QUAND LES RÊVES DEVIENNENT IMAGES
Samedi 13 octobre 2012
Pour la programmation des Mots en l’Aire, les bibliothécaires de l’Aire cantilienne ont choisi cette année les chemins du rêve et de l’imaginaire A Coye-la-forêt, Agnès Bouchard a invité un illustrateur pour animer un atelier destiné aux enfants. Lionel Brouck est dessinateur de presse et ses créations illustrent les ouvrages pédagogiques des éditions PEMF. « Rêve », son premier album pour enfants sur un scénario d’Emilie Malfet, aux Editions Grafouniages – http://grafouniages.free.fr – était donc le meilleur choix pour cette journée, point d’appui pour quelques heures où le crayon a toute liberté de tracer les contours des rêves… et des cauchemars.
Sur les tables de bridge de la salle 3, des feuilles, des crayons, des feutres. Une quarantaine d’enfants sont venus, de 4 à 10 ans. Attentifs, heureux, tout à leur désir de dessiner et fascinés par le feutre noir de Lionel Brouck qui court sur les grandes feuilles du « tableau blanc ». Que dessine-t-il ? Les rêves des enfants. Il met en images les cauchemars, les monstres ou autres créatures perturbatrices du sommeil. Et un dialogue s’installe. Lionel s’adresse aux enfants avec le plus grand respect, attentif à leurs paroles, on sent qu’il les considère en tant que personnes, non comme des petits auprès desquels on parle parfois en bêtifiant ! En confiance, l’enfant décrit sa chambre, la lampe, le placard… et le monstre. L’expression est libre, facile, spontanée. Peu à peu, sur le tableau les personnages terrifiants de la nuit prennent forme et se montrent au grand jour sous le trait assuré de Lionel qui dessine à la demande de l’enfant et suit son imaginaire.
A leur tour les enfants créent leurs propres dessins, puis vont les montrer. Les créations seront affichées sur les placards de la salle 3 pour une « exposition de rêves » que les parents seront curieux de découvrir.
L’après-midi se termine sur un goûter préparé par Agnès. Friandises, boissons, gâteaux, c’est la fête ! Lionel Brouck dédicace des albums, heureux des échanges avec les enfants qui ont été très réceptifs à ce qu’il leur proposait et se sont livrés avec facilité au plaisir de dessiner, d’inventer, de créer.
Au prochain cauchemar, n’oubliez pas, on dessine !
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