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Un songe d’une nuit d’été

Posted by Jean-Marie Delzenne on 13 Mai 2019 in Festival théâtral
Un songe d’une nuit d’été

D’après  William Shakespeare
Adaptation et mise en scène : Antoine Herbez


   Il est toujours bon de donner ses impressions à chaud après avoir vu un spectacle. Surtout un spectacle qui fait du bien, qui redonne le goût du vrai, du beau, du sensuel, d’où l’on ressort ragaillardi et joyeux.
Nul besoin de grands mots, de phrases alambiquées pour décrire ce que l’on voit quand ce que l’on voit sur scène nous entraîne dans une ronde infernale qui ne s’arrête qu’à la fin du spectacle.
Dans son adaptation du « Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare, parfaitement réglée, Antoine Herbez, le metteur en scène, a su à tout moment insuffler la poésie qui se dégage avec délicatesse du récit qui nous est fait.
La pièce se regarde comme dans un rêve. Les bois sont le cadre parfait pour les événements surnaturels qui s’y déroulent avec des moments privilégiés quand certaines herbes et certaines fleurs cueillies la nuit possèdent des vertus magiques comme celles qu’inspirent des rêves amoureux. Je persiste à croire que la folie amoureuse est un thème  essentiel  du  « Songe d’une nuit d’été ».   

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Les pieds tanqués

Posted by Danièle Leuchter on 12 Mai 2019 in Festival théâtral
Les pieds tanqués

Texte et mise en scène de Philippe Chuyen

 

Les « Pieds Tanqués » est une pièce optimiste qui démontre que le « vivre ensemble » devient possible dès que l’on se parle vraiment…
Pour quelqu’un qui était trop jeune à l’époque et qui n’a pas été directement touchée par les « événements d’Algérie », cette pièce fait comprendre bien mieux  qu’un article descriptif type « wikipédia » ce qu’a été cette guerre avec ses drames familiaux. On en a finalement très peu parlé, et cette pièce de théâtre répare une injustice…

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Céline, derniers entretiens

Posted by Christine Royer on 11 Mai 2019 in Festival théâtral
Céline, derniers entretiens

D’après les derniers entretiens de Louis-Ferdinand Céline
Mise en scène de Gérard Bénech
Avec Stanislas de la Tousche

Si Céline pouvait se réveiller …
Ah, Monsieur Destouches, Louis-Ferdinand, comme vous nous avez surpris ! Comme vous nous avez fait voyager dans vos souvenirs tout au long de la nuit !
Enfermé dans votre ermitage de Meudon, bien gardé par vos chiens aboyant à la moindre intrusion dans votre intimité, bercé par la musique lointaine au service des entrechats des jeunes élèves de votre compagne, évoluant au-dessus de votre tête, sirotant votre thé bouillant au fond d’une chaise qu’il vous coûtait parfois de quitter, vous nous avez fait, de votre voix chevrotante de vieillard désabusé et décati, bien des confidences !
Nous avons été amusés, choqués, fascinés par la théâtralité de votre personnage.

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La Bataille d’Eskandar

Posted by Jacques Bona on 10 Mai 2019 in Festival théâtral
La Bataille d’Eskandar

De Samuel Gallet
Mise en scène et dramaturgie du Collectif Eskandar

Vous écouteriez ce discours :
« Il fait sombre… la terre tremble sous mes pas… Il y a un violent incendie… Je suis angoissée… soudain, autour de moi, les murs s’écroulent… toute la ville est en feu… elle s’appelle Eskandar… il se produit une terrible catastrophe : le pays n’est que destructions… Dans ses ruines, je vois de grands animaux… des éléphants… des cerfs… des lions géants… qui se promènent en liberté… Ils se sont échappés du zoo… Un lion féroce dévore un homme… Il y a du sang partout… Mais maintenant, je m’appelle Madame de F… oui, un nom à particule…et mon jeune fils armé d’un couteau est avec moi. J’ai un fusil… je tire sur les lions… je vise tout ce qui me fait peur… »

Vous pourriez alors vous imaginer dans la peau d’un psychanalyste, mais ce n’est pas le cas ! Vous êtes un spectateur de théâtre. La femme qui parle n’est pas étendue sur un divan, elle se trouve sur la scène côté cour, accablée sur une chaise. Son état et son discours sont décrits, repris, commentés, complétés par un récitant debout derrière un micro au centre d’un dispositif en demi-cercle formé au jardin par un long instrumentarium varié, avec le percussionniste qui lui est attaché, et, à la cour, par une violoncelliste assise derrière son violoncelle et un clavier.

