Au moment où l'on mettait les drapeaux en berne,
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Le 14 Juin 2014.
Dans la salle 3 du Centre culturel de Coye, nous nous sommes retrouvés autour de Nathalie sereine et souveraine, de Marie-louise, à la veste slavo-uzbéko-mongole rutilante, et de David, toujours fringant, qui, ce soir non plus, ne manquait pas de punch (facile !) L’annonce de douceurs et de boissons délicieuses avait même attiré quelques mouches de gauche. Le vent se faisait frais et agaçait la porte ouverte.
Nous étions là, ceux de la vieille garde, les grincheux, les sans-gloire, ceux qui se savent tellement battus d’avance aux élections qu’ils ont même du mal à voter pour eux-mêmes. Cette salle 3 est d’une tristesse insondable, genre réfectoire pour enfants battus ou, pire, simple salle de classe des années 80. A croire que le côté « polyvalent » décourage toute activité culturelle pour rester ouvert aux autres. Tristesse que nous refusâmes de partager.
Jean-Claude Gillet, Censor Librorum...
Vie de l'association, Tribunes Libres, Mots d'humeur Réagir »
Avons-nous été paresseux ? Non. Censurés.
Comme notre premier article n’avait pas reçu de blanc-seing à cause de son caractère politique, nous prenons le plus grand soin depuis pour rédiger un texte résolument bénin de façon qu’il obtienne l’imprimatur de la commission Communication. Notre but : informer les Coyens des nouveaux articles parus dans le blog. Ce ne peut être de première fraîcheur évidemment - à l’inverse des informations que vous lisez sur le blog - car l’article doit être remis à la commission le 10 du mois précédant la distribution de la Lettre.
Pour la Lettre de mars, nous annoncions nos articles récents - conférences sur l’addiction à internet - et nous vous informions que le compte rendu de la réunion sur la vidéosurveillance serait bientôt en ligne.

Le projet d’équiper Coye-la-Forêt d’un système de vidéosurveillance semble répondre à une augmentation des dégradations sur les bâtiments publics et des actes de délinquance. Mais cette volonté de sécurisation suffit-elle à justifier l’installation de 12 caméras? Le dispositif exceptionnel qui sera mis en place est-il proportionnel aux préjudices occasionnés ? L’efficacité escomptée justifie-t-elle le coût engagé ?
Si chacun a droit à ce que l’Etat assure la sécurité de sa personne et de ses biens, chacun a également droit à ce que l’Etat respecte ses libertés fondamentales et sa vie privée. Or les nouveaux progrès technologiques en matière de vidéosurveillance posent de manière renouvelée le problème de la conciliation de ces droits fondamentaux.
C’est pourquoi l’association « Ensemble pour Coye » organise un débat sur le projet de vidéosurveillance à Coye-la-Forêt, samedi 31 janvier 2009 à 16hoo, au centre culturel, salle 3.