Les chiffres : jonglage et manipulations
Le cœur de Coye
Mois après mois, tout en continuant à répéter que rien n'est décidé, nous voyons notre maire avancer avec une grande constance et mettre en œuvre pas à pas ce qu'il est déterminé à faire depuis le début : fermer l'école du Centre. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a de la suite dans les idées.
On pourrait même penser qu'il y avait préméditation. Élu en mars 2014 sans jamais avoir évoqué le sujet au cours de sa campagne électorale, dès le mois de juin (moyennant une participation de 2500 €) il fait adhérer la commune à la SAO, société d'aménagement de l'Oise, et dans la foulée il lui confie en septembre une « mission ayant pour objet de définir un schéma directeur d’aménagement du centre-ville ». Cette fois-ci, il nous en coûte 108 000 €. Engage-t-on des sommes pareilles si l'on n'a pas déjà une petite idée derrière la tête ?
Le titre de la mission était un peu alambiqué, et s'ils étaient plusieurs initialement, y compris au sein même de la majorité municipale, à ne pas trop savoir de quoi il s'agissait précisément, on comprend désormais qu'il est question de fermer l'école du Centre : c'est un préalable posé comme tel dans les études de la SAO. On ne sait pas trop quelle pourrait être la nouvelle affectation du bâtiment (une auberge ? des commerces ?). On n'en a aucune idée bien claire, ça paraît même assez hasardeux, mais tant pis ! L'important, c'est de récupérer les cours de récréation dans le but d'y faire des parkings.
Monsieur Deshayes nous parle du cœur de ville et de sa redynamisation, mais il ne parle jamais au cœur des Coyens. Il n'est question dans ses déclarations de rien d'autre que de chiffres, de gestion et de commerces. Que la place du village perde tout son charme, qu'elle soit dénaturée de façon irréversible, que les enfants ne bénéficient plus à l'avenir de la chance qu'ils ont aujourd'hui de fréquenter une petite école, voilà qui importe peu. Son rêve à lui, c'est des commerces, des voitures, des parkings : de la consommation, du bruit, de la pollution… C'est ça pour lui la redynamisation de Coye-la-Forêt.
Pour nous qui pensons que Coye n'a pas besoin d'être « redynamisé » parce que cette ville est déjà formidablement dynamique, pour nous, l'important c'est la rencontre, l'échange, le partage, le bénévolat dont le vestiaire de Sofie, au milieu de la Grande rue, est un exemple vivant. Non, le village n'est pas en train de mourir. Le nombre et la variété des associations qui animent la cité en sont la preuve.
Des coûts fluctuants selon les saisons
Pour essayer de nous convaincre, monsieur Deshayes jongle avec les chiffres. Eh bien, penchons-nous sur les chiffres, quoique la matière soit aride, assez confuse en la circonstance, pour ne pas dire carrément opaque !
(nota : tous les chiffres figurant dans les documents et reportés ci-dessous s'entendent hors taxe)
Lors de la réunion publique du 8 octobre 2015, la SAO a présenté les résultats de son étude : la réhabilitation de l'école du Centre était estimée à 975 000 € alors que celle de l'école des Bruyères s'élevait à 3 182 000 €. Soit un total de 4 157 000 €. Nous avions à l'époque dénoncé l'amalgame de ces deux chiffres dans notre article du 23 novembre 2015, soulignant que ce qui coûtait cher dans l'histoire, c'était l'école des Bruyères, pas l'école du Centre !
Mais le plus beau, c'est que depuis, ces chiffres ont été modifiés, sans qu'aucune explication ne soit donnée quant à ces variations. Lors du conseil municipal du 26 février 2016 (cf. compte-rendu officiel page 41), Yves Dulmet, maire adjoint chargé de l'urbanisme, indique que la rénovation des deux groupes scolaires est évaluée à 4 300 000 € (et non plus 4 157 000 €). Personne ne s'en étonne ?
Lors de la deuxième réunion publique avec la SAO, celle du 28 juin 2016, les travaux aux Bruyères ne coûtent plus que 3 100 000 €. En dix mois, les prix ont baissé de 82 000 € : ça valait la peine d'attendre.
