Rencontre avec Frédéric Malet
51 ans
5 enfants
Marié
Animateur territorial à Conflans-Sainte-Honorine
Coye29 : Frédéric, quel est ton parcours ?
Je suis originaire de Rouen, du pays de Caux où j’ai passé mes 15 premières années. Mes racines normandes me font apprécier la campagne, la forêt, l’ambiance des fermes. Mon père était un pur produit « EDF » avec une vraie conviction de l’importance du service public.
J’ai bénéficié enfant des actions éducatives de l’éducation populaire. Plus tard j’ai pris en charge des colonies pour des enfants pupilles de la nation.
C’est là que j’ai trouvé ma profession. Je me suis formé pour devenir encadrant de structures scolaires, directeur de centre de loisirs. J’ai mis en place des projets éducatifs qui concernent tous types d’enfants, notamment pour favoriser l’inclusion des enfants avec handicap dans des structures régulières.
Coye29 : Quand es-tu arrivé à Coye la Forêt ?
Je suis arrivé à Coye la Forêt il y a 15 ans pour démarrer une nouvelle vie avec Cécile. J’ai apprécié ce village pour sa verdure et sa tranquillité. C’est un cadre idéal pour élever des enfants.
Coye29 : Tu te présentes sur la liste de gauche aux municipales depuis plusieurs mandats. Quelles sont tes convictions ?
Si je suis sur une liste politique, c’est que je crois à l’action de chacun pour s’impliquer dans la vie publique. Personne ne doit être exclu des cadres de réflexion et de décision. Cela implique aussi de sortir de notre entre-soi.
J’ai travaillé avec des élus de droite et de gauche à Conflans-Sainte-Honorine mais j’ai été convaincu par la gestion de cette ville par l’équipe de Michel Rocard. Cette équipe mettait en avant le dialogue, l’autogestion.
Je suis pour cette façon de réconcilier une image « moderne » de la gauche et l’économie de marché. Les salariés étaient acteurs et portaient leur « projet d’entreprise ».
Mes convictions de gauche se retrouvent dans ce mode de pensée qui consiste à donner à l’homme plus de temps libre pour la culture, le bénévolat associatif et lutter contre le consumérisme.
Concrètement je suis inquiet par le phénomène de privatisation actuel, par le dénigrement des fonctionnaires. Je suis pour un service public de qualité.
Coye29 : Quel est le ou les dossiers que tu comptes soutenir activement ?
Je souhaite avant tout que l’on soit à l’écoute des jeunes de notre village. Ne pensons pas pour eux pour proposer des actions mais organisons des concertations. Par exemple le conseil municipal des enfants doit être revalorisé et repensé. Appuyons-nous sur l’expertise d’organismes tels que l’ANACEJ (Association nationale des conseils d'enfants et de jeunes).
Un des dossiers qui me tient à cœur est de pousser la candidature de notre commune à devenir « ville amie des enfants ». Une ville amie des enfants, en partenariat avec l’UNICEF, est une collectivité qui s’engage, sur des thèmes précis, à monter des projets en direction des 0–18 ans. Cela veut dire également s’engager pour la défense des droits de l’enfant.
L’isolement des personnes âgées est aussi un sujet qui me préoccupe.
Coye29 : Frédéric Malet souhaite qu’il y ait une réelle adéquation entre sa vision de la société et ses démarches au quotidien. Le Grenelle de l’environnement de 2007 n’est pas resté lettre morte pour lui. Il est convaincu que l’on peut concilier l’intérêt économique et l’intérêt de l’homme.
S’il était un tableau, il serait « Le jardin de l’artiste à Giverny » de Claude Monet. Quoi de plus éloquent pour choisir de vivre en harmonie et cultiver son propre jardin ?
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