On s’était dit rendez-vous dans dix mois …
Même jour, même heure, même lieu.
Dix mois après la conférence débat sur la vidéosurveillance organisée par notre association « Ensemble pour Coye », la municipalité invite à son tour les Coyens à participer à une réunion publique sur le projet de « vidéo protection » en cours dans les petites communes de l’Aire Cantilienne, Samedi 21 novembre à 15h au centre culturel. Est-ce enfin la preuve que la municipalité associe démocratiquement la population à son projet ?
Dix mois après la conférence débat sur la vidéosurveillance organisée par notre association « Ensemble pour Coye », la municipalité invite à son tour les Coyens à participer à une réunion publique sur le projet de « vidéo protection » en cours dans les petites communes de l’Aire Cantilienne, Samedi 21 novembre à 15h au centre culturel. Est-ce enfin la preuve que la municipalité associe démocratiquement la population à son projet ?
Soyons clairs : sans vouloir préjuger de l'issue de cette réunion d’information, celle-ci s’annonce seulement comme une présentation du plan d’équipement élaboré dernièrement par la CCAC, nullement comme un débat de fond sur l’opportunité de nous munir de ces nouveaux engins high-tech puisque la décision semble prise depuis longtemps. Figurant déjà parmi les propositions du candidat divers droite Philippe Vernier lors de sa campagne électorale de mars 2008, il n’a jamais été question jusqu'à maintenant de délibérer sur la fin (faut-il installer des caméras à Coye-la-Forêt ?) mais seulement sur des moyens (comment faire techniquement et financièrement?).
Chez nous comme ailleurs la vidéosurveillance s’est imposée comme une évidence alors que ses résultats sont pourtant peu probants comme n’en finissent plus de l’expliquer les rapports d’experts et de chercheurs que nous citons depuis plus d’un an, date de la création d'un "Collectif coyen contre la vidéosurveillance". De plus, en optant pour des dispositifs de surveillance qui se contentent d’enregistrer des images sans passer par des écrans de contrôle (système passif), les caméras seront encore moins efficaces, avait même prévenu le commandant de la gendarmerie de Chantilly… Mais rien n’y fait. Fermement décidée, La CCAC d’ Eric Woerth va se lancer dans un projet que l'Etat aidera à financer au départ mais qui risque de ne servir à rien sinon à grever son budget dans les années à venir (monopolisation de la police municipale assignée à de nouvelles tâches, gestion, entretien, réparations, mises aux normes, nouvelles installations…)
Samedi 21 il sera donc intéressant de venir écouter Monsieur le Maire justifier la facture de cette « vidéo protection » alors que les indicateurs de la délinquance sur le territoire de la CCAC sont en baisse et les impôts locaux… en forte hausse. Nous ferons évidemment un compte rendu de cette réunion et, promis juré, nous viendrons sans caméra. On se sentira plus libre.
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