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La Bataille d’Eskandar (2)

Posted by Jacqueline Chevallier on 10 Mai 2019 in Festival théâtral
La Bataille d’Eskandar (2)

De Samuel Gallet
Mise en scène et dramaturgie du Collectif Eskandar

Très tristounet, ton article, Jacques ; comment se fait-il que tu n'aies pas été transporté comme nous dans cette histoire fabuleuse ?

J'ai été prise d'emblée : quelle talentueuse comédienne, cette petite bonne femme qui ne paie pas de mine, et qui joue ça, ce n'est même pas du désespoir – c'est relativement plus facile à jouer le désespoir – mais ce manque d'espoir, cet enfermement dans la solitude et le désarroi, quand on vient l'expulser d'entre ses quatre murs où elle est recluse avec son fils de sept ou huit ans, quand il n'y a plus rien à attendre de personne, quand il n'y a rien à espérer et qu'il ne reste plus qu'une seule chose à souhaiter, c'est une catastrophe, une vraie grande catastrophe, quelque chose d'extraordinaire, de grandiose : j'ai cru d'emblée à ce désir de cataclysme.
Non, on n'est pas chez le psychanalyste, à ressasser ses petits tourments personnels ;  on est carrément chez les fous, dans le grand délire onirique, et la petite bonne femme y croit tellement que le phantasme devient réalité, son rêve éveillé devient poème lyrique quand le comédien prend le relais, et que la musique, percussions et violoncelle, s'en mêlent, le rêve éveillé pour nous devient conte fantastique, et la magie des mots, leur scansion, l'énumération poétique de tous les animaux échappés du zoo, on y croit, on les rêve, on les voit.

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Britannicus

Posted by Jacqueline Chevallier on 09 Mai 2019 in Festival théâtral
Britannicus

De Jean Racine
Compagnie Minuit44
Mise scène : Laurent Domingos
 

Il y a le théâtre contemporain, selon les jours, drôle, provocateur, poétique, onirique, émouvant, bouleversant parfois, en prise avec les réalités de notre temps, et les auteurs classiques – les grands tragiques de l'Antiquité, Shakespeare, Racine, Schiller… – auxquels il faut revenir régulièrement car ils sont – osons les superlatifs – immenses et éternels.
Racine, donc et plus précisément Britannicus dont l'auteur lui-même avoue que c'est celle de ses tragédies qu'il a "le plus travaillée" (seconde préface - 1676). Elle nous était proposée mardi  dans une très belle mise en scène, de  Laurent Domingos.

Nous assistons à la naissance politique de Néron, qui aux yeux de l'Histoire, apparaîtra comme la figure même du tyran démoniaque et tortionnaire. Pour l'instant, il est encore complètement sous l'emprise de sa mère, Agrippine, qui entretient avec lui une relation de domination incestueuse dont il essaie de se dégager mais, soumis à des influences contradictoires,  il est balloté d'un côté de l'autre, vacillant, indécis, girouette ne sachant à quel conseiller se vouer. Cette faiblesse actuelle explique peut-être son excès de cruauté future.  "Las de se faire aimer, il veut se faire craindre", dit de lui Agrippine dès le début de la pièce.
 Car dans ce palais, nous le verrons, le sentiment le plus répandu, c'est la peur, la peur qu'il faut entretenir parce que c'est un des plus puissants instrumenst de domination. Agrippine en a parfaitement conscience qui ajoute plus loin : "Je le craindrais bientôt s'il ne me craignait plus".

