L'art de ne rien dire
Nous avons constaté au cours de nos discussions qu'un nombre incroyable de Coyens ignoraient à peu près tout du projet cœur de ville. François Deshayes de son côté affirme que la municipalité a largement communiqué sur le projet et rejette sur ses administrés la responsabilité de leur ignorance : en somme, c'est qu'ils ne s'intéressent pas à la vie du village et c'est tant pis pour eux.
Outre que cette attitude est très méprisante, elle est absolument injuste : nous avons constaté au contraire que beaucoup de Coyens étaient très soucieux de l'avenir de leur cité et nous voulons démontrer que s'ils ne savaient rien, c'est qu'on ne leur avait rien dit.
Nous avons donc voulu nous mettre dans la situation du citoyen moyen : nous avons repris depuis le début les seuls documents d'information officielle dont disposent tous les Coyens, à savoir le bulletin mensuel intitulé La lettre de Coye-la-Forêt et la revue municipale annuelle, l'un et l'autre distribués dans toutes les boîtes aux lettres.
Avant les élections de 2014
François Deshayes est élu en mars 2014. Jamais au cours de sa campagne, il n'a soufflé mot de ses ambitions en matière d'urbanisme. En tant que successeur de Philippe Vernier dont il était l’adjoint, et ne se prononçant pas sur le sujet, on est légitimement en droit de penser qu'il en est resté à ce qui était énoncé dans la revue annuelle 2012-2013, à savoir : Le projet de dynamisation du centre ville passe par la réalisation d'une supérette […afin de ] mettre à la disposition des Coyens, notamment en direction de ceux qui n'ont guère de moyens de déplacement, la possibilité de pouvoir effectuer leurs achats quotidiens sur place, au cœur même du village. Il s'agissait de rénover les bâtiments des 44 et 46 Grande rue, sans modification de leur volume et sans que soit affecté le paysage urbain actuel (page 4).
On en est là quand François Deshayes est élu en mars 2014, la revue annuelle 2013-2014 n'ayant rien annoncé de nouveau et le programme de campagne non plus.
Long silence dans La Lettre de Coye-la-Forêt
Il faut donc examiner minutieusement La lettre de Coye-la-Forêt, laquelle, essentiellement nourrie par les associations qui font connaître leurs activités, est toujours assez maigre en matière d'informations émanant de la mairie.
Si, quand même ! Dans le numéro de septembre 2014, à la rubrique Actualité, un très court article attire notre attention : il s'agit de l'abattage annoncé des 116 peupliers bordant le chemin des Vaches et leur remplacement par des poiriers à fleurs.
Mais concernant ce qui est devenu le « cœur de ville », pas un mot. Ni en octobre, alors que le projet a été exposé dans ses grandes lignes lors du conseil municipal du 23 septembre, ni en novembre, ni en décembre, ni en janvier 2015, ni en février… Il faut attendre - rétrospectivement ça paraît incroyable, mais on a beau éplucher les Lettres de Coye de tout ce début d'année 2015, on ne trouve rien - il faut attendre septembre 2015, oui un an plus tard, pour trouver la première information concrète et réelle à destination de l'ensemble des Coyens sur l'avenir de leur village. Pendant toute cette période, le maire nous a parlé de la pluie et du beau temps.
Autour de la réunion publique du 8 octobre 2015
Pour la première fois, en septembre 2015, on peut lire officiellement : la réflexion lancée consiste à déplacer l'école du centre pour libérer de l'espace et y créer de l'activité.
L'information est de taille quand même ! Elle est noyée au milieu des autres considérations sur la fin des vacances et ne sera jamais développée plus que ça. Sans vouloir être désobligeant, on sait bien que, la plupart du temps, Le mot du maire est un exercice convenu, on y parle de choses et d'autres, ce sont bien souvent des propos anodins ; les informations réelles font, elles, l'objet d'articles spécifiques avec un titre propre apparaissant en gros dans la page Actualité. Or c'est dans le même encadré Le mot du maire, dans ce qui pourrait être assimilé à un édito, que figure l'annonce d'une réunion publique sur le sujet « cœur de ville ».
