nos oreilles. Merci à John Walthausen à qui nous devons un plaisir musical subtil et profond. Merci aussi à l’association NOTe et à son président Marc Adamczewski à qui nous devons ce beau récital.

Du 6 au 31 octobre 2012L’exposition n’est pas une avant-première du Salon des Beaux-arts. Pas de catalogue, pas de projecteurs ni d’installation particulière. Juste quelques toiles d’un homme qui se promène dans Coye, qui regarde les autres et qui aime peindre. Il choisit des visages qui lui parlent. Comme c’est un habitué de la bibliothèque, Agnès Bouchard lui a offert d’exposer ses toiles à côté des livres, là où il y a un peu de place. Et les lecteurs en visite, nous avons été ravis. D’abord de découvrir ces portraits de gens de Coye que nous rencontrons souvent : visages d’enfants, l’œil bleu et pétillant de monsieur le maire, la force des traits de monsieur Dhuicque… Un monde qui nous est familier, revu par le peintre.
Ravis ensuite de rencontrer le peintre. De faire connaissance avec un homme qui montre pour la première fois ce qu’il crée, tout simplement.
POSE DE LA PREMIERE PIERRE DE LA RESIDENCE DE COMMELLES
Urbanisme, logement, voirie, Entretiens-Portraits Réagir »
RENCONTRE AVEC PHILIPPE VERNIER lundi 2 juillet 2012
Sept ans ! De 2005 à mai 2012, c’est le temps qu’il a fallu pour que démarre enfin le chantier de construction de logements collectifs sur la route des étangs. Chacun peut donc voir maintenant les palissades derrière lesquelles les ouvriers travaillent à l’édification de la première tranche du projet, près du garage du Sauteur.A cette occasion, coye29 a rencontré monsieur Philippe Vernier, maire de Coye-la-forêt, qui a volontiers accepté de rappeler l’historique du projet.
De 2005 à 2007, un projet se monte
L’idée est venue en 2005, explique-t-il, quand un promoteur se présente en mairie comme potentiel acheteur du Garage des étangs. Son projet, après un regard sur le POS (plan d’occupation des sols) : construire trente logements. Mais, comme il souhaite dépasser le COS (coefficient d’occupation des sols), Philippe Vernier s’y oppose et prend contact avec Oise Habitat. « Il y avait, à l’époque, 207 logements dits sociaux. Seule la résidence Sous le roncier, qui date de 1991-92, offrait des logements dits de type intermédiaire. En conséquence, j’ai jugé intéressant de profiter de l’opportunité de la vente du garage Citroën pour développer ce type de logements à Coye-la-forêt. »