Ah, mais parallèlement, pour l'école du Centre au contraire, dans le même laps de temps, les prix sont passés de 975 000 € à 1 300 000 €, soit une augmentation de 33 %. Avec une telle inflation, on comprend qu'il y a urgence à agir !
Mais ce n'est pas tout : voilà que cet été François Deshayes annonce à Oise Hebdo (journal du 10 août 2016) que dans les six à dix ans à venir, l'école du Centre devrait être remise aux normes d'accessibilité, il faudrait refaire des travaux de toiture, rénovation, isolation, chauffage… pour un coût estimé de 4 500 000 €. Ouh, là, là, l'inflation s'emballe ! En moins de deux mois, on est passé de 1 300 000 à 4 500 000 €. Au train où vont les choses, cette bonne vieille petite école va finir par nous ruiner ! Il faut s'en débarrasser au plus vite.
(dans le tableau ci-dessous, les coûts sont indiquée en millions d'euros)nature des travaux
réunion publique du 08/10/2015 |
conseil municipal du 26/02/216 |
réunion publique du 28/06/2016 |
Oise-Hebdo du 10/08/2016 |
|
remise en état de l'école du Centre |
0,975 |
|
1,300 |
4,500 avec toiture |
remise en état de l'école des Bruyères |
3,182
|
|
3,100 |
3,100 ( inchangé ?) |
total pour la remise en état des deux écoles |
4,157 |
4,300 |
4,400 |
7,600 (!) en toute logique |
En fait, Monsieur le maire et la SAO jonglent avec les chiffres. Car le montant de 975 000 € annoncé en octobre 2015 répondait déjà strictement, mot pour mot, au même diagnostic que celui présenté en juin pour 1 300 000 €. Et dans Oise Hebdo, M. Deshayes énumère les mêmes éléments de rénovation (mise aux normes PMR + amélioration isolation thermique, optimisation des espaces...) que ceux qu'il avait lui-même précisés dans une réponse enregistrée sur Eklablog le 28 octobre 2015.
Exactement les mêmes travaux, à une exception près : pour faire bonne mesure et impressionner le lecteur, M. Deshayes a rajouté la réfection de la toiture (dont il n'avait jamais été question jusqu'à présent et dont on peut douter qu'elle soit nécessaire avant quelques décennies). Si on comprend bien, et puisque tout le reste est inchangé, le passage de 1 300 000 € à 4 500 000 €, c'est pour la toiture ! D'ailleurs il suffit de la regarder, on voit tout de suite que cette bonne vieille petite école est en très piteux état et menace de s'effondrer. En tout cas je ne sais comment seront les tuiles, mais à ce prix-là, les gouttières seront sans doute dorées à l'or fin.
Soyons sérieux ! Lorsqu'on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage. Quand on voulait faire couper les peupliers on les déclarait vieux et malades. De la même manière, quand on veut fermer l'école du Centre, on prétend que la toiture sera bientôt à refaire. Dans tous les cas ce sont des affirmations non fondées.
En tant que citoyen payant nos impôts à Coye, nous avons le droit de savoir. Donc nous demandons : qu'est-ce qui fait que nous sommes passés de 975 000 € à 1 300 000 € pour les travaux de mise aux normes de l'école du Centre ?
Nous avions souligné que, dans le maintien des deux écoles, ce qui coûte très cher à la commune, ce n'est pas la rénovation de l'école du Centre mais bien celle des Bruyères. Or comme par hasard, entre octobre 2015 et juin 2016, le coût de l'école du Centre a sévèrement augmenté, comme nous venons de le voir, mais parallèlement celui de l'école des Bruyères en sens inverse a diminué. Les ficelles sont un peu grosses quand même !
Donc nous demandons : qu'est-ce qui fait que pour les mêmes éléments de diagnostic on est passé de 3 182 000 € à 3 100 000 € pour les travaux de mise aux normes de l'école des Bruyères ?
Des chiffres approximatifs et des expressions ambigües
Dans son interview du 10 août 2016 à Oise Hebdo, M. Deshayes affirme que tout laisser en l'état, avec les travaux de mise aux normes qui s'imposent, ou faire le transfert de l'école du Centre et le regroupement aux Bruyères coûterait la même chose à la commune, « à 200 000 € près » - une broutille - ce qui, dit-il, « si nous convertissons la différence des coûts entre les rénovations nécessaires et le projet » représenterait « une augmentation nette de 6 % des impôts locaux ». « Ce n'est pas la mer à boire », ajoute-t-il.
