Archives pour: "Janvier 2020"
44 ans
Célibataire
Sans enfant
Attachée principale d’administration de l’État (adjointe au chef du bureau 4C de la direction de la sécurité sociale, juriste experte en matière de protection des données personnelles au ministère de la santé et des solidarités)
Coye29 : Isabelle, tu es connue des Coyens car tu te présentes aux élections municipales depuis plusieurs mandats sur la liste de gauche. Tu es actuellement une des trois personnes à représenter la liste de gauche au conseil municipal. Qu’est-ce qui t’a poussée initialement à t’engager dans la politique locale ?I.D. : J’ai été baignée dans la politique depuis toujours. Concernant les valeurs de gauche et de démocratie, elles sont ancrées dans ma famille dont une partie a dû fuir l’Espagne franquiste. Mon père avait huit ans quand il est arrivé à Coye-la-Forêt.
Les questions locales me passionnent. Avant d’obtenir le concours des IRA (qui permet de devenir attaché d’administration), j’ai travaillé dans des mairies comme secrétaire de mairie en tant que rédactrice territoriale. Ce sont des postes de terrain très polyvalents où l’on est confronté à des problèmes très concrets, que j’ai pu retrouver sous un autre angle lorsque, devenue attachée, j’ai travaillé pendant cinq ans à la direction générale des collectivités locales pour faire évoluer la législation au niveau national.
Marié
65 ans
Retraité (statisticien dans les ministères)
Coye29 : Bernard, tu es candidat aux élections municipales sur la liste de gauche. Est-ce la première fois ?B.K. : Oui, c’est la première fois, mais j’ai toujours voté à gauche, et, comme syndiqué, j’ai été plusieurs fois représentant du personnel.
Coye29 : Il y a longtemps que tu habites Coye-la-forêt ? Je suis à Coye depuis 1995 et à la retraite depuis deux ans. Quand je travaillais à Paris — j’étais statisticien dans les services statistiques des ministères —, entre les temps de transport et mon travail je n’avais guère le temps pour d’autres activités, mes liens avec la vie du village étaient limités.
Ça y est ! Chacun est parti en campagne.
Il fut une époque où je ne sais quelle lessive lavait "plus blanc que blanc" ; désormais tous les candidats sont "plus verts que verts". Il est grand temps ! On ne peut que se féliciter de cette évolution des mentalités et espérer que les promesses, bien qu'insuffisantes, seront suivies d'effet.
Et donc, plus vert que vert, chaque candidat se doit de reprendre à qui mieux mieux des mesures qui désormais, heureusement, sont évidentes pour une majorité de gens et qui de toutes façons, tôt ou tard, s'imposeront par la loi (introduction de la nourriture locale et bio dans les cantines scolaires, traitement des biodéchets, etc.) ; et de faire des promesses unanimement consensuelles, en tout cas sur le papier, comme par exemple planter des arbres. On ne peut que se réjouir si, désormais, au lieu d'abattre des arbres on décide d'en planter.
Mes chères amies, mes doux compagnons, gens de qualité et de pondération, je vous aime, mais… vous commencez à m’agacer singulièrement. Je respecte vos prises de position réfléchies. Je bénis vos atermoiements savants qui ont permis de ravaler les colères et de contrôler les violences. Mais ça ne suffira pas ! Le monde se craquelle sous les coups de boutoir des économies ravageuses du capitalisme ultralibéral. La planète brûle et je commence à ne plus pouvoir supporter les colibris. Vous vous souvenez de la métaphore élégante du sage Pierre Rabhi qui raconte que, un incendie dévorant la savane, les animaux réunis contemplent le désastre et s’étonnent des incessants allers-retours d’un colibri .
Il y a bientôt un an j’ai alerté la municipalité (courrier à monsieur le maire et conversation avec deux élus) sur l’aberration écologique et financière qui perdure depuis des années quant au raccordement direct à l’égout de la source située en forêt non loin de l’accès rue du Bois Brandin. Outre la privation d’un apport naturel non négligeable à la nappe phréatique, ce détournement contribue à augmenter le volume de l’eau traitée par la station d’épuration d’Asnières /Oise qui est facturé à la commune.
Comme dans bien d’autres domaines, je constate qu’il y a loin du discours écologique à sa concrétisation.
Mariée, 1 enfant
54 ans
Coordinatrice de projets humanitaires à l’étranger
Coye29 : Marie-Hélène, je t’ai rencontrée à la création de Solidarité Coye et je me souviens de toi quand tu es venue aux Trois châteaux rencontrer les premiers réfugiés qui venaient d’arriver. Tu rentrais d’une mission en Tchétchénie et tu apportais aux enfants des petits jouets et de quoi faire des coloriages. Tu avais été surprise de voir que ces petites filles venaient justement de Tchétchénie…
M.H.J : Oui, mes dernières missions pour Médecins sans frontières ont été la Tchétchénie et, plus récemment, le Congo Kinshasa.
Et tu reviens à Coye ! Depuis quand y es-tu installée ?
