Nasreddine
C’est ainsi que Nasreddine hérite d’une magnifique marmite…
C’est également ainsi qu’il triomphe des clients du café à qui il fait croire qu’il possède une souris savante qui peut commander à sa femme de préparer le repas…
« As-tu pensé à lui donner l’adresse » répliquera-t-il à un client furieux de ne pas avoir réussi ! Devinez la ruse.
Il affrontera le sultan dans un pari audacieux : celui-ci est censé se réveiller le lendemain avec une marque sur la fesse droite. Nasreddine perd son pari avec le sultan mais gagne celui avec le vizir. En effet, avec le vizir, il a parié que celui-ci verrait le lendemain les fesses du sultan !
Nasreddine trouve un trésor dans son champ et demande à sa femme Khadidja de garder le secret. Celle-ci prononce la phrase consacrée à ses voisines : « Je vais te dire quelque chose mais ne le répète surtout pas ! ». Le « secret » va vite faire le tour du village et arriver jusqu’aux oreilles du sultan.
C’est curieux, cette situation nous paraît familière…
Vient encore l’histoire de l’âne, Nasreddine et son fils qui vont au marché, une vraie caricature. Nasreddine est sur l’âne, son fils derrière : « Comment, le vieux est sur l’âne, place aux jeunes ! » critique-t-on.
Alors successivement, le lendemain et les jours suivants, le fils montera sur l’âne ; puis les deux monteront sur l’âne, les deux porteront l’âne,
tout le monde ira à pied… Quoiqu’ils fassent, ils seront critiqués. La salle rit franchement.
Tiens, encore du déjà vu…
Retour en classe…
« D’accord, les enfants, vous avez aimé l’humour, les situations burlesques (un plateau contenant trois théières transformé en bateau), le jeu des comédiens… mais cette pièce délivrait-elle un message ? »
« Oui » répondent-ils en chœur « Ils ne faut jamais écouter ce que disent les gens ! »
Bien.
Le rideau peut tomber.
Merci au Festival Théâtral pour ce spectacle de qualité et à l’année prochaine !
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