Catégorie: "Olivier Sa Muse"
ne cavalcade de tabourets fringants,
Des chants de gorges sombres,
Du sang et de l’encens,
Et la victoire sublime de la vertu sur la vie.
Une longue histoire d’hommes qui sombrent
Dans la misère et la furie,
Et la victoire stupide de la folie sur la vie.
La nuit des temps fait de l’ombre
Et cache le déshonneur et la honte des vengeances inassouvies.
La femme n’est qu’un petit moment de présent
Qui n’attire que mépris pour la vie qu’elle défend.
l y avait des lumières et des couleurs qui bougeaient ce soir,
Derrière la Lucarne.
Il y avait des rires et des chants,
Et les cris des gens qui se prenaient à rire aux gaudrioles,
Ecrites pour qu’on rigole,
Pour que les gens se marrent des riches bourgeois stupides,
Des vieilles maquerelles cupides,
Et d’avides godelureaux qui se ravissent
De monter sur des femmes comme taureaux sur génisses.
Il y avait des rires d’enfants, derrière la Lucarne,
Pris aux jeux brillants des acteurs, par l’enthousiasme et la chaleur,
De cette bande de copains aux joyeuses couleurs
Qui ont porté ce soir sur leurs ailes la pièce de Machiavel.