Il est vrai que l'annonce de la réunion publique fixée au jeudi 8 octobre est reprise en octobre dans la colonne de droite, dans la rubrique Ce mois-ci qui recense l'ensemble des événements à noter pour le mois à venir. Donc on ne peut pas la rater.
Il faut noter aussi que dans ce même bulletin d'octobre, pour la première et dernière fois, un article intitulé projet cœur de ville apparaît dans la page Actualité. Oh ! il est très court Nous le reproduisons dans son intégralité : Pour tout savoir sur le projet cœur de ville et proposer vos idées, rendez-vous sur le blog : http://coye-la-foret-cœur-de-ville.eklablog.fr
Pendant toute cette année 2015 - mais ce sera pareil l'année suivante - dans la rubrique Actualité, il est question de toutes sortes de choses intéressantes, de la digue de l'étang de la Loge, de la suppression des produits phytosanitaires dans l'espace public, du haut débit, de la journée du patrimoine ou du changement d'opérateur pour la distribution d'eau, de la bibliothèque, du pass associatif… de toutes sortes de choses, mais pas du centre ville. Jamais !
Voilà, c'est tout ! C'est dans ce même éditorial du mois d'octobre 2015 qu'on apprend : Ce projet a été confié à des bureaux d'études. Des groupes de travail composés de Coyens ont été mis en place (Ah, bon ! Qui ça ? Comment ont-ils été choisis ? ) Ils seront amenés à faire des propositions (À quel titre ? Quelle est leur représentativité ?) qui seront présentées lors de réunions publiques au cours de l'année à venir (Soit dit en passant, ces fameux participants au groupes de travail plus que confidentiels n'ont rien proposé du tout, on ne les a jamais vus s'exprimer publiquement).
Ne venez pas vous plaindre, citoyens Coyens, vous êtes informés. Si vous êtes disponible le jeudi 8 octobre, c'est bien, sinon tant pis pour vous : il n'y aura pas de compte-rendu dans le bulletin municipal suivant.
Si vous avez internet, c'est bien, sinon tant pis pour vous (nous y reviendrons).
Les deux phrases que nous avons mises en gras sont, en deux ans, les seules vraies informations officiellement communiquées par la municipalité à l'ensemble des administrés sur le sujet qui nous occupe.
En novembre, après la réunion publique du 8 octobre, il est simplement dit : Quelques critiques et suggestions ont été apportées. Je rappelle que le projet en est au stade de la réflexion et donc que celui-ci n'est pas encore précis quant à la destination de l'école du Centre en cas de regroupement.
Il n'y a pas eu de compte-rendu. En quoi ont consisté les critiques ? On l'ignore. Quelles sont les pistes de réflexion ? Mystère.
Rappelons qu'à l'époque François Deshayes affirmait qu'il n'avait rencontré personne qui soit hostile à son projet et qu'il était question d'installer une auberge de qualité dans les locaux désaffectés de l'école (ce besoin d'accoler l'adjectif attractive à supérette ou à auberge ! Comme si on pouvait avoir idée de créer, pour dynamiser le centre ville, quoi que ce soit de répulsif !) C'est de cela qu'on discutait à l'époque : une auberge ou autre chose ? une extension aux Bruyères ou la construction d'une école neuve sur un nouveau site ?
Mais, à moins de savoir lire entre les lignes et d'avoir analysé très attentivement l'édito de septembre, la personne qui n'a pas pu ou pas voulu aller à la réunion du 8 octobre ne peut pas imaginer que le préalable à toute discussion est la fermeture de l'école du Centre.
Plus rien en décembre 2015 et janvier 2016 : il est vrai que nous sommes occupés par l'actualité nationale.