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Britannicus (2)

Posted by Christine Royer on 08 Mai 2019 in Festival théâtral
Britannicus (2)

De Jean Racine
Compagnie Minuit44
Mise scène : Laurent Domingos

Domination, Oppression, Manipulation, Passion, Perversion, Poison voilà les composantes de « Britannicus », tragédie politique de Jean Racine, lesquelles entrent en parfaite communion avec Imagination, Diction, Exception, Perfection, Versification dans l’interprétation de l’équipe dirigée avec brio par Laurent Domingos.
 

Néron, fils d’Agrippine a succédé à son père l’empereur Claude. Celui-ci a eu d’un précédent mariage, Britannicus promis à Junie. Dominé par Agrippine, subitement amoureux de Junie, manipulé par son gouverneur Narcisse, Néron assassine son demi-frère.
 

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La place du chien

Posted by Christian Belfort on 07 Mai 2019 in Festival théâtral
La place du chien

Texte et mise en scène : Marine Bachelot N’Guyen


Sylvain, un immigré congolais muni de faux papiers, et Karine, une femme blanche caissière de supermarché, tombent amoureux. Karine a un rapport fusionnel avec son chien labrador Sherkan. Ils vivent tous les trois dans un petit studio, mais la cohabitation se révèle difficile, chacun éprouvant beaucoup de difficultés à trouver sa place.
Plusieurs thèmes sont abordés :
- les rapports de domination : le chien par l’homme, la femme par son partenaire masculin et son employeur, l’homme noir par l’ancienne puissance coloniale ;
- l’insuffisance des mots pour communiquer réellement dans un couple ;
- le rapport du monde occidental à l’animal domestique.

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Bienvenue en Corée du Nord

Posted by Monique Mangin-Rabelle on 06 Mai 2019 in Festival théâtral
Bienvenue en Corée du Nord

Écriture et mise en scène : Olivier Lopez
Avec Marie-Laure Baudain, Alexandre Chatelin, Laura Deforge et Adélaïde Langlois.


Samedi soir, j'ai vu quatre clowns très en verve nous faire découvrir à leur manière le monde le plus fermé et hermétique de la planète, qui vit depuis des décennies sous le régime le plus totalitaire et militaire qui soit : la Corée du Nord. Cela, au point de nous faire exploser de rire des situations les plus terribles qu'il soit de vivre encore aujourd'hui ! 
Avec quelle force ils nous ont restitué le culte de la personnalité, la propagande écrasante de ce régime militaire et policier ! Qui peut imaginer le ballet des missiles, le culte des tyrans, le manque et les privations de tout, la méfiance des rapports avec les voisins et les proches, comme ils nous l'ont joué samedi soir ? Les symboles sont détournés, ridiculisés – missiles en carton, drapeau/guenille – pour ne pas faire pleurer de l'horreur de ce qui se vit au quotidien aujourd'hui dans ce pays qui pourrait être si doux et beau.

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Klaxons, trompettes … et pétarades

Posted by Michèle Wormser on 04 Mai 2019 in Festival théâtral
Klaxons, trompettes … et pétarades

de Dario Fo
Théâtre de La Lucarne
Mise en scène : Isabelle Domenech



Déjanté, farfelu, loufoque...ça fuse, ça bouge, ça décoiffe avec des comédiens qui "se la jouent" à fond, à plein, sans limite...
Oui il s'agit bien d'une comédie, d'une farce mais, sans plus attendre, voilà qu'affleure l'émotion, la conviction. Sous le rire, la rage? Commedia dell'arte à la sauce des années de plomb dans cette Italie qui hésite entre prospérité et révolte, entre faiblesse politique et puissance économique...farce et tragédie.
Superbe prestation de "notre" troupe qui oublie ses amateurismes pour se saisir des personnages avec un naturel qui s'affirme dans la fluidité du texte, la liberté du mouvement. L’émotion surgit sans crier gare, déborde, envahit la scène pour bien vite battre en retraite devant le rire. À la "moulinette" de Dario Fo rien n'échappe : ni les patrons, ni les femmes, ni les institutions, ni la finance. Fo ose tout et le fantôme d'Aldo Moro est là pour rappeler l'Italie à ses démons, à ses faiblesses. L'Italie ? Pas sûr qu'elle soit seule dans cette galère !
 

