Salle comble ce samedi 21 mai pour le spectacle « NUIT BLANCHE CHEZ FRANCIS » conçu et réalisé par J.B. Artigas, G. Destrem, A. Dumas, D. Le Gouic
    Le décor ne peut-être plus simple : un piano et cinq petites chaises d’enfant. Enfant ! Le mot est lâché, le spectacle fera appel à l’âme d’enfant qui sommeille en chacun de nous.
     Cinq chaises pour quatre comédiens, on attend le cinquième qui ne viendra pas. Elle est réservée pour « le petit gros ». Vous l’avez compris le petit gros c’est Francis Blanche. Un artiste hors du commun que tout le monde connaît. Il suffit de lire attentivement les lignes qui lui sont consacrées dans la feuille que Laura distribue à chaque représentation pour s’en convaincre.

    Les éclairages donnent un relief particulier à la scène. Ici ils deviennent acteurs. Ils suivent, avec minutie, les comédiens dans leur jeu.
    Les comédiens ! Parlons-en. Ils sont très bons, désopilants à souhait. Ils marient à la perfection textes et chansons. En plus d’être comédien ils sont musiciens. Ils chantent à merveille et rappellent parfois « Les Frères Jacques ». Ils s’en inspirent c’est sûr. Dans leur bouche, les textes de Francis Blanche deviennent de petites perles que le spectateur savoure avec délectation.

    Pas de place pour la morosité ! Le rire éclate dans les gradins. Un rire franc et massif comme dirait quelqu’un. Il faut être fort dans l’écriture pour atteindre ce degré d’humour empreint de poésie.

    Une heure de spectacle qui passe à une vitesse grand V. C’est déjà fini ! se dit-on. Les rappels sont nombreux. On en voudrait encore et encore.

    Ah ! Ce Francis Blanche, servi par d’excellents comédiens, c’est un Grand, un Vrai, un Artiste comme nous les aimons tant.
    Ce n’est pas fini. Restons assis. Le Président Jean-François Gabillet remet au cent millième spectateur du Festival, en l’occurrence une spectatrice tirée au sort, un grand diplôme, un livre sur le théâtre et une invitation pour tous les spectacles de la trentième édition. Preuve que le Festival Théâtral de Coye-La-Forêt est reconnu et a atteint, aujourd’hui, ses lettres de noblesse.

    Calculons : 100.000 spectateurs divisés par 29 ans d’existence = 3448 spectateurs par année de Festival. Belle performance ! Le théâtre demeure bien vivant à Coye-La-Forêt. Bravo !

Sortie de spectacle