La Leçon Version « tango »
D’Eugène Ionesco
Compagnie de la Fortune-Théâtre en Soi
Mise en scène : Helène Laurca
Comme l’absurde est déroutant quand on a quinze ans !
Le festival a poursuivi sa mission éducative et culturelle en proposant cette année encore des spectacles à des groupes scolaires. Une centaine d’élèves du Collège Françoise Dolto de Lamorlaye, où les jeunes Coyens sont scolarisés, a pu assister à la représentation de la Leçon de Ionesco, mise en scène par Hélène Laurca (compagnie de la Fortune). Pour beaucoup d’entre eux, c’était un premier contact avec le théâtre vivant.
« J’ai trouvé les comédiens excellents, surtout la comédienne qui incarnait l’élève. Le fait que l’élève veuille passer son « doctorat total » alors qu’elle ne connaît pas les saisons et ne sait pas faire des soustractions était très drôle. Tout cela nous montre bien qu’il s’agit d’une pièce absurde et comique. » L.G.
« Cette pièce m’a plu dans l’ensemble, notamment grâce au comique. Le professeur devient de plus en plus fou et l’élève ressemble de plus en plus à une marionnette. » Q.C.
« La version d’Hélène Laurca met en scène une leçon de maths et de langue rythmée par des pas de tango qui montrent progressivement la domination du professeur et la soumission de l’élève. Les acteurs sont talentueux et le jeu surprenant. Alors que la pièce a été écrite en 1951, la metteure en scène a très bien réussi à tonifier cette pièce et à la remettre au goût du jour. » T.S.
« Bien que le texte de Ionesco soit peu visuel, Hélène Laurca nous propose une version plus explicite et plus animée. Grâce au musicien, elle arrive à nous dévoiler ce qu’il se passe dans la tête du professeur avec brio. La musique devient alors la petite voix dans la tête du professeur. Nous remarquons par les tonalités de celle-ci son changement de comportement : il devient fou. Le musicien est un nouveau personnage de la pièce puisqu’il interagit de nombreuses fois avec le professeur et la bonne, sans avoir toutefois besoin de parler : ses réponses se font en musique. » H.B.
« Cette pièce ne comporte que des dialogues, et que très peu d’actions, hormis la fin de la pièce qui était plus dynamique. Le jeu du musicien masque malheureusement un peu trop les dialogues à certains moments, ce qui complique la compréhension du texte, déjà difficile. Les tirades du professeur se font de plus en plus longues au fil du temps, ce qui accentue l’absurdité de la pièce. Cette pièce est très drôle, malgré la mort tragique de l’élève. L’effet de chute nous apprend que cette jeune fille est la quarantième victime du professeur. » J.B.
Colette Breton et ses élèves de 3° Collège François Dolto
PARTAGER |
Laisser un commentaire