Sauf que, lors du conseil municipal du 26 février 2016 sur l'orientation budgétaire (cf. compte-rendu page 26), il est expliqué qu'une augmentation de 1 % des impôts en 2016 apporte une recette supplémentaire de 26 000 €, ce qui veut dire, si l'on sait calculer, que la broutille de 200 000 € représente non pas 6 %, mais 7,5 % des impôts locaux. (À quoi - le contribuable doit le savoir - il faudra ajouter les augmentations imposées par l'État et celles nécessitées par d'autres travaux envisagés dans la commune).
Nous ne rechignons pas à payer des impôts lorsqu'ils sont utiles et lorsque nous savons à quoi ils vont être employés.
On aurait aimé que soit mis en ligne sur le site de la mairie un tableau clair, précis, rigoureux et stable, détaillant la nature et le coût des travaux et permettant une véritable comparaison entre les deux hypothèses de maintien ou de transfert de l'école du Centre. Il est encore temps même si, malheureusement il faut bien l'avouer, notre confiance est désormais sérieusement entamée.
Dans l'état actuel de la "communication" faite par la mairie sur le sujet, dans l'imbroglio de tableaux inutiles et de chiffres contradictoires, de termes non explicités, il est difficile d'y voir clair. Je renvoie donc à notre article du 23 novembre 2015 où il était démontré que la fermeture de l'école du Centre coûterait à la commune au bas mot 2 000 000 € de plus que le maintien des deux écoles actuelles, si on procède à une "réhabilitation lourde" de l'école des Bruyères, avec réorganisation intérieure complète des espaces pour répondre aux normes actuelles préconisées par l'Education nationale.
Car il importe de souligner que le scénario de regroupement « à 200 000 € près » dont parle M. Deshayes prévoit la construction d'un bâtiment neuf seulement pour quatre classes élémentaires, alors qu'il y a cinq classes actuellement à l'école du Centre, ce qui était clairement défini en octobre 2015 dans le scénario S1A comme une simple "rénovation" (conservation des gabarits existants et extension de quatre classes élémentaires + locaux annexes). C'est un choix batard et une politique à courte vue : on ne profite pas des travaux pour faire une réorganisation des espaces intérieurs et mettre le bâtiment en conformité avec les normes qui seront tôt ou tard imposées par l'Education nationale. De sorte en outre que si la population scolaire continue d'augmenter, dans quelques années on sera obligé soit de surcharger les classes, soit de construire une extension de l'extension. Qu'est devenu le scénario S1B présenté en octobre 2015 dont la SAO disait qu'il était "plus cohérent"?
Nous sommes obligés par ailleurs de dénoncer l'ambiguïté existant constamment entre les termes de rénovation et réhabilitation, ou réhabilitation lourde, remise en état et mise au normes, ces expressions étant employées indifféremment sans être jamais clairement définies, alors que de toute évidence elles ne recouvrent pas les mêmes travaux.
Ce qui rend l'analyse encore plus difficile, c'est que les tableaux figurant dans les derniers documents de la SAO mis en ligne sur le site de la mairie après la présentation du 28 juin paraissent confus, pour la double raison qu'ils mentionnent des informations indépendantes de l'option choisie (impasse aux Cerfs, vente des 44 et 46 Grande rue…), et que les cases "recettes" amalgament des subventions et des cessions, sans préciser la part des unes et des autres, de sorte qu'il est impossible de comprendre de quoi on parle.
De tout quoi il résulte que l'affirmation de M. Deshayes « à 200 000 € près » est invérifiable.
On regrette que le scénario zéro ait été enterré avant même que d'être présenté, il offrait pourtant une perspective intéressante : mise aux normes des deux écoles et déplacement de la seule classe de maternelle du Centre vers les Bruyères. En outre ce scénario zéro, sans hypothéquer l'avenir, devait permettre de tirer les enseignements des retours d'expérience après l'implantation des premiers commerces dans la Grande rue (supérette et épicerie fine).
