Centre ville : Le « cœur » qui souffre
Lorsque je suis arrivé à Coye en 1973, j'ai trouvé un village banal plutôt vieillot. Ce qui m'avait séduit, c'est la place centrale avec l'église, la mairie, l'école, et la descente sur la Thève, le petit pont, la ferme, les peupliers...
J'avais l'impression de me trouver à cent kilomètres de Paris, en pleine nature, au cœur de la France profonde et non à vingt minutes de train de la capitale.
Je remercie les maires et conseils municipaux successifs de Coye qui ont su préserver ce bijou, devenu rare dans notre région gagnée par le modernisme. Je remarque aussi que pendant cette cinquantaine d'années, le village s'est rénové, les maisons, les rues ne ressemblent plus à ce que j'ai connu en arrivant. Par petites touches, le temps trace son sillon, pas de bouleversements, mais des améliorations réfléchies.
Un maire né à Coye peut-il rester insensible à cet aspect historique des choses en proposant de profondes transformations1 qui risquent de détruire le cœur du village ?
Prendra-t-il encore le temps de réfléchir avant d'engager de coûteux projets ?
1. voir l'article sur le conseil municipal du 26 septembre
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