Portraits de femmes
Autour du 36e Festival théâtral de Coye-la-forêt
Original ! Pour sa 36e édition le Festival théâtral de Coye-la-forêt a fait son entrée mardi 28 mars… à Chantilly au Centre culturel Marguerite Dembreville. Point de spectacle ce soir-là – le Festival ne commencera que le 9 mai à Coye – mais la présentation à la presse d’un programme inédit et ambitieux de 28 manifestations culturelles variées (conférences, expositions, théâtre, cinéma) qui se déploieront autour du Festival entre le 30 mars et le 4 juin dans plusieurs communes du sud de l’Oise et du Val d’Oise. L’objectif sera de conduire le regard sur des portraits de femmes tels qu’ils se sont dessinés au fil des siècles dans les arts, la littérature, l’histoire et les sciences.
Se rassembler pour un projet
Beaucoup de femmes présentes, on s’en réjouit ! Plusieurs membres de l’équipe organisatrice du Festival théâtral sont venu-e-s. Jean-François Gabillet, le président, avant la présentation du programme des festivités, remercie pour leur présence et leur engagement tous les partenaires de cette initiative qui a fédéré douze structures culturelles de sept communes (Coye-la-forêt, Lamorlaye, Chantilly, Gouvieux, Orry-la-ville et Asnières-sur-Oise et Senlis). Entre autres, présents ce soir-là :
Les Amis du Musée Condé et son président Claude Charpentier, ainsi que Claire Fons, responsable de l’édition de la plaquette « Portraits de femmes au musée Condé », indispensable guide pour une visite « féminine » de ce haut lieu de la peinture ;
Catherine Loisel, membre du Conseil d’administration du Centre culturel de Chantilly ;
Élodie Guesnet, directrice du Centre culturel, à qui l’on doit le dépliant « Portraits de femmes », à disposition dans les bibliothèques et centres culturels ;
Lucienne Jean et Hélène Boulanger-Fabre pour l’ALMA de Lamorlaye ;
Philippe Lamps pour Les Cahiers de Chantilly ;
Clémence Philippe pour le Pavillon de Manse ;
Agnès Bouchard, bibliothécaire de Coye-la-forêt ;
Caroline Godard, maire-adjointe à la culture ;
Benoit Desouches pour les Amis de Royaumont.
Les femmes ou la diversité
« Au Festival, nous n’avons pas de thématique, poursuit Jean-François. Mais cette année, lors de notre traditionnel passage au Festival d’Avignon, nous avons remarqué que de nombreuses pièces que nous aimions et souhaitions pour la programmation étaient construites autour des femmes. C’est ainsi que nous est venue peu à peu l’idée de ce projet « Portraits de femmes » autour duquel un élan spontané s’est manifesté chez les personnes que nous avons contactées. Merci à Élodie qui nous accueille ce soir et qui a réussi l’exploit de faire rentrer les 28 manifestations dans le dépliant ! »
Il n’en fallait pas moins pour rendre compte des multiples visages de femmes découverts à cette occasion. Engagées dans l’histoire de leur pays, comme Christine de Suède, dans les luttes comme les résistantes de Picardie, passionnées par la science, tantôt mères, tantôt amoureuses, romanesques, héroïnes du cinéma et du théâtre, chantées par la poésie, elles sont au centre des œuvres, comme elles traversent au Musée Condé l’histoire de la peinture. Les suivre pendant deux mois demandera une certaine virtuosité si l’on ne veut pas manquer d’écouter une conférence ou une lecture, voir une exposition, suivre un débat, assister à une projection, s’attarder au musée… et aller au théâtre !
Voir le programme complet sur www.coye29.com : http://coye29.com/blogs/blog6.php/2017/03/13/portraits-de-femmes
et sur le site du Festival théâtral : www.festivaltheatraldecoye.com
Rendez-vous le samedi 8 avril à 17 heures au Centre culturel de Coye-la-forêt pour la présentation du programme du Festival, suivie d’un intermède théâtral. Les réservations commenceront à cette date.
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2 commentaires
Commentaire de: Colette Breton Visiteur
Commentaire de: Marie Louise Membre
Une expérience réjouissante aujourd’hui avec ma petite fille de 7 ans : nous avons suivi le fil des “portraits de femmes au Musée Condé". Avec le dépliant en main, elle a suivi le plan de la visite et cherché les œuvres comme s’il s’agissait d’un peu de pistes. Arrêts : “J’ai trouvé! Elle est là.” Commentaires, questions… Impressionnée par le serpent autour du cou de la Simonette, déconcertée par le visage sévère de la duchesse d’Aumale… ou l’abondance de rubans chez la marquise de Pompadour… Bref, une occasion de se promener à 7 ans dans un musée pendant près de deux heures sans s’ennuyer. Une bonne idée de sortie pendant les vacances.
Bravo pour cet article complet et ces belles photos. Je partage tout cela sur la page facebook du festival.
Merci et à bientôt!