LE FESTIVAL 2013 vu par Maurice Delaigue
Pendant quinze jours, Coye a vécu au rythme du Festival, le 32° Festival Théâtral de Coye, un événement qui déborde largement les limites de notre commune et bouscule la sérénité habituelle de ses habitants.
Cette année, la pluie et le froid ont bien essayé de refroidir l’ardeur du public, mais il en faut plus pour empêcher les amoureux du théâtre de se rendre en nombre, dès huit heures du soir au Centre culturel transformé à l’occasion en joyeux cabaret avec musique, chants et danses, boissons et nourriture, en attendant l’ouverture de la salle de spectacle.
C’est le moment des retrouvailles, des nouvelles rencontres ; même si on se voit pour la première fois, on sympathise parce qu’on fait tous partie de la grande famille du théâtre. Il s’en dégage une atmosphère chaleureuse, bruyante, désordonnée mais tellement attachante !
Cette année, j’ai pu voir les douze pièces présentées. Vous allez peut-être me demander celle que j’ai préférée. Comment choisir dans une telle diversité ? De Galilée à Zadig, d’Une partie de campagne à « Des poissons dans les arbres », du huis clos suédois aux Algériennes du hammam, de la roublerie des huissiers à La cruche cassée, d’un « Made in China » très contemporain aux deux pièces grinçantes d’Horovitz, et sans oublier l’électrique retour aux années rock des débuts, nostalgie pour moi qui les ai vécues.
Je ne vais pas vous dire que j’ai tout aimé, il y a des nuances et d’ailleurs les metteurs en scène (le plus souvent des femmes) sont venues nous dire avec candeur que pour la même pièce, on pouvait varier les mises en scène, à condition, je suppose, de ne pas dénaturer le sens de la pièce voulu par l’auteur…
Le Festival, c’est un navire qui tangue au gré des pièces, mais ne chavire pas, telles ces barques sur fond de plancher que Claude avec malice introduit dans la Partie de campagne. Il y faut du rêve, de la magie, de l’imprévu, du bonheur pour oublier les difficultés quotidiennes. Je crois que nous avons eu tout ça. Le mérite en revient à tous ces merveilleux acteurs, aux metteurs en scène et à l’équipe dirigeante du Festival qui toute l’année nous prépare à l’événement.
2013 est mort, vive 2014 !
Quant à moi, je vais dormir 24 heures et partir à la campagne, au bord de l’Oise, sous le soleil retrouvé, riche de mes souvenirs…
TOUTES LES PHOTOS DU FESTIVAL:

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