Dans le premier document de synthèse de la SAO présenté en réunion publique le 8 octobre 2015 apparaissaient les chiffres permettant de mesurer le coût des différents projets. Y figurait également la durée des travaux, variant selon les scénarios de 18 à 28 mois. Y était un peu mieux précisé également la nature des travaux et le nombre de classes créées dans les différents scénarios d'extension. Ce sont des renseignements importants pour l'information des citoyens. Ce document a disparu des écrans.
Donc nous posons une dernière question :
Pourquoi ce document n'est-il plus consultable en ligne sur le site de la mairie ?
Tout cela (instabilité des chiffres, approximations, ambigüité des termes, disparition du premier document présenté au public) jette quand même un certain doute sur le sérieux, la fiabilité et l'impartialité des études payées à prix d'or par le contribuable pour satisfaire les vœux du maire. Assez vraisemblablement des études commanditées par une autorité politique dans un but bien précis ne peuvent pas être neutres, surtout si les sociétés qui les diligentent perçoivent un pourcentage d'intéressement sur les travaux engagés.
Force est de souligner que si « à 200 000 € près » représentent plus de 6 % de nos impôts locaux, nous en avons au moins dépensé 4 % dans des études fumeuses devant conduire à des travaux inutiles et coûteux.
Coye-la-Forêt dispose de deux écoles, il est inutile d'en fermer une pour aller la reconstruire (en plus serré) ailleurs. Coye-la-Forêt dispose de tous les commerces de première nécessité et d'un marché bihebdomadaire, il est inutile de construire une grande surface nécessitant des parkings. Halte au gaspillage des deniers publics !
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8 commentaires
Commentaire de: Yann Visiteur
Commentaire de: Marie Louise Membre
Qui signe cet article ? Il est le fruit d’une collaboration entre Les membres de ce lieu d’expression libre qu’est le blog coye29. Coye29 n’est assujetti à aucun parti même si ses sympathies vont parfois à ce que l’on appelle généralement la gauche.
Qu’en pensent les élus? Il faut lire les éditoriaux du maire dans la Lettre de Coye, c’est assez clair et assister aux conseils municipaux pour entendre toutes les voix. Lire aussi les comptes rendus de conseils, ceux que coye29 fait parfois, et les officiels. Les élus sont parfaitement libres de commenter les articles du blog.
Quant aux documents “disparus", il est bien évident que tous les élus les possèdent… ainsi que ceux qui les ont imprimés.
Commentaire de: yann Visiteur
Dans ce cas vous disposez de tous les éléments pour nous exposer le projet dans le détail de manière claire.
Entre articles et pétition, on a plutôt le sentiment que “ça” tourne autour du pot sans donner les éléments pour se faire une opinion.
Quand au conseil municipal, vous savez parfaitement qu’on y apprends rien de plus que dans le procès verbal, l’essentiel des débats (s’il y en a) ont lieu en commission et ne transparaissent pas en public.
Commentaire de: Marie Louise Membre
Je suis désolée de dire que votre remarque est très injuste. Si vous avez lu tous les articles de coye29 sur le sujet, on n’y tourne pas autour du pot! Quel est le pot? Le maire veut faire de l’école du centre un centre commercial. Et nous nous nous y sommes toujours opposés pour toutes sortes de raisons déjà exposées. Cela a été dit et redit, sur notre blog, dans les réunions publiques où nous sommes intervenus. Je ne vois pas ce que vous souhaitez de plus.
Le conseil municipal est très intéressant, car on y voit qui ose prendre la parole,et on y entend ce qui ne figure pas toujours dans le compte rendu officiel. Je pense que si davantage de Coyens assistaient au conseil le maire saurait que ses concitoyens sont vigilants et ne le laisseraient pas prendre des décisions contestables sans se manifester.
Et si vous lisez les comptes rendus de CM dans le blog - par manque de temps nous ne les faisons pas tous - vous verrez que nous n’hésitons pas à commenter ou à critiquer ce qui s’y déroule. Et rien ne vous empêche alors de vous manifester par un commentaire ou une question.
Commentaire de: Jacqueline Chevallier Visiteur
Peut-être que l’article ne tourne pas autour du pot, mais au contraire met les pieds dans le plat. Peut-être qu’il pointe sur une “entourloupe” sans arriver à définir en quoi elle consiste, comme lorsqu’on dit “ya un truc".
