La brocante se rapproche du centre-ville
il fait un temps magnifique ce dimanche 7 juin et on sent comme un air de vacances : la brocante sonne l'approche de l'été. Lunettes de soleil pour tous et concours de chapeaux : la paille bien sûr, rigide comme celle du canotier, ou souple, en vagues autour du visage, la casquette, le foulard, le bob... Vacances car la gaieté est là. On vient à la brocante pour faire des affaires mais surtout pour les rencontres. On s'interpelle, les enfants rient, essaient les vélos, partent à la recherche des jouets.
Les vendeurs attendent, l'oeil attentif au chaland qui s'arrête et qu'il faudra décider. Parfois un peu las, ils quittent leur stand et vont bavarder avec les voisins. Il y a le vendeur organisé, celui qui a monté une table, disposé une belle nappe, installé fauteuil et parasol ; le dilettante imprudent qui laisse ses objets précieux sur une bâche. Il y a le solitaire qui s'ennuie, celui qui est venu en famille, le père, la mère, les enfants, les cousins... il y a même le vendeur associatif dévoué à la cause : La Sylve et Note tiennent aussi un stand.
La brocante a des airs de fête foraine avec son toboggan gonflable sous les arbres de la place. Les affaires sont un jeu, comme une chasse au trésor, un parcours dans un labyrinthe. L'acquisition rare se mérite. On fouille, on déplace, on pèse, on examine, on tourne, on retourne, on marchande. On mange le boudin, la glace, la crêpe... Une bière, un verre de vin et sous le soleil on tangue un peu...
Cette année, les stands étaient disposés de façon à jouer la concentration, ce qui donnait aux arpenteurs le droit de faire plusieurs fois le même tour sans s'éloigner. Tout tenait entre le carrefour des Bruyères et le calvaire de la rue d'Hérivaux : installations sur les parkings, le parvis du centre culturel et la petite impasse Saint-Antoine.
C'est à l'association des Familles que l'on doit cette journée festive. Magali Mariage, la présidente, donne quelques précisions sur l'organisation:
- Magali, cette année la brocante a changé de lieu. Pourquoi cette innovation?- L'objectif est de rapprocher la brocante du centre-ville. Nous avons fait une première approche et testé un seul sens de circulation pour les véhicules des vendeurs. Comme nous avons eu beaucoup de demandes, il manquait des places, il a fallu en trouver. C'est la raison pour laquelle des stands ont été installés sur les parkings autour du centre culturel. Cela n'a pas plu à tous, certains ont dit avoir vu moins de monde et moins bien vendu. J'en suis désolée. L'an prochain, nous souhaitons occuper la rue d'Hérivaux depuis le carrefour avec la Grande rue jusqu'au rond-point.
- Quelques mots sur la gestion de la journée ?
- Christel Dewaël et Alain Mariage sont les organisateurs. Avec eux, des amis, des connaissances ou simplement des personnes qui offrent spontanément leur aide : Catherine et Nicolas Bieliaeff, Aurélie Deniel, Sheena Schuester et Francine Ramelet ! Nous sommes donc huit sur le terrain dès 6 h du matin. Il faut accueillir, veiller à la circulation, donner parfois un coup de main pour aider au déchargement... Cette année le policier municipal était là dès 7 h et il est resté toute la journée, ce que nous avons bien apprécié.
- Combien y avait-il de stands?
- Entre 140 et 150 emplacements ont été vendus, soit 735 mètres ! 200 mètres de plus que l'an dernier. Car la brocante se vend au mètre, entre 5 et 10 euros, le tarif supérieur étant celui des professionnels, comme les commerces alimentaires ou la structure gonflable. Beaucoup font de la brocante une fête, entre amis on loue des emplacements voisins, les habitants de la rue font des barbecues, on offre l'apéro !
Les visiteurs ont été nombreux cette année. Et c'est grâce à la publicité : des panneaux sur les ronds-points tout autour de Coye, 5 000 flyers placés sur les voitures avec l'aide de Créneau Emploi. Cela a un coût, mais le résultat est là.
Les comptes ne sont pas encore faits, mais la recette sera bonne pour l'association.- C'est important d'avoir une bonne recette ?
- Bien sûr ! Avec la recette on donne un coup de pouce aux associations sportives, aux écoles, aux familles, on apporte une aide qui complète celle du CCAS.
L'association des Familles vit grâce aux bénévoles et ses activités sont faites pour concerner un maximum d'habitants. Ce sera encore le cas pour les futurs rendez-vous auxquels les Coyens ont pris goût : la bourse aux vêtements en octobre et le marché de Noël-artisanat fin novembre.
Galerie Photos :
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