47° Salon des Beaux-Arts 2012 - On ferme !
Dimanche 25 novembre 2012
Jour de clôture ! On décroche… on emballe… les tableaux quittent les lieux. Avec nostalgie on les regarde partir et, avec une pointe de regret parfois, on se dit et pourquoi n’ai-je pas acheté celui-là, il va me manquer. Car on s’y était attaché. A force de visites, toutes ces toiles étaient devenues des compagnies familières, et chaque jour on faisait des découvertes. Elles sont si nombreuses que, lors d’une première approche, on ne peut bien voir chacune d’elles. Il faut du temps, plusieurs visites. Il y a les grands tableaux, bien en vue, proches de l’entrée, et il y en a d’autres plus lointains, pour lesquels notre circuit doit faire un détour. C’est pour ceux-là qu’il faut venir au Salon plusieurs fois.
Mais on n’a plus le temps ! Jour de clôture ! Les peintres sont là et c’est l’occasion de voir un homme, une femme derrière une œuvre, de faire coexister dans notre esprit ce que la peinture nous a dit et le visage du peintre. On fait alors de surprenantes rencontres…
Les prix
Jour de clôture ! Jour de l’ultime attribution de prix, celui du public. C’est à Marcel Lecluse qu’il revient, et Pierre Vallod est manifestement heureux de lui remettre son prix – sous la forme d’un livre d’art – car, dit-il, c’est un très large public qui l’a désigné. Curieuse coïncidence, c’est aussi une aquarelle de Marcel Lecluse qui est offerte au gagnant du tirage au sort, Marc Salingue.
Rappelons qu’au vernissage, d’autres prix ont distingué les artistes peintres :
- Prix du Salon à Dominique Engelen, qui avait en 2011 reçu le Prix du public
- Prix du Jury à Christian Kim
- Prix d’aquarelle à Jacqueline Pelon
- Prix de sculpture à Brigitte Vasseur
- Prix de peinture à Dominique Théron
- Prix de la Municipalité à Serge Maury, déjà Prix du Jury en 2011
Jour de clôture ! Jour du dernier discours. Avant le décrochage des toiles, Pierre Vallod, le président de l’Association des Beaux-Arts remercie chaleureusement les membres de son équipe qui travaillent à ses côtés pour faire exister ce Salon, notamment Michel Formentin, Georges Seureau, Jeanine et Jacky Gaillard, Claude Gonse, Jean-Marie Delzenne, Jean-Bernard Hirgair, Etienne Niederlender… pour n’en nommer que quelques-uns. Par discrétion, il ne cite pas Danièle Vallod, toujours présente, disponible et accueillante !
Le bilan
« Le Salon a plu au public, car j’ai eu des retours positifs des visiteurs, et leur nombre est en augmentation. C’est pour moi un critère pour dire que le salon a été bon. Car les visiteurs satisfaits d’aujourd’hui seront peut-être les futurs acheteurs… Des toiles ont été vendues, aussi bien d’idka, peintre invitée d’honneur, que des exposants. La recherche de l’invité(e) d’honneur est difficile, poursuit Pierre Vallod, être tantôt un peu classique, tantôt d’avant-garde, l’objectif étant de varier les présentations pour obtenir un panel de peintres très différents en quelques années. Je travaille avec un ou deux ans d’avance. Dans cette recherche, il faut beaucoup de relationnel. Aller dans les manifestations, rencontrer les peintres, les suivre, aller à leurs expositions. Rester au plus près d’eux et de leurs présentations. Mes recherches s’étendent sur cinquante kilomètres autour de Paris. C’est un gros travail, un investissement personnel important. Mon problème, c’est que j’avance en âge et que j’aimerais bien trouver des personnes qui aient envie aussi de prendre ce chemin. C’est difficile…
Cette année, nous avons « perdu » une dizaine de peintres habitués du Salon, mais nous en avons eu une quinzaine de nouveaux, c’est un bon équilibre. Toute l’année nous visitons les Salons, c’est là que nous rencontrons les artistes qui viendront à Coye. »
L’avenir
Si Pierre Vallod est satisfait par ce Salon, il montre quelque inquiétude pour l’avenir. Outre la relève qui ne s’annonce pas, se pose la question cruciale du lieu d’exposition. Quand la nouvelle salle de sports sera construite, la salle 1 sera réservée aux spectacles et les gradins resteront en place – ouf ! doivent se dire les gens de théâtre et l’équipe technique de la mairie ! – Mais où se tiendra le Salon de peinture ? « Quel sera notre futur espace capable d’attirer le public ? se demande le Président. Pour l’invité(e) d’honneur il faut un lieu attrayant, pouvoir installer des éclairages, mettre les toiles en valeur, avoir une bonne hauteur sous plafond. Si le lieu est médiocre les peintres ne souhaiteront pas y exposer. Si actuellement nous avons un invité d’honneur de qualité, c’est parce que nous avons un espace de qualité. Quel projet la municipalité a-t-elle pour nous, je ne sais. Il est dommage que l’on ne nous associe pas à la réflexion. Quand nous serons informés, les jeux seront faits.
J’espère que pour le 50° Salon nous serons encore là…
En attendant, le 48° Salon se prépare : Jacqueline Durivault en sera l’invitée d’honneur. En avant-première deux de ses toiles ont été exposées cette année et elle était présente au vernissage du 47° Salon aux côtés d’idka.
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