Marché de Noël - Artisanat
Samedi 14 novembre
Il paraît que le 14 novembre il fallait se dire qu’on fêterait Noël… il fallait se dire qu’on achèterait des cadeaux…
On n’en avait pas tellement envie. Mais l’association des familles, Séverine Faupoint et Magali Mariage en tête, se démenait depuis des semaines pour organiser ce rendez-vous coyen quasi historique. Et les trente-deux artisans comptaient bien vendre leurs productions. Depuis des mois, ils tricotaient, ourlaient des écharpes, fabriquaient des boites, peignaient la porcelaine, cousaient des pochettes, enfilaient des perles et cuisaient des émaux. On n’allait pas ruiner leurs efforts.
Vendredi 13, on mettait en place. La salle 2 refaite à neuf, nappes sur les tables, présentoirs, étagères, tout est agencé, disposé pour attirer l’œil. Les gâteaux sont au four, le beurre fond, la pâte dore, le sucre enrobe. Et le lendemain, ce serait la fête pendant deux jours.
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Faire bonne figure. Montrer de l’intérêt pour le saladier en noyer, essayer un bonnet bleu canard, bien chaud, avec tour de cou assorti pour empêcher la morsure du courant d’air. Regarder la crèche péruvienne. Acheter la maman lama et son bébé lama pour les placer à côté de l’âne et du bœuf. Toucher l’écharpe en alpaga. On se prend au jeu. Elle irait bien avec mon manteau. Et la pochette rayée comme une peau de zèbre, pour une sortie le soir, ce serait pas mal, non ? Les pâtisseries orientales grasses à souhait, fourrées de pâte d’amande, il ne faut même pas y penser, a dit le médecin. Tant pis, on passe… On va parler un peu, on aurait bien envie de discuter avec des copains, se tenir chaud. Justement, dans le hall, Tobias propose de la tarte aux pommes et un café. Il explique le projet de sa classe : un échange avec l’Île de La Réunion. Les collégiens de Chantilly se baigneront sur la plage de Trou d’eau, et les Réunionnais découvriront Versailles. Dans ce cas, on n’hésite pas ! Mangeons de la tarte… et un petit moelleux au chocolat. Dans le couloir, le Téléthon a pris de l’avance : devinez combien pèse le panier garni ?
A vrai dire, le poids du panier, on s’en moque un peu aujourd’hui. Allez, on soupèse quand même. On fait quelques photos, on rit parce qu’on s’y prend mal, parce que la lumière n’est pas bonne. Parce qu’on n’est pas seul. Parce que les enfants sortent du spectacle et qu’ils sont joyeux. On refait un tour avec eux et on achète la cinquantième peluche, un petit chien blanc, si doux qu’on s’aperçoit qu’on avait vraiment besoin de cette douceur aujourd’hui.
Galeria Photos :
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