Chasse indigne
Lors d'un départ de promenade dans la forêt d'Ermenonville mardi 26 novembre, voici ce que j'ai trouvé dès les premiers pas vers la forêt. Je sais qu'il existe des poubelles pour déposer des restes d'animaux et plus spécialement les entrailles lorsqu'elles ne sont pas mangées par les chiens mais là, on peut apercevoir un mélange de viscères et de parties d'animaux comme un arrière-train de biche ou sanglier ? Une tête de jeune chevreuil nettement coupée (pas très visible sur la photo), des pattes, des sabots.
Mais le plus choquant c'est ce qui se cache derrière ces photos : un manque total de respect pour les animaux traqués, tués et jetés comme des déchets. Ils n'étaient, ne sont pas des déchets. Ce sont des êtres vivants qui ont des sentiments, une famille, des habitudes et la chasse vient perturber pratiquement tous les jours ce qui pourrait être une vie paisible.
Certains diront que les raisons sont bonnes pour les chasser. Oui, il faut réguler pour éviter la consanguinité, oui il faut protéger les arbres car ils sont la raison d'être de la biodiversité. Certes, mais pourquoi tuer plus que nécessaire ? la chasse en fonction des sorties des différents équipages, de la chasse à courre, et en ajoutant le piégeage et le braconnage est quasiment quotidienne. Ces créatures des bois vivent un temps de guerre permanent. Les battues peuvent survenir à n'importe quelle période de l'année. Il suffit qu'un ordre soit donné pour limiter le nombre d'animaux ou pour éradiquer les indésirables, les nuisibles. Et ils finissent dans une poubelle avec une canette de soda !
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2 commentaires
Commentaire de: francoise Membre
On peut utilement en savoir plus sur la chasse en lisant l’excellent ouvrage de Pierre Rigaux « Pas de fusils dans la nature - Les réponses aux chasseurs ».
Commentaire de: lilian Munoz Visiteur
Oui, merci, Françoise, de l’info. Effectivement, Pierre Rigaux, que je suis de temps en temps sur Facebook, est un excellent observateur respectueux de la nature et de ses habitants. Mais je ne l’ai jamais lu.