Posted by Marie Louise on 19 Mai 2011 in A l'affiche, Festival théâtral
de Molière
Par la compagnie Il était une fois Martine
Mise en scène d’Anthony Magnier
Quatre mètres de tissu rouge entre deux piquets. Le rideau se fend et la porte peinte s’ouvre. Un plateau de trois mètres sur quatre, surélevé ; un banc où, dans l’ombre, côté cour ou côté jardin, les comédiens attendent d’entrer dans la lumière. Ni fauteuils, ni tables, ni miroirs, ni piles de livres… Oublié le salon du XVII° siècle. On n’est pas dans la reconstitution historique. On pourrait être sur une place de Pézenas en Languedoc face aux tréteaux plantés par Molière et l’Illustre Théâtre occupés à divertir tout badaud qui passe.
Et à Coye, nous avons été divertis !
Et à Coye, nous avons été divertis !





C’est un peu cela « le silex », tu fais le 22 à … quoi ? A Coye … bien sûr, et les drôles d’agents secrets (0 et 22… mais pas 22, mais 2, mais quand même 22… et O !) débarquent en gare de Coye. Chamboulement du temps géologique, historique, météorologique. Quoi ? Le temps se serait-il écoulé aussi à Coye, petit village très gaulois, paisible en apparence, quelle découverte ! Mais chaque aire ou chaque air comme on le veut, a laissé son empreinte que les deux compères auteurs ne manquent pas, par de savoureux clins d’oeil de nous mettre ou remettre en mémoire. La vie du village, d’un village, mais pas n’importe lequel : Coye La Foret sur la rivière Thêve. Joli clin d’œil à la musique, la danse et le cinéma sous le viaduc, tout cela pourquoi ? Pour Coye, à Coye !





