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ÉTRANGES ÉTRANGERS

Posted by Bernard Korman on 02 Mai 2019 in Festival théâtral, Théâtre
ÉTRANGES ÉTRANGERS

Lecture théâtralisée
Par les compagnies Calliope et René Loyon.

En préambule au 38e festival théâtral et avec le soutien de la bibliothèque municipale, onze comédiennes et comédiens des compagnies Calliope et René Loyon nous ont offert un spectacle inédit au centre culturel ce dimanche 28 avril.
Une centaine de spectateurs étaient présents pour écouter ces comédiens interpréter une vingtaine de textes sur les migrants, celles et ceux qui quittent leur pays et leurs proches en quête d'un avenir meilleur... et sur le regard que nous posons sur eux.
Parmi ces textes, le poème de Prévert "Étranges étrangers" qui a donné son nom au titre du spectacle, et des extraits du recueil "Bienvenue ! 34 auteurs pour les réfugiés" écrit en 2015 en partenariat avec le HCR, suite au choc provoqué par les images d'un enfant syrien retrouvé mort échoué sur une plage.

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Éclairage intermittent et culture permanente

Posted by Jacqueline Chevallier on 29 Avr 2019 in Vie des Associations, initiative citoyenne
Éclairage intermittent et culture permanente

Deux réunions publiques cette semaine à deux jours d'intervalle : mercredi 24 avril, la municipalité organisait une réunion d'information sur le thème de l'éclairage public et de la pollution lumineuse ; vendredi  26 avril, l'association Coye en transition conviait à une conférence sur la permaculture. Les problématiques environnementales sont visiblement à l'ordre du jour.

Malheureusement, assez peu de monde, mercredi, pour écouter  François Deshayes annoncer officiellement la décision prise par le conseil municipal d'éteindre l'éclairage public sur tout le territoire communal entre minuit et six heures du matin, à partir du 1er juin prochain. La motivation n'est pas d'ordre économique, nous explique-t-il : en effet le remplacement depuis quelques années des anciens réverbères par des nouveaux de plus faible hauteur et à lampes électroluminescentes (led) a permis de réduire de moitié la consommation d'électricité. Donc l'extinction des feux dans le milieu de la nuit n'entraînera qu'une économie financière relativement marginale. Non, et notre maire insiste bien, sa motivation est tout autre : on  ne va pas dire "écologique", car le mot visiblement est encore vilain, mais il s'agit bien, fondamentalement, de préservation de la biodiversité.

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La petite hirondelle ne fait pas le printemps

Posted by Olivier Manceron on 22 Avr 2019 in Tribunes Libres
La petite hirondelle ne fait pas le printemps

On a tous dans le cœur une petite fille, son visage d’ange figé dans un monde sans été. Ici, le soleil ruisselle dans les courbes du printemps. Les glycines bleu tendre laissent pendre leurs pampres dans le chant des oiseaux. Les arbres sont couverts des floraisons prometteuses des gourmandises de l’automne. La petite fille n’a pas bougé. Les dames ont décolleté leurs toilettes en pétales de tulipes colorées. Les hommes restent en noir mais allègent leur silhouette dans des vêtements de sport. Les enfants crient en jouant dans la cour de l’école. Ils courent en riant de se sentir vivants. La petite fille discrète, à la timidité de violette, répond sagement à la maîtresse.

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Inauguration du 38e Festival théâtral de Coye-la-Forêt

Posted by Jacqueline Chevallier on 08 Avr 2019 in Festival théâtral
Inauguration du 38e Festival théâtral de Coye-la-Forêt

Beaucoup de monde au centre culturel en ce vendredi 5 avril, comme un avant-goût de notre rendez-vous du printemps : dans moins d'un mois, avec le 38ème festival de Coye-la-Forêt, débutera cette année encore la grande fête du théâtre dans notre petite ville de Picardie.

