Comptant sur votre absence
Ainsi, Monsieur le Maire choisit-il de ne pas présenter au Conseil Municipal du vendredi 16 octobre les résultats de l’étude réalisée par le bureau d’étude Egis-Mobilité, mandaté par la CCAC, et chargé d’installer les caméras de vidéosurveillance dans notre commune. Il préfère que l’information ne soit donnée qu’au cercle limité des conseillers municipaux, dans le cadre d’une réunion plénière dont l’accès ne sera pas ouvert aux « Amis Coyens », le jeudi 22 octobre à 20h30. Cela intéresserait pourtant les Coyens d’entendre tous les conseillers municipaux s’exprimer sur le sujet et de savoir quelle orientation choisit la municipalité.
Un résumé sera-t-il rédigé par la Mairie dans La Lettre mensuelle comme pour les réunions du groupe de travail chargé du Plan Local d’Urbanisme ?
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6 commentaires
Commentaire de: yann Visiteur
Commentaire de: Malet Fréderic Visiteur
Bonjour,
J’adhère à l’idée de Mr Yann
Je vais le faire, mais est ce que les gens
ne se contentent pas de suivre comme des moutons sur ce sujet?
AH !! le sentiment d’insécurité quand tu nous tiens!!
f Malet
Ps Quel est le diagnostic au sujet de la sécurté (chiffre de la gendarmerie)
Commentaire de: Deshayes Visiteur
Bonjour,
Une fois de plus je ne peux m’empêcher de rectifier vos propos qui frisent la malhonnêteté intellectuelle.
Pourquoi une présentation en commission plénière ? Tout simplement parce qu’il semble logique que l’ensemble des élus aient une présentation des conclusions de l’étude faite par la CCAC avant qu’elles soient rendues publiques.
Cette étude a été présentée aux représentants des communes à la CCAC puis samedi dernier, aux membres de la commission sécurité de la commune.
Ensuite ce sera à l’ensemble des conseillers municipaux le 22 octobre.
SVP, arrêtez de voir partout des choses pas claires et malhonnètes; nous n’avons rien à cacher !
Commentaire de: David Visiteur
M. Deshayes,
Il semble à votre réaction que le sujet de la vidéosurveillance touche chez vous un point sensible car habituellement, la majorité à laquelle vous appartenez ne s’embarrasse pas de tant de précautions, comme une commission plénière, pour présenter une étude devant les membres du conseil municipal.
D’ailleurs, l’explication que vous donnez est peu convaincante, car si cette étude a été présentée aux représentants des communes de la CCAC, elle est déjà rendue publique, me semble-t-il… vu que le conseil communautaire auquel vous faites allusion était ouvert à tous ce samedi matin 3 octobre. Ce n’est aujourd’hui un secret pour personne de savoir qu’Avilly St Léonard installera des caméras et qu’à Coye-la-Forêt rien n’est encore décidé puisqu’un débat doit justement avoir lieu. Je ne vois pas, pour finir, où est la malhonnêteté de regretter que ce débat ne soit pas ouvert au public, clairement et simplement, surtout que, comme tout défenseur de la vidéosurveillance, vous n’avez rien à cacher… mais peut-être non plus aucune étude sérieuse à montrer.
Commentaire de: Malet Fréderic Visiteur
Je pense que pour alimenter le débat il serait utile de confronter des stratégies différentes:
Je parle donc soit d’investir de l’argent PUBLIC dans l’intervention humaine (éducateur, police de proximité, dispostif de prévention) soit dans l’intervention invisible(caméra,magouille financière). Qu’est ce qui nous empêche de faire un tableau comparatif ensuite les citoyens voteraient!
Malgré cela, certains s’obstinent et ont choisi de faire leur choix entre une dizaine de personnes ??!!
Citoyens sous (vidéo)surveillance
Communiqué de la LDHSous les masques rassurants de la « vidéoprotection » et de la « vidéotranquillité » (sic), les caméras de surveillance prolifèrent. Le gouvernement annonce leur triplement sur les voies publiques, et le conseil de Paris a approuvé un plan de la préfecture de police implantant 1 226 caméras supplémentaires dans les rues et sur les places parisiennes.
Et pourtant, même un rapport du ministère de l’Intérieur montre que la vidéosurveillance n’entraîne pas de baisse significative des chiffres de la délinquance : l’impact des caméras est faible, jamais durable et vite contourné. Au Royaume-Uni, qui en compte plus que dans tout autre pays européen, Scotland Yard conclut encore plus nettement à leur inefficacité dans un rapport publié en 2008. Et la ville de Miami, comme bien d’autres aux Etats-Unis, procède à la désinstallation de toutes les siennes… Aucune caméra ne peut remplacer la présence humaine dans la sécurisation des lieux qui nécessitent une surveillance particulière et qui ne sauraient se multiplier à l’infini. Inefficace et coûteuse, l’inflation de la vidéosurveillance est surtout liberticide. Non seulement l’enregistrement de l’image d’une personne sans son consentement est une atteinte à la vie privée, protégée par la Convention européenne des droits de l’Homme et par l’article 9 du Code civil, mais le projet de suivre en permanence les allées et venues de chacun n’est pas compatible avec une société de libertés. Les images enregistrées peuvent être utilisées à toutes sortes de fins illégitimes : grâce à elles, certaines entreprises surveillent leurs salariés jusque dans leur intimité et aussi les délégués syndicaux, comme certains régimes autoritaires traquent leurs opposants politiques. Prétendre que celui qui n’a rien à se reprocher n’a rien à craindre de la vidéosurveillance, c’est faire de chacun de nous un suspect potentiel qui devra s’expliquer sur sa présence là où on l’a filmé à son insu, remplacer le principe constitutionnel de présomption d’innocence par une logique de contrôle généralisé de la population.Avec La Ligue des droits de l’Homme appellons les citoyens à s’opposer à cette prolifération des systèmes de surveillance invisible et à exiger que l’utilisation de ces équipements soit strictement encadrée, contrôlée et limitée aux situations dans lesquelles le maintien de l’ordre public la nécessite absolument.
Qu’en pensez vous ?
Commentaire de: Marie-Louise Visiteur
Pourquoi serait-il illogique, Monsieur Deshayes,que les résultats de l’étude sur l’implantation de la videosurveillance à coye soient présentés en conseil municipal, c’est-à-dire aux élus et aux habitants simultanément? Pourquoi serait-il illogique que les conseillers en débattent publiquement, que chacun d’eux s’exprime en toute transparence sur le sujet? Ce serait une belle occasion pour que le public de Coye entende les points de vue individuels de leurs élus.
Quelque soit l’échelon, les politiques oublient vite qui les ont élus et à qui ils doivent rendre des comptes. C’est un peu grâce à nous qui leur laissons trop la bride sur le cou.
Parfois il faut secouer ces petits notables pour qu’ils reprennent pied avec la réalité.
Pourquoi chaque Coyen n’écrirait pas au maire pour demander des explications claires et honnêtes sur ce sujet ?