2016 : l'année de la communication
C'est à partir de février 2016, que le maire se met sérieusement à communiquer sur le sujet. Communiquer, certes, mais informer ? Tous les mois, sans exception, très assidument, il est question du cœur de ville. Pour dire quoi ?
février 2016 : Les bureaux d'étude ont soumis des scénarii au comité de pilotage fin janvier. Celui-ci va devoir faire une proposition aux ateliers avant présentation à une prochaine réunion publique. Personne ne sait ce que sont le comité de pilotage et les ateliers, mais peu importe, ils travaillent pour nous.
mars 2016 : Le projet cœur de ville sera affiné au cours de cette année et des orientations vont être proposées prochainement. À qui seront-elles proposées ? Aux Coyens ?
avril 2016 : La réflexion sur le cœur de ville se poursuit. Le comité de pilotage a retenu un scénario qui va être approfondi pour être proposé aux groupes de travail ainsi qu'aux élus. Silence, ils pensent pour nous. Ce n'est pas aux Coyens que le scénario sera proposé mais aux groupes de travail dont on ne sait toujours pas ce qu'ils sont.
mai 2016 : Le comité de pilotage a chargé le bureau d'étude d'approfondir un des scénarii qui lui avaient été proposés. Il doit en établir les coûts prévisionnels, les impacts ainsi que la planification envisageable. Ce projet sera présenté aux groupes de travail (habitants, commerçants et écoles) puis aux membres du conseil municipal avant une réunion publique courant juin. C'est suite à ces concertations, après l'été, que le projet définitif sera soumis à l'approbation du Conseil municipal. De l'information, ça ? Pourquoi, alors que quatre scénarios ont été présentés en réunion publique en octobre, ne nous précise-t-on pas lequel a été retenu et approfondi ? On pourrait au moins en connaître les grandes lignes. Non, rien.
juin 2016 : La réflexion arrive à son terme. Aussi vous êtes conviés à une réunion publique le mardi 28 juin au centre culturel où vous découvrirez le scénario retenu par le comité de pilotage et les groupes de travail. Si vous êtes curieux, vous viendrez voir la surprise qu'on vous réserve.
Sinon, vous continuerez à ignorer tout de tout puisque dans le bulletin de juillet-août 2016, vous n'aurez toujours pas de compte-rendu, même succinct de la réunion (normal puisque la réunion n'a pas encore eu lieu au moment où le bulletin est mis sous presse, mais François Deshayes peut quand même écrire : elle aura permis de présenter l'ensemble de l'étude et le choix du comité de pilotage. Le projet sera encore affiné avant d'être présenté au Conseil Municipal à l'automne pour valider le scénario définitif.)
Et toujours pas de compte-rendu en septembre 2016 où, comme c'est la rentrée, il est seulement dit : La municipalité va se remettre au travail avec surtout le projet cœur de ville qui devra être soumis au Conseil municipal avant la fin de l'année. J'espère que le projet de supérette se concrétisera administrativement dans les semaines à venir. Rien de sérieux qui expose à quoi ressemble le scénario définitif et en quoi consiste le projet soumis au vote des élus, alors que ce même mois on trouve dans La lettre de Coye-la-Forêt une pleine page consacrée à la redevance incitative, par exemple.
En septembre 2016, quiconque s'est contenté de lire, même attentivement, le bulletin municipal mensuel, ne sait rien du projet, ne peut rien savoir. En un an, pas un seul article explicatif dans la page Actualité. C'est ça, la parole officielle, rien que le ressassement, la litanie : on travaille, on affine, on approfondit, on réfléchit… oui, mais à quoi ?
