La Mécanique du hasard
de Catherine Verlaguet
Mise en scène Olivier Tellier
Imaginez une montagne sacrée où serait enfoui un trésor, ajoutez de monstrueux lézards à pois jaunes, aux yeux rouges, aux morsures mortelles. Entendez des histoires d'amours contrariées, d'amitiés faisant fi du temps et des genres, d'une malédiction qui se transmet sur des générations.
Là, posée au milieu de nulle part, dans un désert de sable du Far-West, sous un soleil brûlant, une vieille carcasse de frigidaire sert de décor à deux comédiens acrobates et contorsionnistes bourrés d'énergie qui vont l'escalader et le retourner dans tous les sens pour nous raconter l'histoire de Stanley Yelnats.
Stanley Yelnats, malchanceux héritier de cette malédiction, est condamné à tort pour un vol dont il est innocent. Il est envoyé dans un centre de rééducation pour jeunes délinquants, encadré par des gardiens violents qui le maltraitent et harcelé par ses compagnons de détention. Contraint à creuser des trous dans un enfer de sable, en plein soleil, sans eau.
Dans cette violence, il s'acharnera douloureusement à chercher le trésor qui le libérera de cette malédiction transgénérationnelle, héritée d'un grand père voleur de porcs, puis de son père chercheur farfelu d'un traitement des odeurs de basket. Il cherchera et découvrira le trésor qui lui fera trouver son identité, l'amour et l'amitié au cours de ces épreuves.
Les deux comédiens — Fiona Chauvin et Guillaume Fafiotte — ont réussi à faire vivre tous ces personnages et ces événements soutenus par des jeux de lumières ingénieux, ils nous ont captivés et offert un beau conte sur les héritages familiaux à déterrer pour trouver sa propre identité.
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