Désormais, la présentation du festival elle-même fait partie des rendez-vous à ne pas manquer. Après les remerciements d'usage, le comité de sélection et de programmation fait une rapide présentation des quatorze spectacles qui seront proposés cette année (en dehors des pièces spécifiquement réservées aux scolaires) : comme toujours il y en aura de toute sorte et pour tous les goûts : comique, poétique, burlesque, musical, insolite, classique revisité, résolument contemporain en prise sur le monde d'aujourd'hui, émouvant, hilarant, réjouissant, bouleversant… on peut multiplier les épithètes à l'infini, le spectacle vivant une fois encore sera présent dans toute sa diversité. Les dépliants sont dans toutes les mains, qui récapitulent l'intégralité des pièces au programme, afin que chacun fasse son choix. Et si choisir est trop difficile – car tout fait envie – on peut décider d'aller tout voir !

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Le printemps rit jaune

Posted by Olivier Manceron on 25 Mar 2019 in Vie municipale
Le printemps rit jaune

Ah dis donc ! Le printemps, quand même ! Avec son petit vent mordant du coin de la rue, avec son givre bleu des ornières des prés et ses pâleurs d’aubes à venir, l’hiver n’en revient pas de devoir partir. Ici, les timides clochettes des perce-neige n’osent pas quitter des yeux la neige à leurs pieds ! Là, les premières corolles des violettes si violettes. Et là, les bourgeons gonflés au miel roux du soleil. Enfin le printemps ! Quel ravissement d’entendre le bruissant gazouillis des oiseaux du matin dans les buissons du côteau. Ah, que j’ai eu peur ! J’ai eu peur que le printemps ne soit déjà silencieux. Mais les valeureux petits chanteurs sont encore là.

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Les bienfaits de l'agriculture biologique

Posted by Jacqueline Chevallier on 05 Mar 2019 in Reportages, Vie des Associations
Les bienfaits de l'agriculture biologique

conférence de La Sylve, le 23 février 2019

Dans le cadre des conférences qu'elle organise une fois par mois, La Sylve a invité Éric Gobard, agriculteur de Seine et Marne, à venir nous parler de son exploitation totalement convertie en agriculture biologique depuis 2009.

Située dans la grande plaine réputée très fertile de la Brie, entre Meaux et Coulommiers, la ferme du Moulin de Chantemerle est la propriété de la famille depuis 1892. La photo projetée sur le grand écran est une carte postale ancienne montrant la cour de la ferme en 1902, avec les chevaux à l'arrière-plan qui fournissaient la force motrice (il n'y avait à l'époque ni voiture ni tracteur), au milieu le tas de fumier (signe extérieur de richesse) et au premier plan, avec son troupeau de moutons, le grand-père de notre conférencier d'aujourd'hui.

Pour opérer la conversion, Éric Gobard a dû y aller progressivement car son père était, à priori, hostile à cette idée. Il faut garder à l'esprit que les agriculteurs d'après-guerre, avec l'utilisation massive des engrais chimiques, ont vu les rendements à l'hectare plus que tripler en une génération ; aussi n'avaient-ils aucune envie d'abandonner les produits qui, avec la mécanisation et la génétique, avaient permis ce "miracle" du progrès moderne. Pourtant le fils avait l'intuition que ce modèle d'agriculture intensive et artificielle, avait atteint ses limites. Il a donc insisté auprès de son père qui lui a concédé une parcelle. La démonstration a dû être assez convaincante, puisque le fils a rapidement obtenu la possibilité de cultiver la moitié de l'exploitation. Finalement, depuis 2009,  la totalité du domaine, soit 180 hectares, est en agriculture biologique et le mieux, c'est que le père en est devenu un fervent défenseur.

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Qui est Charlie ?

Posted by Olivier Manceron on 21 Fév 2019 in Tribunes Libres
Qui est Charlie ?

