Entretien avec Alain Mariage
Voter pour une liste, c’est bien, mais c’est encore mieux si l’on peut avoir une approche des candidats, savoir qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils aiment. Coye29 les a rencontrés. Voici le portrait de celles et ceux qui se présenteront aux suffrages des électeurs dans la liste conduite par Alain Mariage, ENSEMBLE POUR COYE-LA-FORȆT DANS UNE DYNAMIQUE DE GAUCHE
Alain MARIAGE
Marié, trois enfants
59 ans
Directeur de projet dans une entreprise commerciale
Coye29 : Alain, comme tu es en tête de liste, il te revient de commenter le choix de son intitulé.
A.M. : D’abord nous formons une équipe et c’est ensemble que nous définissons notre projet pour Coye-la-forêt. Et ce projet doit être fait pour tous les habitants de la commune.
Et que dirais-tu de la « dynamique de gauche » ?
Les membres de la liste ont un point commun, ils se reconnaissent dans ce que l’on appelle les valeurs de gauche. Il n’est pas question d’appartenance à un parti ou à un autre, mais seulement d’une sensibilité et d’un objectif que l’on partage. Dans une commune cohabitent des classes sociales différentes, la municipalité se doit d’apporter une aide à celles qui ont des difficultés dans leur quotidien, proposer des services et un accompagnement, des transports, des logements accessibles. C’est un choix à faire, notamment budgétaire. La dynamique est dans ces actions à entreprendre.
Tu as été plusieurs fois conseiller municipal ?
En effet, depuis 2001 j’ai siégé pendant trois mandatures, d’abord aux côtés de la majorité conduite par Philippe Vernier, puis par François Deshayes. C’est avec la liste menée par Dominique Ternaux que j’ai effectué mon premier mandat. Nous étions cinq conseillers de gauche à l’époque. Je me présente en mars prochain pour la quatrième fois.
Il faut de l’énergie et de la conviction pour s’engager sur une aussi longue durée. D’où te viennent-elles ?
J’aime mon village, celui où je suis né, j’aime son rythme et la qualité de vie qu’il nous offre. Le milieu naturel est magnifique, la vie sociale agréable, avec de nombreuses associations, j’y rencontre beaucoup de gens sympathiques. Je me sens bien ici depuis toujours. Et j’ai eu la chance d’en profiter pleinement, même pendant ma vie professionnelle, puisque j’ai travaillé à Chantilly pendant vingt-trois ans.
Dans quelles associations t’es-tu investi particulièrement ?
Le théâtre. Sous la direction de Claude Domenech, j’ai été comédien pendant quinze ans. J’ai arrêté en 2001 à la suite de mon élection au Conseil municipal. Il fallait faire un choix. Mais j’ai gardé mon engagement dans l’association du Festival théâtral.
A la suite de mon père, j’avais repris aussi la gestion du photo-club. Je m’aperçois que nous avons eu des parcours parallèles : mon père a été conseiller municipal pendant douze ans, et trésorier du festival théâtral quand il a été créé… Mon grand-père maternel avait été maire pendant de nombreuses années, mon oncle et plusieurs membres de ma famille ont été conseillers municipaux ou le sont encore.
On dirait qu’il y a une sorte de culture familiale dans ces engagements ?
Tout à fait. Ma vie a toujours baigné dans la vie associative et culturelle de Coye-la-forêt. Dans mon enfance, je me souviens de ma mère qui préparait dans le garage les fleurs pour le défilé de chars, des services qu’elle rendait aux quatre coins du village, de sa participation aux activités de l’association des Familles, aux feux de la Saint-Jean, au Festival de théâtre… Et pour moi, la politique c’est aussi un moyen d’agir dans le village.
Outre tout ce que tu viens de dire des associations, tu as des centres d’intérêt dans ta vie quotidienne ?
Bien sûr, j’aime beaucoup la photo. Je prends des photos depuis toujours, et j’ai constitué une belle collection de clichés, ce sont mes archives du village. J’aime le théâtre évidemment, je jardine, je découvre même l’attrait de la cuisine.
Un dernier mot sur ton objectif dans cette élection municipale ?
Je voudrais tenir les engagements que notre liste aura pris, en ce qui concerne l’environnement et le logement social.
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