La foire aux cancres
Lors de la réunion publique organisée par M. Deshayes le vendredi 21 mars, on nous a montré un site internet attribuant des notes aux municipalités, prétendument en fonction de la gestion de leurs finances.
Ouah ! Impressionnant ! M. Vernier obtient la note de 19/20. Mention très bien avec les félicitations du jury. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Quels sont les critères retenus pour attribuer telle ou telle note et dire si un maire est "économe", "raisonnable" ou "dépensier" (selon les termes utilisés en l'occurrence pour désigner les bons et les mauvais élèves) ?
Sur le site en question, il nous est expliqué que « la note est calculée sur le niveau des dépenses par habitant en comparaison avec les autres communes de même taille ». Il n'est tenu aucun compte des recettes de la commune, et notamment de leurs provenances. Il n'est pas fait non plus de différence entre dépenses de fonctionnement et dépenses d'investissement. À ce tel degré de simplisme, le rapport entre les dépenses communales et le nombre d'habitants n'a tout bonnement aucun sens : il indique seulement si une ville est riche ou pas, mais nullement si les fonds publics sont bien gérés ou s'ils sont dilapidés.
Archives pour: "Mars 2014"
Soutenu pendant sa campagne par Philippe Vernier dont il fut l'adjoint durant treize ans, accompagné par douze conseillers municipaux sortants, François Deshayes, élu avec une confortable majorité, devient donc le nouveau maire de Coye-la-Forêt.
d’apès l’œuvre de Michel Tremblay
Adaptation et mise en scène de Christian Bordeleau
Michel Tremblay, adapté et mis en scène par C. Bordeleau, en trois actes, nous plonge dans cette lointaine province du Québec, et nous embarque dans un voyage à rebrousse temps ! Un duo intronise deux monologues en point d'orgue...
Johnny Mangano et ses chiens savants avec Dominique Holier et Christian Bordeleau
Dans cette valse, point de mélancolie, mais beaucoup d'ironie. Au premier temps, les pirouettes canines d'un duo, mené par Johnny nous font penser que l'on fait le bon choix. La soirée sera belle, Dominique y est séduisante, Christian affreusement charmant. C'est grinçant, amer, comme dans le polar des années trente. Cela sent bon le cabaret, les loges misérables où le succès n'est qu'illusion !
J’étais au Centre culturel ce dernier samedi, venue pour la poésie.
Rémy Chevillard y avait imaginé une soirée chaleureuse pour dire sa passion de la poésie : « Pages célèbres, poésie à la carte ». Nous n’étions pas assis dans les gradins – ces gradins que tu avais voulus, Claude, dont tu voulais avec obstination qu’ils ne soient jamais démontés, tant te semblait indiscutable la vocation de la salle – mais sur la scène aménagée en décor de restaurant : petites tables recouvertes de nappes blanches, vin et cidre à notre portée, recueils de poésie laissés là. Le diseur de poésie devant nous, ou assis familièrement à une table. Et sont venus alors les grands textes de notre littérature. Ceux que tu aimes, ceux dont tu as enseigné, avec une ferveur que tu communiquais à tes élèves du lycée de Chantilly, la beauté et la force. Baudelaire, Mallarmé, Hugo, Rimbaud, Apollinaire… et Nerval en compagnie duquel tu travaillais encore récemment. Pensant à toi qui luttais pour vivre, j’ai écouté, émue, recueillie « El Desdichado » :
Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie…
Il y a trois ans que Mme Delvigne a fait un legs d'une valeur d'environ 700 000 € à la commune de Coye-la-forêt, lequel a été accepté par le Conseil municipal du 18 février 2011. Et voilà que subitement, resté assez confidentiel jusqu'à présent, le sujet intéresse les médias ! Voilà que notre modeste village fait soudain et simultanément l'objet d'un article dans Le Parisien et d'un reportage sur France 3.
Que se passe-t-il donc en ce mois de mars 2014 ?… Ah, mais c'est bien sûr ! Les élections municipales ! M. Vernier, maire sortant, se retire de la vie publique, mais laisse les rênes à son adjoint M. Deshayes ainsi qu'à douze de ses anciens conseillers municipaux. Face aux listes d'opposition qui se constituent, le maire tient à apporter sa caution et son soutien aux membres de son équipe qui prennent le relais de sa politique. Donc un peu de promotion sera la bienvenue. Il faut montrer aux Coyens que la liste a des projets d’importance. Et que le financement est tout trouvé.
Tout cela ne tirerait pas à conséquence si l’information n’était honteusement tronquée et malmenée, et par la presse et par le maire.