d’Israël Horovitz
Compagnie Cavalcade
Mise en scène Sylvia Bruyant
Quelle bonne idée de nous proposer cette année au festival théâtral de Coye-la-Forêt deux pièces d’Horovitz ! Cela nous a permis de faire connaissance avec cet auteur et de voir les facettes très différentes de son talent. La pièce « Le Premier » est une œuvre apparentée au théâtre de l’absurde dont l’inspiration peut être recherchée du côté de Beckett ou de Ionesco, tandis que « Le Baiser de la veuve » est d’un style bien différent.
L’absurdité de notre condition humaine et surtout de notre moi social est évoquée dans « Le Premier. » Cinq personnages font la queue, on ne sait pour quelle raison et finalement cela n’a pas d’importance. C’est l’absurdité de la vie de groupe qui est ici montrée et la volonté d’être le premier quel que soit l’enjeu. Pour cela l’homme est prêt à toutes les compromissions. Il est intéressant de voir que la mise en scène est essentielle ici dans la mesure où il n’y a pas de chose plus statique que de faire la queue, pourtant il s’agit d’une pièce où les acteurs sont très mouvants et même bondissants. Dans un décor inexistant, une simple bande blanche au sol, ils réussissent à occuper l’espace dans une superbe mise en scène de Léa Marie-Saint-Germain.





















Il faut rappeler, explique Alain Mariage, que depuis longtemps l’objectif de la municipalité est de développer le commerce dans le centre sous la forme d’une supérette, suite notamment à la fermeture de la pâtisserie puis du magasin de fruits et légumes. A ce sujet on peut se reporter au 

