Véronique Uzan reçoit la médaille de la ville
Samedi dernier, Véronique Uzan, directrice de l’École du Centre, fêtait son départ à la retraite dans le préau de l’école très animé, entourée de sa famille, de nombreux amis, des collègues des écoles du Centre et des Bruyères et de tous ceux qui contribuent à la bonne marche de l’école, ainsi que des anciens élèves, des parents d’élèves et quelques enfants. Le maire, des adjoints, dont Sophie Descamps, responsable des Affaires scolaires, et des conseillers municipaux étaient également présents. Nous étions visiblement tous heureux d’entourer Véronique, toujours souriante et accueillante.
L’après-midi a commencé par un montage diapos-vidéo retraçant la carrière de Véronique, avec des souvenirs de plus de vingt années passées à l’école du Centre, entrecoupés de petits flashs de Véronique toute jeune. Que d’animations dans ce parcours… : sorties avec les élèves à Paris, en Grande Bretagne, à la montagne, mais aussi manifestations organisées par l’École comme la course pour ELA, ou les J.O de Coye-la-Forêt. Nous retrouvons également Véronique avec Paul au Maroc, dans une école, car Véronique a soutenu les écoles à travers l’Association le Cœur et la Plume, et tant d’autres souvenirs où ce qui frappe le plus, c’est la joie de vivre, tant des adultes qui entourent les enfants que des enfants eux-mêmes, même photographiés en classe.
Monsieur le Maire a fait un discours retraçant le chemin suivi par Véronique, le long de toutes ces années, de 1986 à Lamorlaye, puis à Coye-la-Forêt depuis 1995, sans nous cacher les dialogues parfois houleux, mais qui se terminaient toujours bien, dit-il, amusé, entre la Mairie et la directrice de l’École du Centre. Et c’est avec une satisfaction bien visible qu’il lui a remis la médaille de la Ville.
Puis Véronique a elle-même évoqué sa carrière, non sans humour, et remercié tous ceux qui lui ont permis de réaliser son rêve depuis l’enfance : être institutrice ! Ce qu’elle a fait en n’empruntant pas forcément des chemins classiques, et pas seulement dans l’école laïque. Son désir, qu’elle a pu réaliser, était de permettre à des enfants, dont les parents ne pouvaient pas toujours payer l’école privée (Montessori, Freinet, Steiner, etc.) de profiter, dans l’Éducation Nationale, d’une pédagogie active qui respecte profondément le rythme de l’enfant, qui favorise l’autonomie des enfants ainsi que la coopération entre eux pour apprendre ensemble, s’aider mutuellement, pour découvrir le monde ensemble, en leur faisant vivre, avec des gestes concrets, la solidarité dans la société civile. Véronique leur a permis de partager, lors des collectes des Restos du Cœur, ou de la collecte pour les réfugiés de Saint-Ouen-l’Aumône, cet hiver. De son rêve de faire l’école elle a fait une école dont on rêve. Que d’émotions partagées !
Françoise Hamouchi, ex-inspectrice de Véronique, malgré des discussions entre elles, a compris la pédagogie de Véronique et l’a laissée poursuivre son chemin, en voyant la joie et le dynamisme des enfants de sa classe. Depuis, elles sont devenues de vraies amies. Françoise lui a remis, non pas un « bon point », mais un billet d’honneur.
Puis ce fut le tour de ses collègues de lui dire un « compliment », par la voix de la doyenne, toujours avec une légèreté imprégnée d’humour. Elles ont terminé par un chant en l’honneur de Véronique sur l’air de « L’école est finie », dont le refrain a été repris par tous les participants à ce « pot de départ ».
François Deshayes nous a enfin présenté Agnès Riffaut, prochaine directrice de l’École du Centre, qui a souhaité poursuivre le travail de Véronique, en espérant que l’École du Centre demeure au « Cœur de Ville ».
Et puis, autour d’un buffet généreux et savoureux, nous avons bu le champagne avec Véronique pour ne lui souhaiter que du bonheur dans sa nouvelle vie et la remercier encore et encore de tout ce qu’elle a apporté à cette école et, par ricochet, à tous les Coyens.
Qu'est-ce que je regrette de ne pas avoir eu une telle maîtresse en primaire, car même bonne élève, j'ai été tellement malheureuse tout au long de ces années, moi qui étais aussi vivante qu'aujourd'hui, rester en place, les bras croisés, sans parler, sans pouvoir partager avec les copines, vous imaginez ?
Un grand merci à Véronique pour nous avoir permis de vivre cette fête joyeuse et amicale.
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