Vaguement, il y a un an de ça, le Coyen Lambda avait lu, s'il a été extrêmement vigilant, qu'on devait déplacer l'école du Centre. Mais depuis ? Qu'est-il résulté des rencontres, des cogitations, des ateliers, des études, des comités de pilotage et de tout ça ? Le Coyen Lambda ne le sait pas et il ne peut pas le savoir. La communication, mois après mois, s'est employée à lui faire comprendre que tout ça lui passait au-dessus de la tête et qu'il n'avait pas droit au chapitre : vous découvrirez le scénario retenu ! Et l'on s'étonne qu'il n'y ait pas plus de monde aux deux malheureuses réunions publiques qui ont été organisées. Pourquoi se déplacerait-on puisque de toute façon, tout est bouclé et on n'a rien à dire ?
Le recueil des Lettres mensuelles
À ceux qui douteraient de notre propos, nous conseillons de feuilleter toute la collection de La lettre de Coye, on la trouve sur le site de la mairie. C'est sidérant !
Ah ! on ne peut pas dire le contraire : notre maire communique ; dire qu'il informe, c'est autre chose. Le plus grave, c'est que François Dehayes est sans doute de bonne foi quand il dit et répète qu'il a largement communiqué sur le projet. Oui, il a certainement passé des heures à en parler, mais à qui ? À un tout petit cercle de proches ou d'opposants, mais jamais à l'ensemble de ses administrés.
La revue annuelle
Oui, mais nous dira-t-on, peut-être une information plus fournie a-t-elle été diffusée dans la revue annuelle. Soyons honnête : on y retrouve les mêmes formules mais également quelques informations supplémentaires qui n'ont jamais figuré dans le bulletin mensuel : il y est question de la SAO, du comité de pilotage dont on apprend qu'il est composé d'élus de toutes sensibilités (mais on ne sait toujours pas qui) et on nous précise également que très investis, une cinquantaine de Coyens répartis en trois ateliers (cœur de ville, école et commerces) se réunissent depuis le printemps dernier. Qui sont-ils, en vertu de quoi une cinquantaine pourrait parler pour tous et en fonction de quels critères ont-ils été choisis ? Il semble - et c'est le plus grave - qu'on ait demandé leur opinion à des personnes qui avaient dans l'affaire un intérêt personnel, direct et à court terme (les commerçants, les parents d'élèves…), sans qu'il y ait eu de débat, alors qu'il s'agissait de réfléchir à un problème général qui regarde l'ensemble de la communauté villageoise et qui engage l'avenir de façon irréversible. Absence de débat démocratique et simulacre de concertation dont rien ne transpire.
Juste une remarque encore sur la revue annuelle 2015-2016. À la rubrique L'enfance et l'intergénérationnel (page 6), on ne trouve rien concernant le regroupement ou la restructuration des écoles. C'est bien la preuve que les écoles et le bien-être des élèves, ce n'est pas le sujet !
Le site web, site officiel de la mairie
Oui, mais nous dira-t-on encore, on pouvait consulter le site web de la mairie qui, sur sa page d'accueil, nous promet de nous faire tout savoir sur le projet cœur de ville. Outre que tout le monde ne dispose pas d'internet ou n'est pas familier de cet outil, il faut dire que là, si l'information figure, fractionnée en plusieurs dossiers avec une navigation confuse, elle est d'abord difficile à trouver et à peu près impossible à décrypter. La mairie s'est contentée de mettre sur son site les documents édités par la SAO, sans l'ombre d'une explication, ce qui les rend à peu près incompréhensibles et franchement rebutants pour quelqu'un qui aborderait le sujet de but en blanc.
Sur le site internet de la mairie, pas plus que dans les documents papier, on ne trouve de compte-rendu des réunions, nulle part un exposé clair et synthétique de ce qu'est le projet ou de ce qu'il pourrait être. Rien que des schémas, des tableaux, beaucoup de considérations générales inutiles, des scénarios dont on ne sait lequel est retenu. Impossible pour le citoyen moyen de comprendre de quoi il retourne sauf à se prendre la tête entre les mains et à y passer des heures.
