Le 37e Festival théâtral ferme le rideau
Le dernier spectacle : La belle et la bête
Une très joyeuse fin de Festival ce lundi 3 juin avec les enfants : Michel Laliberté présentait aux enfants des classe primaires une adaptation du célèbre conte La Belle et la Bête. Un spectacle qui a plu à tous, à en juger par les réactions de la salle : alternance de rires et de silences inquiets — les pantomimes du père et de la sœur jalouse, la tête monstrueuse et la voix caverneuse de la Bête. Les nombreuses questions posées par les enfants à l’issue du spectacle témoignent de l’intérêt qu’ils ont eu pour la pièce. Avec patience et amusement les comédiens se prêtent au jeu et expliquent que c’est avec de l’entraînement que l’on arrive à changer très vite de costume, que les roses sur la façade du château ne sont pas de vraies fleurs et que oui, les comédiens s’embrassent sur la bouche pour de vrai !
Le bilan du Festival
La clôture du Festival avait eu lieu officiellement quelques jours plus tôt, le samedi 26 mai après la représentation de La Tortue de Darwin, de Juan Mayorga, par le Théâtre de La Lucarne. La troupe a été chaleureusement applaudie par un public fidèle, satisfait de découvrir ce texte original, satire humoristique et grinçante du monde tel qu’il va depuis la fin du XIXe siècle.
Après la pièce, c’est au tour de Jean-François Gabillet, président de l’Association du Festival théâtral, de monter sur scène pour annoncer un bilan provisoire de ces deux semaines de théâtre, après treize spectacles et seize représentations, et avant les onze matinées scolaires à venir.
« Nous avons eu, dit-il, de très bons échos de ce Festival, aussi bien des spectateurs que des compagnies. Celles-ci ont été enchantées par l’accueil du public de Coye-la-forêt et par celui de l’équipe de bénévoles qui les accueillent.
Au niveau artistique ce Festival a été très réussi, les recettes sont équilibrées, d’une part grâce aux subventions — elles n’ont pas diminué cette année, certaines ont même légèrement augmenté — d’autre part grâce aux dons, et bien sûr à la fréquentation. Cette année, le record a été battu dans la vente de cartes « Amis du Festival » : plus de 200 cartes, soit des spectateurs qui assistent au moins à quatre spectacles. Et l’on devrait dépasser, en nombre d’entrées, le record de 1996 qui avait été de 6474. Dans un bilan provisoire nous arrivons aujourd’hui à environ 6400 entrées. Il restera à affiner les chiffres après les matinées scolaires qui commenceront lundi.
L’équipe de régie conduite par Franck Martin a fourni un travail d’enfer — souvenez-vous des scénographies exceptionnelles de La Religieuse et de Marginalia (chaleureux applaudissements !)
La communication
Pour la promotion du Festival, les spectacles sont couverts par le blog coye29.com — articles et photos. En outre, cette année, trois films vidéo de quelques minutes ont été réalisés par La Monade Sagace, deux sont déjà visibles sur Facebook et You Tube. (Vous avez sans doute vu Mathilde et Samuel filmer plusieurs spectacles.) L’an prochain ils produiront un film complet.
Après quelques semaines de repos, certains d’entre nous iront en Avignon à la recherche de pièces pour le prochain Festival. En septembre, commenceront de nombreuses discussions pour aboutir à la future programmation, ainsi que la recherche de financements et toutes les démarches pour qu’un 38e Festival nous rassemble à nouveau dans cette salle. »
Applaudissements nourris et exclamations réjouies des auditeurs, heureux d’entendre un bilan si positif pour un Festival auquel ils sont attachés et qui ponctue joyeusement leur année.
La Monade Sagace
Un nom qui intrigue, une jeune entreprise, deux passionnés de cinéma à qui le Festival a confié le soin de développer sa communication au moyen de courts métrages d’abord, d’un film ensuite. Pendant trois semaines ils ont filmé les spectacles, les après-spectacles, les abords du Festival et interviewé des spectateurs.
Mathilde Gaillard et Samuel Zbynovsky ont créé leur entreprise il y a un an. Ils habitent la région et, par la création de films documentaires et promotionnels ils souhaitent « soutenir dans le Sud de l’Oise des projets qui ont du sens et qui portent un message ». Ce qui est le cas du Festival théâtral de Coye-la-forêt évidemment.
Pour voir leurs deux premiers films, aller sur le site Facebook du Festival ou directement sur You tube, ou suivez les liens :
Film 1 : Une rencontre locale pour un théâtre universel
Film 2 : Du Théâtre à la fabrique des fictions
Le site : http://www.lamonadesagace.fr/
Fin de partie sans tenue de soirée
Dans la douceur d’une nuit de printemps, autour d’un rosé bien frais et de préparations culinaires savoureuses, la soirée se termine avec le plaisir d’échanger sur les images, les rencontres, les textes, les mises en scène et les comédiens qui resteront en mémoire… La margelle d’un puits, la toile de tente déployée au-dessus de 250 têtes, le groove d’une batterie, des images qui flottent sur les grilles d’un couvent, des murs qui basculent… et une jeune femme en robe noire sur une méridienne de velours rouge…
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Merci Marie-Louise, à toi, Nathalie et tous les contributeurs, pour votre travail de suivi du Festival. Les rubriques et les photos nous font véritablement revivre tous ces moments passionnants qu’offre le Festival.
Une petite rectification toutefois (une seule!): dans la partie consacrée au bilan il faut lire “le record de 2016 qui avait été de 6474.” et non “le record de 1996 qui avait été de 6474.". En 1996 nous avions enregistré 3333 spectateurs.
Continuez à nous offrir toutes ces chroniques enrichissante et captivantes de la vie coyenne.