Le chant de coton
de Caryn Trinca et Nathalie Roche
Par la Compagnie La Sourdine
Mise en scène de Florence Trinca
Mardi 31 mai, le Festival se termine sur un chant de tolérance, un chant d’amour… un chant de coton. Le coton, c’est si doux sur la peau, c’est si fragile sur la tige, c’est si beau au clair de lune…. C’est bien naturel qu’on l’ait choisi pour les enfants.
Dans le chant de coton il y a deux jolies petites filles avec leurs robes d’autrefois sur des jupons qui montrent leur dentelle…
Il y a la mieux aimée, Ellen, qui écrit son journal sur des coussins
et Louisa la mal aimée de sa mère, qui ne peut ni entendre ni parler et qui, la nuit, est envoyée dans le champ de coton pour la cueillette
Mais dans le champ de coton il y a la pleine lune qui éclaire les tiges de coton
Il y a même les boules de coton qui parlent et chantent et voudraient bien être «uniques et pas banales»
Il y a la mieux aimée, Ellen, qui écrit son journal sur des coussins
et Louisa la mal aimée de sa mère, qui ne peut ni entendre ni parler et qui, la nuit, est envoyée dans le champ de coton pour la cueillette
Mais dans le champ de coton il y a la pleine lune qui éclaire les tiges de coton
Il y a même les boules de coton qui parlent et chantent et voudraient bien être «uniques et pas banales»
Il y a un loup-garou qui danse et joue des claquettes pour Louisa, un loup qui n’est pas comme les autres car il n’aime pas la viande et ne veut pas manger les grands-mères
Il y a surtout le chant de la Fée Coton, la rebelle, en crinoline fleurie de coton, qui pourfend l’injustice en zozotant
La Fée Coton qui connaît la langue des signes et chante l’alphabet, qui d’un coup de râteau peut redonner la voix
Une Fée qui sait si bien la magie que tous les enfants rassemblés autour du champ de coton disent avec leurs mains les mots les plus précieux : « Moi, aimer toi »
Une Fée qui chante « la différence c’est vraiment un plus »
Il y a tous les chants dans le chant de coton, celui des esclaves dont la voix était brisée mais chantait le blues, celui des enfants qui reçoivent enfin l’amour de leur mère, celui des sœurs réunies qui disent d’une même voix « on est les mêmes et on s’aime ».
Il y a surtout le chant de la Fée Coton, la rebelle, en crinoline fleurie de coton, qui pourfend l’injustice en zozotant
La Fée Coton qui connaît la langue des signes et chante l’alphabet, qui d’un coup de râteau peut redonner la voix
Une Fée qui sait si bien la magie que tous les enfants rassemblés autour du champ de coton disent avec leurs mains les mots les plus précieux : « Moi, aimer toi »
Une Fée qui chante « la différence c’est vraiment un plus »
Il y a tous les chants dans le chant de coton, celui des esclaves dont la voix était brisée mais chantait le blues, celui des enfants qui reçoivent enfin l’amour de leur mère, celui des sœurs réunies qui disent d’une même voix « on est les mêmes et on s’aime ».
Galerie photos : LE CHANT DE COTON Textes de Caryn Trinca et Nathalie Roche
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