Quant au blog où le Coyen était sensé pouvoir intervenir, il est bien évident qu'il pouvait difficilement donner son avis sur un sujet dont il ignorait tout ; monsieur le maire a répondu à une question ou deux puis s'est enfoncé dans un silence qui a duré presque un an et la rubrique Votre avis nous intéresse est implicitement devenue Cause toujours, tu m'intéresses.
C'est dans ce contexte-là, dans cet état de désinformation totale, alors que la communication depuis des mois n'a pas cessé - officiellement, Monsieur le maire en parle, en parle, mais il n'en dit rien - c'est dans ce climat que le comité de sauvegarde de l'école du Centre, fin août 2016, diffuse massivement sa pétition, en disant clairement et concrètement les choses, dans un langage compréhensible par tous. Et bien évidemment la pétition agit comme une douche froide, tout d'un coup on se réveille, on comprend.
Que disent les élus d’opposition ?
Il nous faut quand même le dire, car c'est la vérité ! Dans l'espace qui lui est concédé en fin de bulletin municipal, le groupe des élus Ensemble pour Coye-la-Forêt, dès le mois d'octobre 2014, attire l'attention : Ce projet pourrait aller bien plus loin que ce qui a été envisagé jusque maintenant sans plus de précision et il revient sur le sujet en novembre : pour la première fois est évoquée l'étude de la SAO ayant pour visée le regroupement des groupes scolaires aux Bruyères et la libération de l'emprise de l'école du Centre.
Pendant ce temps, le groupe des élus Pour Coye demain se soucie d'obtenir le label « village fleuri ».
Quant à la municipalité, comme nous l'avons vu, elle ne dit toujours rien.
Et Coye29 dans l’histoire ?
Dès le 6 octobre 2014 également, alors que nous sommes en pleine action pour essayer de sauver les peupliers du chemin des Vaches, notre blog COYE29 publie une première tribune libre sur la fermeture de l'école du Centre.
Depuis, c'est rien moins que sept articles d'information et d'opinion qui sont parus sur le sujet, sans compter les comptes-rendus de conseil municipal, tout ça pour que le débat soit largement porté sur la place publique.
Dans La Lettre de Coye d'octobre 2016, au lieu de donner enfin de vraies informations François Deshayes écrit : Le projet cœur de ville suscite actuellement quelques débats (nous avons envie de dire : oui, enfin et c'est heureux ! et il en aurait suscité dès le début si la municipalité s'était souciée d'informer les Coyens sur ce sujet qui les concerne tous). C'est évidemment le droit à chacun de s'exprimer (oui, ça aussi, c'est heureux) à condition que les informations données soient justes et pas seulement destinées à susciter suspicion, polémique et désinformation. Et là, au lieu de profiter de l'organe dont il dispose pour dire enfin de quoi il s'agit, pour fournir enfin des renseignements authentiques, pour couper cours aux prétendues rumeurs… et bien non, il continue à ne rien dire. On ne sait toujours rien, ni ce qui serait vrai, ni ce qui serait faux.
Enfin le mot du maire de novembre 2016 nous informe que contrairement à ce qui a été dit, ce n'est pas la pétition qui circule depuis quelques semaines qui fait que la décision concernant le projet du cœur de ville a été reportée de quelques mois. Nous en prenons acte tout en faisant remarquer que, de toute façon, François Deshayes n'a toujours pas pris la peine d'expliquer à l'ensemble des Coyens en quoi consiste la décision en question.
Mais une chose est certaine, c'est que si la pétition n'a pas fait reculer notre maire et si elle n'a pas retardé la décision, du moins a-t-elle eu le mérite de porter le débat au grand jour, ce que François Deshayes reconnaît, et d'apporter de l'information à quantité de Coyens qui n'en avaient pas.
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1 commentaire
Commentaire de: geneviève Visiteur
Merci et Bravo pour cet article qui remet à plat toute l’évolution du projet concernant le centre ville… vous savez que je ne dis jamais “coeur de ville", le coeur étant humain (la présence des enfants) et le centre étant utilitaire (les commerces)