Festival des Jeunes Talents
Laurie joue de la flûte, Sarah de la guitare, Charlotte chante, Edouard et Lauriane s’interrogent sur le sort du poisson dans un bocal… Et Milène bondit dans les cercles de son ruban. Où voir ces ados heureux de montrer que la joie d’apprendre et le travail ne se limitent pas aux exercices de maths ou à la leçon de grammaire ? Au collège Françoise Dolto, bien sûr, où l’année scolaire se termine par une fête qui rassemble, à l’initiative des professeurs de sport, les élèves et leurs talents dans un gymnase devenu salle de spectacle.
Tout est prêt ce soir du mardi 22 juin pour ce Festival des Jeunes Talents. Les gradins sont remplis de parents et d’amis. En place les rideaux noirs et prune qui dessinent le plateau, à la console Romain le DJ, à leurs micros les présentateurs Arthur et Dahou qui, avec aisance et bonne humeur, annonceront les 22 numéros au programme.
Le Dolto Orchestra - piano, flûtes traversières, violon et harpes - lance le spectacle sur la musique joyeuse de Pirate des Caraïbes. Pendant une heure et demie, alternent chansons, danse, théâtre, gymnastique. Tout est fait pour varier les plaisirs et montrer la diversité des talents. Le tutu blanc de Marie tourne sur une valse de Chopin, Sarah chante et s’accompagne à la guitare, Tess et Justine, en noir et blanc, déroulent leurs figures de gymnastes avant que les cordes et cerceaux de GRS ne s’envolent, prélude à la prestation des acrosportives du collège de Saint-Leu en maillots rouges ourlés de flammes. Le ruban de Milène – tunique turquoise pailletée d’or et d’argent - dessine des spirales, Louise chante « I will always love you » soutenue par ses fans qui se balancent.
C’est une soirée décidément joyeuse dédiée à la musique et à la danse sous toutes leurs formes. Ainsi, la break danse n’a-t-elle plus de secrets pour Kevin ; Fakri, en street danser, agite ses baguettes et se déhanche au rythme de Timbaland après avoir bondi par-dessus le rideau de fond de scène. Et voici le moon walking ! Succès garanti pour Marianne qui fait revivre, sur la musique de Beat it, le roi de la pop en veste rouge, chapeau noir et chaussettes tirebouchonnées. On le voit, la culture américaine a la faveur des ados ! Dans un autre registre, la classe de 6°5, sur une chorégraphie de son professeur de sport, Monsieur Pernelle, a offert un spectacle remarquable où l’expression corporelle servait un scenario original : les internés d’un hôpital psychiatrique, justaucorps et collants noirs, aux prises avec le corps médical en combinaison blanche. Ballet dynamique où l’on ne sait plus, en fin de compte, qui est le malade qui est le soignant. Impossible de citer ici tous les participants, une soixantaine, rassemblés en un final magistral et joyeux qui met aussi à l’honneur l’équipe des machinistes.
Le public a suivi avec enthousiasme, a chanté, claqué des mains et applaudi. Un hourra final des élèves pour saluer la principale du collège, Madame Ruffin, ainsi que Monsieur Pernelle qui, depuis plusieurs années, en collaboration avec ses collègues, pilote cette fête du sport et de la créativité.
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