Dans le compte-rendu du conseil municipal du 26 septembre qui est fait sur le blog Coye29, sont rapportées les paroles de M. le maire à propos des peupliers : "Je souhaiterais que les personnes soient moins idéalistes, et j’ai du mal à accepter que l’on me traite de massacreur, car je suis sensible à ce lieu près duquel j’ai passé ma jeunesse".
Il est nécessaire de refaire un petit historique sur le sujet, précisément au moment où certains préfèreraient oublier le déroulement de l'affaire ou mieux encore l'effacer : sur le même blog Coye 29, (et nous savons que le maire et nombreux parmi ses conseillers en sont les premiers lecteurs), dès le 3 septembre paraissait un article intitulé "Sauvegardons les peupliers du chemin des Vaches", en réaction immédiate à l'annonce parue dans La lettre de Coye quelques jours auparavant. Cet article écrit dans l'extrême urgence, puisque les peupliers étaient censés être abattus dans le courant du mois, ne présentait aucun signe d'agressivité ; sous forme d'une lettre ouverte à M. le Maire, il lui était demandé, en tant qu'il en est le gardien et le dépositaire, de tout faire pour préserver le patrimoine de Coye-la-Forêt et renoncer à l'abattage des 116 magnifiques peupliers du chemin des Vaches qui pouvaient encore vivre sans problème pendant plusieurs décennies.
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Il y a un chemin dans Coye-la-forêt… ou plutôt il était un chemin d’autrefois, chemin de terre sans prestige à la périphérie du village. La terre était marécageuse en ce lieu qui portait d’ailleurs le nom de « marais ». Après le lavoir, le chemin tourne à gauche et le promeneur étonné découvre une allée bien rectiligne, car les anciens habitants l’avaient conçue, dès le XVII° siècle, comme une allée d’embellissement, ainsi que sa sœur jumelle dessinée face au château. Et pourtant on a appelée cette allée chemin des Vaches, ce qui n’est pas vraiment glorieux, mais c’est sans doute pour lui rappeler ses origines modestes de voie utilitaire. La ferme est tout près et des troupeaux devaient l’emprunter pour aller vers les pâtures.
Comment embellir un chemin, sinon en y plantant de beaux arbres ? Des peupliers l’assécheraient et le rendraient propice à la promenade, ombreuse, murmurante… Un peu de fraîcheur, l’été, serait bienvenue.
Conseil municipal du 26 septembre 2014
Cette fois-ci, l’heure n’est plus au football comme en juin, mais à la gravité.