Ô combien de penseurs, prophètes et philosophes sont partis solitaires sur la mer de la réflexion, brouillards des certitudes, embruns des convictions, ô combien de journalistes et d’écrivains célèbres ont pris la plume comme on prend la mer et sont tombés, bouche-bée, sur les récifs du doute et les brisants acérés du désespoir ! Les beaux discours coulent à pique. Les voilà perdus dans ce monde cruel à s’emmêler les phrases et se mélanger les stylos pour cacher leur ignorance. Ah là, ils sont forts pour allonger les mots, brouiller les sens, tortiller les raisonnements afin d’enfumer le client sur la marchandise. Ils nous parlent de l’Homme, cet être de devoir, lui offrant la déclaration de ses droits comme celle de ses impôts. L’Homme : le sommet de la pyramide de la faune et de la flore. L’Homme, le citoyen, l’électeur, le consommateur, l’usager, le justiciable, l’handicapé, l’étudiant, l’ouvrier, le cadre, le chef d’entreprise, sans oublier le général, le ministre et le président…
Archives pour: "Octobre 2016"
Vendredi 30 septembre
Conseil de rentrée, quelques places vides dans le cercle des conseillers…
Côté public : deux personnes.
Monsieur le maire souhaite la bienvenue à tous et, en introduction, annonce les sujets sur lesquels le conseil aura à travailler pendant les mois suivants : les travaux de la halle des sports, l’éclairage public, la voirie, ainsi que le projet cœur de ville. En ce qui concerne ce dernier point, il ajoute : « Nous prendrons trois mois de plus pour affiner les choses sur le plan financier. Nous reverrons la question en février au moment du débat d’orientation budgétaire. »
Satisfaction dans la foule ! Depuis un mois, le Comité de sauvegarde de l’école du centre est en action. Il a recueilli plus de 400 pétitions contre le projet, a discuté avec les habitants, a enregistré des commentaires sur le blog Sauvons l’école du Centre et sur Coye29. Par ailleurs, le projet ne fait pas l’unanimité, ni au sein du conseil municipal, ni même parmi les conseillers de la liste majoritaire. Il est donc logique qu’un nouveau délai de réflexion s’impose. Rendez-vous en février, et peut-être en mars si le projet est soumis au vote, mars étant le mois où le budget est voté.
Dix points sont à l’ordre du jour, dont huit soumis à l’approbation du conseil. Le record de brièveté du conseil a sans doute été battu : à peine quarante minutes. Un minimum de questions ont été posées, les huit points votés à l’unanimité.
Association Convivialité
Dimanche 25 septembre 2016
« Jour de fête », ça inspire d'abord la nostalgie. On se dit : tiens, il y aura le vélo du facteur, le manège, les gamins en culottes courtes, le mât de cocagne, la séance de cinéma. Pas tout à fait !
Mais c’est quand même une fête avec musique, bonne chère, sport et jeux.
En bordure de stade, Convivialité a tout organisé.
Le matin, place aux sportifs ! Marcheurs, coureurs, cyclistes. Un parcours en forêt les attend, une chasse au trésor jalonnée de repères et d'indices à découvrir. Au stand, on vient chercher le matin sa carte d’état major et sur la table attendent les coupes pour les meilleurs. « L'année dernière, dit Karine, coiffée du casque de cycliste, on est arrivés seconds sur le parcours en famille. Cette année, à mon avis, on sera les premiers. J’espère qu’on aura la coupe.»
Dans la lettre de Coye-la-Forêt d'octobre, à propos du "projet cœur de ville", François Deshayes rappelle "le droit de chacun de s'exprimer" - et il est vrai que la liberté d'expression est dans notre démocratie un droit fondamental - mais il ajoute "à condition que les informations données soient justes et pas seulement destinées à susciter suspicion, polémique et désinformation".
Et bien non ! Car si la liberté d'expression est un droit inscrit dans la Constitution, elle est sans autre limite que l'interdiction de diffamer ou de porter atteinte à l'ordre public. Elle s'accompagne également d'un droit de réponse si les propos tenus sont infondés ou erronés. Si c'est le cas, M. Deshayes doit dire clairement sur quel point précis il y a un problème. Il ne peut pas à la fois déplorer les rumeurs et ne rien écrire dans La lettre de Coye pour les contrecarrer. Il ne peut pas nous accuser de faire de la désinformation et ne pas répondre aux questions qui lui sont posées : il pourrait ainsi lever les doutes qui se font jour et qui s'expriment ici ou là.