SOUTERRAIN BLUES (2)
Enfin un peu d’humanité !
Certes du rogue, du rude, de l’ivrogne borgne,
A la trogne de pendu,
Préférant l’injurieux à l’injure,
Quelque chose d’humiliant et de prude,
Entre amour et haine,
Préférant la mort à la terreur de vivre,
Volcan éructant à l’intérieur de lui-même,
Baignant dans sa lave,
Torche vivante s’éteignant doucement dans sa nuit.
La souffrance était un plaisir solitaire,
Tel un enfant pleurant sa mère,
Remplissant le vide de son cri.
C’était un peu long, toutes ces phrases de bave,
Fausse haine gonflée de jalousie,
Jetée à la face des gens,
Coincés dans leur silence, leur fauteuil
Et leur anonymat futile.
Enfin, à la fin, une belle et jeune
Amour-Vie-Femme
Nous a réanimés.
Mais la question reste posée :
Le Paradis sur terre existe-t-il ?
PARTAGER |
Laisser un commentaire