Les mêmes violences hebdomadaires s’écrasent contre les écrans médiatiques et les vitrines des grands boulevards. La colère ne cache plus la haine. Les vieilles colères de l’Histoire, des Jacques du Moyen-Âge aux sans-culottes de 93, habillent de haillons jaunes les vieilles haines épouvantables du siècle dernier. Rien n’est oublié. Tout est enfoui. Un jour ou peut-être une nuit, ça ressurgit. La sale rage de l’ombre se pare des vieux symboles éculés de l’antisémitisme et se réveille en hurlant au pogrom contre les juifs de France. C’est tout et n’importe quoi ! Et elles et eux, là-dedans ? Les pauvres, les ignorées, les invisibles, qu’est-ce qu’ils y gagnent ? Qu’est-ce qu’elles en ont à faire de leurs croix gammées ? Comme en 2015, les foules noir bitume de la République se déversent sur les places sombres des villes.

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LES ANCIENS ET LES NOUVEAUX

Posted by Jacqueline Chevallier on 04 Fév 2019 in Reportages, Vie des Associations, initiative citoyenne
LES ANCIENS ET LES NOUVEAUX
LES ANCIENS ET LES NOUVEAUX

La Sylve et Coye en Transition

Quel rassemblement étonnant, en salle 2 du centre culturel, en ce vendredi 1er février 2019 : une cinquantaine de personnes, majoritairement des jeunes, disons entre trente et quarante ans, et des vieux, allez, on ne précisera pas, mais des retraités assurément, la soixantaine déjà bien dépassée, les uns pour la plupart ne connaissant pas les autres, et les uns et les autres s'observant, d'emblée en sympathie.  C'est que se tenait la première réunion publique d'une toute nouvelle association : Coye en Transition. L'affiche annonçait la couleur : résolument vert, car il s'agit bien sûr de transition écologique, le but étant de se mobiliser localement en vue d'actions concrètes pour la sauvegarde de l'environnement, la lutte contre le dérèglement climatique et donc la réduction des consommations et la suppression des gaspillages, dans tous les domaines possibles.

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Jaune gilet !

Posted by Olivier Manceron on 22 Jan 2019 in Tribunes Libres
Jaune gilet !

Voilà une année qui commence sous de sombres auspices. Les gens se souhaitent santé et amour pour 2019, mais pas la fortune. Les mauvaises nouvelles sont d’anciennes mauvaises nouvelles que radote la télé. On a passé Noël et la nouvelle année à serrer les dents, les fesses, les coudes, tout ce qu’on pouvait serrer. La finance internationale a construit « le Marché », énorme Baal dressé telle une monstrueuse verrue sur le vortex de notre planète bleue. Son ombre inexorablement gagne de continent en continent. Les hommes de pouvoir s’injurient d’une rive à l’autre, écrasant les uns contre les autres les peuples rendus fous de misère et de rage. La planète perd son bel opale bleuté de perle de la galaxie. L’avenir va devenir la nuit des temps. Comme la peur, la colère est contagieuse. Elle agite la houle des foules et fait gravement jaunir les gilets.

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La crèche de Paul : Noël en Provence

Posted by La rédaction on 21 Jan 2019 in Reportages
La crèche de Paul : Noël en Provence
La crèche de Paul : Noël en Provence

En janvier, étoiles, guirlandes et boules scintillantes de Noël sont encore aux façades et aux branches, dans la crèche de Paul les étoiles luisent et accueillent notre visite.
Sous un ciel bleu de Méditerranée, au pied peut-être de la montagne Sainte-Victoire, le village provençal descend le long de sentiers jusqu'à la grotte où s'abrite la crèche. Les créations de Paul aiment les paysages de soleil. Souvenez-vous vous de Bonifacio et de Petra.
Cette année l'architecte passionné retourne vers la Provence qu'il avait déjà choisie pour cadre il y a une dizaine d'années. Maisons hautes, toits de tuiles romaines, moulin, ruines de château fort, ocre rouge de la terre et des façades, volets de couleur, passages étroits entre les maisons,  tout est en place pour que les santons provençaux se sentent chez eux.

