Des vœux, pour quoi faire ?
Quand je travaillais à Air France, pendant des années on avait pris l’habitude d’envoyer aux principaux clients de magnifiques cartes de vœux. Et puis, je ne sais pas trop bien pourquoi, on a cessé de le faire, considérant sans doute que cette tradition n’avait plus beaucoup de sens et qu’on pouvait en faire l’économie.
Je pense qu’on pourrait tout aussi bien faire l’économie de ces traditionnels « vœux du maire » qui sont surtout l’occasion de parader pour des élus régionaux venus prononcer quelques banalités. Mais la tradition a la vie dure… Maintenant on expédie aussi ses vœux par internet comme on jette à la poubelle les restes d’un repas.
Moi, qui suis d’une autre époque, je n’écris plus mais je téléphone. Je pense qu’on ne remplacera jamais la voix humaine pour exprimer des sentiments humains, la solidarité qui nous lie aux autres. Il y a des gens que j’ai un peu perdus de vue et qui habitent loin de Coye. Quand je leur téléphone à cette occasion, je ressens tout de suite le plaisir que je leur fais.
Cela dit, je ne suis pas un donneur de leçons. Chacun agit à sa façon, l’essentiel c’est de faire quelque chose.
N’oublions pas, dans notre confort coyen, même le plus rudimentaire, que beaucoup, non seulement des migrants, mais aussi des pauvres et des chômeurs, continuent de vivre dans une grande précarité. Ils doivent rester au cœur de notre solidarité dans nos diverses associations.
2016 devrait être une année de rassemblement, au-delà de nos divergences politiques ou religieuses. C’est du moins ce que je souhaite.
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1 commentaire
Commentaire de: geneviève Visiteur
Oui, Maurice, se dire "bonne année", cela ne veut pas dire grand’chose, puisque la nouvelle année sera ce qu’elle sera !
Mais elle sera surtout ce que chacun voudra bien en faire… et j’aimerais quand on dit "bonne année", que l’on comprenne que, face à tout événement, personnel ou non, on peut le vivre en l’accueillant, en lui donnant un sens, et en réagissant avec sérénité, confiance et bienveillance, tant envers nous-mêmes qu’envers les autres, et pour cela, le "vivre ensemble" et la solidarité sont indispensables…. car l’individualisme ne donne ni le bonheur, ni la joie… "bonne année" peut alors se traduire "ouvre ton coeur à tout ce qui va advenir !".