En tout cas la valse des chiffres est effectivement bizarre - et inquiétante. Il serait bon que les élus, quelle que soit leur appartenance, examinent de près les projets qui leur sont soumis et posent des questions.
Les simples citoyens peuvent le faire aussi, puisque la mairie a mis en place un blog sur son site à cet effet. Pour ma part j’y ai posé une question purement technique le 23 novembre 2015, renouvelée 15 jours plus tard, à laquelle il n’a jamais été répondu.
Commentaire de: sirk Visiteur
En parlant argent, sait on qui va financer l’aménagement de la supérette aux 44 & 46 Grande Rue ? N’étant pas architecte, je me pose la question chaque matin : comment vont-ils aménager et réunir les RDCs des 2 habitations, les 2 immeubles étant parfaitement indépendants … A moins de tout détruire, je ne vois pas comment ils pourraient accomplir cet exploit. Ces travaux me semblent extrêmement coûteux (démolition ou lourd aménagement). Ce surcoût, associé à l’incertitude concernant la viabilité économique du projet, expliquerait les délais pour trouver un éventuel repreneur.
Cette soudaine accélération des débats autour du débat cœur de ville serait peut être ainsi liée à ce projet de supérette. Le futur acquéreur n’acceptant peut être pas de signer la supérette, sans garantie de dynamisation du centre ville (via parkings et commerces supplémentaires).
Qu’en pensez vous ?
Commentaire de: Pierre Chasot Visiteur
Cher sirk… vous et moi. Nous. L’argent c est nos impôts
Il paraît que rien n’est fait mais que 2 grandes surfaces et non pas plusieurs petites vont s’implanter dans l école.
Voitures. Camions. Bruit. Pollution
Lesquelles?
Il paraît que cela n affectera pas le calme de la place ni les alentours des 2 écoles réunies.
Il parait que les commerces attireront… heu qui? Le marché est calme surtout en semaine et si je dois prendre ma voiture pour faire des courses “lourdes” j’irai ailleurs que dans une superette de ville… surtout avec un Lidl au bout de la rue…
Est il idiot de demander si l’épicerie fine tient bon? Et ce nouveau commerce près de l agence immo aussi?
Si je comprends TOUT ce que je lis, les conseillers municipaux vont voter de façon à fermer une école, construire des parkings dans la cour de recré sans même savoir quels commerces il va y avoir, s’ils seront viables ou non, le tout financé par NOS impôts ? Et sans transparence ni consultation des électeurs ?
Si tout ceci n était pas au programme de la campagne, est ce que les Coyens savent tout ca?
Les parents des écoles, les riverains?? L’école sera fermée des le début des travaux de la supérette sans même savoir ce qui sera implanté ???
C’est légal tout ça ? Quelle est la marge de manoeuvre des Coyens ? A part voter autrement aux prochaines municipales…
J’avais le choix entre Gouvieux, Lamorlaye et ici.
Gouvieux est super si on a de quoi gérer ses mômes soi-même. Lamorlaye avait trop mauvaise presse.
Je commence à me dire que…
Commentaire de: sirk Visiteur
Cher Pierre, je partage totalement votre avis. Après notre départ de Paris, nous avions également le choix entre Lamorlaye, Gouvieux et Orry, et sommes tombés sous le charme de Coye.
Sa place, son lavoir, son école, et toutes ces pierres qui donnent un charme fou au centre du village.
Ce projet, laissant une grande place aux voitures et aux commerces, au risque de dénaturer complètement notre coeur de village, nous rappelle ce que nous avions choisi de fuir en quittant Paris …
Espérons que le conseil municipal entende les arguments des Coyens de plus en plus opposés à ce projet (projet qui, encore une fois, n’avait pas été présenté lors des élections municipales …)
Qui signe cet article ?
Qu’en pensent les élus ? On ne lit pas grand chose (sauf erreur) de la part des élus coyens.
Le document de synthèse de la SAO présenté en réunion publique le 8 octobre 2015 aurait disparu. Il doit bien y avoir des élus qui possèdent ce document dans leurs dossiers ?