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Brève de trêve

Posted by Olivier Manceron on 23 Déc 2018 in Tribunes Libres
Brève de trêve

Les jours s’allongent le long des premières aubes roses quand les matins chagrins nous tirent des couettes épaisses aux rêves blancs. La forêt a perdu ses derniers atours et montre ses genoux violacés par l’hiver. C’est la trêve. La sève est au plus bas. Les gens ont froid et soufflent sur leurs doigts. Mais au village, les boutiques illuminent leurs vitrines. Dans la rue, la mairie a planté un sapin au milieu de la place battue de bises glacées. On va fêter l’espoir dans un futur doré. C’est la trêve de Noël. Il y a des crèches dans les maisons avec des besoins de vie fragile, de paille, d’humilité et d’enfançon. Il y a des guirlandes scintillantes et des boules velours. On va faire la fête.

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11 novembre 2018 à Coye-la-Forêt

Posted by La rédaction on 29 Nov 2018 in A l'affiche, Reportages
11 novembre 2018 à Coye-la-Forêt

Le 11 novembre 1918, toutes les cloches de France jusque dans les villages les plus reculés se sont mises à sonner. Ce n'était pas le tocsin qu'on entendait cette fois, mais les carillons de l’allégresse et du soulagement. On y croyait, ce serait « la der des der ».
Cent ans après, se souvenir du 11 novembre 1918 et le célébrer, c’est se souvenir des souffrances d’une génération sacrifiée par des gouvernants insensés, des millions de morts que leur orgueil et leur folie guerrière ont causées. C'est célébrer, après quatre ans de combats atrocement meurtriers, la paix enfin signée dans une clairière de la forêt de Compiègne. Et c'est ne pas oublier non plus que cette paix ne fut qu'éphémère, que la bêtise, la haine, le nationalisme et l'esprit revanchard ont provoqué, vingt ans plus tard, une nouvelle guerre, encore plus meurtrière.

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Les enfants des migrants

Posted by Olivier Manceron on 22 Nov 2018 in Tribunes Libres
Les enfants des migrants

Les enfants des migrants
Ont des grands yeux fragiles
Tremblants comme des océans
Des mains tendues de colère
Serrées de peur sur leur cœur
Entre-ouvertes qu’avec douceur
Avec la reconnaissance d’un regard de mère
Avec des bras ouverts en fleur de sœur.

Les enfants des migrants
Ont des envies de couleurs
Pour gommer les flammes et les nuages
Les ventres rouges des nuages
Quand la terre tremble
Quand les parents tremblent
Que le bruit rend sourd
Et que les bombes tuent l’amour.

Les enfants des migrants
Ont faim d’habitudes quotidiennes
De jours d’école qui sentent la sueur
De tartines grillées même sans beurre
Et de repas mangés à l’heure.
Les enfants des migrants ont besoin
Besoin de nous, besoin de rien,
Besoin d’un regard qui leur rende justice.

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Si j'étais un arbre

Posted by La rédaction on 03 Nov 2018 in A l'affiche
Si j'étais un arbre

De Gauthier Fourcade
Samedi 20 octobre

Comme chaque année en automne, l’Aire cantilienne met les mots, les livres et les bibliothèques à l’honneur, c’est la saison des « Mots en l’Aire ». Ce samedi 20 octobre, Agnès Bouchard, bibliothécaire à Coye-la-forêt, a choisi de donner une place aux mots sur la scène de la salle Claude Domenech, et d’inviter le spectacle de Gauthier Fourcade « J’étais un arbre ».
Ce que l'on perçoit d'abord du comédien – ou du diseur de mots –, c'est comme une auréole de cheveux argentés, qui moussent  comme des cheveux d'enfant. L'homme disparaît dans le costume noir, ne nous laissant dans la lumière que le visage et la mobilité du regard pour raconter. Pour se raconter, sans narcissisme ni forfanterie, ni éclats de voix ni gestes larges, avec l’air de ne pas y toucher. Par bribes éparses il se dévoile.

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