Je vis à Coye-la-forêt depuis 2004. Venant de Clermont-Ferrand, j’ai eu un poste à Paris et nous cherchions un logement pour nous rapprocher de Paris. Il se trouve que ma grand-tante avait une maison à Coye-la-forêt, qu’elle n’occupait pas, nous nous y sommes installés. Je ne connaissais pas du tout Coye-la-forêt, et je dois dire que ce village nous a happés, alors que nous sommes plutôt des « sudistes » ! Nous y avons trouvé de quoi nous ressourcer en dehors de Paris, la notion d’espace et d’arbres à explorer pour mon fils quand il était petit, sa sécurité, surtout quand il était plus jeune. C’est un lieu idéal pour les jeunes enfants, sécurisant, amical. Les liens se font facilement, il y a de l’humanité ici.
Pour moi, c’est tout sauf un village-dortoir, car même ceux que j’appelle les Parisiens, qui travaillent à Paris, s’investissent dans ce qui se passe dans le village. La cohabitation est naturelle et facile entre les anciens, dont les familles sont de Coye, et les nouveaux arrivés. Ce village vit par lui-même, il a une vraie identité.
Pacsé, un enfant,
60 ans
Retraité, ancien directeur d’un établissement social.Coye29 : Claude, depuis quand la politique t’intéresse-t-elle ?
C.L. Depuis longtemps…Dans les années 80, j’ai collé des affiches pour le PSU, puis j’ai été conseiller municipal dans la Sarthe de 1995 à 2001.
Je suis arrivé en 2008 à Coye-la-forêt, juste après les élections, j’avais demandé ma mutation car la région m’intéressait. J’ai été directeur de l’internat scolaire et éducatif des Trois châteaux pendant dix ans, jusqu’à sa fermeture, qui m’a consterné, comme tous ceux qui y travaillaient. Ce fut une période difficile mais l’important est qu’aujourd’hui les salariés aient pour la plupart retrouvé du travail.
Je viens de terminer à Coye-la-forêt mon premier mandat de conseiller municipal, et je souhaite poursuivre car ce qui m’intéresse, c’est de faire des choses concrètes pour le village.
Mariée, deux enfants
45 ans
Professeur des écoles.
Coye29 : Cécile, c’est la deuxième fois que tu te présentes aux élections municipales.
C.M. : Effectivement, je trouve qu’il est important qu’il y ait une opposition de gauche à Coye-la-forêt et je souhaite apporter mon soutien à Alain Mariage et à toute son équipe.
Tu as de solides attaches dans le village, je crois.
Ah oui ! Je suis née à Coye, j’y ai toujours vécu. Mon grand-père maternel est né à Coye. Mes grands-parents paternels étaient ouvriers et habitaient Saint-Denis. Suite à une annonce vue dans le journal, ils sont venus s’installer à Coye-la-forêt, dans une de ces maisons en pierre de Saint-Maximin dans le quartier autour de l’allée des Chênes, du Layon de l’enclave et du jardin d’enfants, qui bénéficiaient à l’époque d’un programme d’aide au logement.
Voter pour une liste, c’est bien, mais c’est encore mieux si l’on peut avoir une approche des candidats, savoir qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils aiment. Coye29 les a rencontrés. Voici le portrait de celles et ceux qui se présenteront aux suffrages des électeurs dans la liste conduite par Alain Mariage, ENSEMBLE POUR COYE-LA-FORȆT DANS UNE DYNAMIQUE DE GAUCHEAlain MARIAGE
Marié, trois enfants
59 ans
Directeur de projet dans une entreprise commerciale Coye29 : Alain, comme tu es en tête de liste, il te revient de commenter le choix de son intitulé.
A.M. : D’abord nous formons une équipe et c’est ensemble que nous définissons notre projet pour Coye-la-forêt. Et ce projet doit être fait pour tous les habitants de la commune.
Et que dirais-tu de la « dynamique de gauche » ?
Les membres de la liste ont un point commun, ils se reconnaissent dans ce que l’on appelle les valeurs de gauche. Il n’est pas question d’appartenance à un parti ou à un autre, mais seulement d’une sensibilité et d’un objectif que l’on partage. Dans une commune cohabitent des classes sociales différentes, la municipalité se doit d’apporter une aide à celles qui ont des difficultés dans leur quotidien, proposer des services et un accompagnement, des transports, des logements accessibles. C’est un choix à faire, notamment budgétaire. La dynamique est dans ces actions à entreprendre.
Sur le marché ce samedi 18 janvier, Alain Mariage distribuait le premier tract de la campagne avec certains de ses colistiers, dont Cécile Malet et Claude Lebret. Il faisait beau, l’air était vif, et les premiers échanges sont allés bon train entre les conseillers municipaux sortants et les habitants. Les commerçants eux-mêmes étaient curieux de découvrir les projets du candidat en tête de la liste ENSEMBLE POUR COYE DANS UNE DYNAMIQUE DE GAUCHE. Coye29 vous en donne lecture.