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CLÔTURE DU FESTIVAL

Posted by Marie Louise on 11 Jun 2015 in Festival théâtral
CLÔTURE DU FESTIVAL

Après deux semaines de fête, il y a toujours un air de nostalgie quand arrive le dernier soir. C’est fini. C’est fini, cette fébrilité un peu angoissante juste avant l’ouverture de la pièce… fini l’éclair de pensée qui vous traversait dans la journée… au travail… en voiture, dans le jardin : « Ce soir, je vais au théâtre. » Finie la gaieté de retrouver vos voisins de théâtre. Finis les dîners vite expédiés pour arriver en avance et profiter des airs d’accordéon ou de saxo, finies les dégustations de crêpes, d’accras, de cuisine végétarienne, de tartes, de cakes, de gâteaux… Et surtout, fini le théâtre, cette espèce de miracle éphémère qui fait que, devant nous, la vie se joue autrement et qu’on y croit.
Fini. C’est Jean-François Gabillet qui le dit. Sur la scène dans les décors blancs de l’« Hôtel des deux mondes », il joue sa partition de président : c’est l’heure du bilan. L’assistance est nombreuse, joyeuse, les acteurs de La Lucarne sont là, la tête encore pleine des applaudissements reçus, les familles, les amis, les bénévoles, les fidèles du Festival qui ne manquent pas un spectacle, les conseillers municipaux, la régie…

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THÉÂTRE ET MODERNITÉS

Posted by Maurice Delaigue on 08 Jun 2015 in Festival théâtral
THÉÂTRE ET MODERNITÉS

 « J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand succès.
Ce n'était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l'esprit
Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode,
Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode
Où l'intrigue, enlacée et roulée en feston,
Tourne comme un rébus autour d'un mirliton.
»

Alfred de Musset

 

Etonnant, vous ne trouvez pas ? De plus, écrit par Alfred de Musset !
Ce texte, je l’ai retrouvé dans un de mes cahiers de collège, j’avais quinze ans, je ne comprenais pas.
Peut-on être un très grand auteur au XVII° siècle et moins que rien deux siècles plus tard ?

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LA RÉGIE : ON DÉMONTE

Posted by Marie Louise on 05 Jun 2015 in Festival théâtral
LA RÉGIE : ON DÉMONTE

A peine le Théâtre en stock a-t-il dit ses derniers mots sur Charles Perrault, que les régisseurs entrent en scène. Ce mardi 2 juin à 11 heures, c’est la fin du 34° festival.
Momo, le régisseur de la troupe invitée, regroupe les accessoires, embarque la malle et le fauteuil dans le camion. En même temps, l’équipe de régie du Festival a sorti la tour de son enclos, adossé les échelles et commencé le décrochage des projecteurs et l’enroulement des câbles. Tous les techniciens sont réunis pour une dernière partie qui se jouera en deux heures. Les câbles de l’extérieur qui ont servi à permettre la cuisson des crêpes ou la friture des accras ne sont plus là, la bannière Festival Théâtral ne flotte plus à côté des drapeaux. Franck Martin, le régisseur général, a déjà fait un premier transport de matériel jusqu’à son entrepôt. Il ne reste qu’à faire la photo de famille sur le plateau.

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HÔTEL DES DEUX MONDES

Posted by Marie Louise on 04 Jun 2015 in Festival théâtral
HÔTEL DES DEUX MONDES

D’Éric-Emmanuel Schmitt
Théâtre de La Lucarne
Mise en scène : Serge Vinson


HÔTEL DES DEUX MONDESLe Théâtre de La Lucarne clôt les soirées du 34° Festival sous les applaudissements enthousiastes d'une salle comble. Succès donc pour Serge Vinson qui a assuré la mise en scène et créé un décor étonnant, ainsi que pour les comédiens, convaincants et alertes.

Éric-Emmanuel Schmitt situe l'action dans la « salle de réception d'un hôtel ».
Ici, le choix scénographique confronte le spectateur, dès l’ouverture du rideau, à un univers énigmatique, hors du temps, hors du monde. Tout sauf un hôtel, même si la pièce ressemble à un salon confortable, avec fauteuils, table basse, bureau d’accueil. Plutôt une unité de soins psychiatriques ou un hypothétique salon d’accueil avant bloc opératoire. Car les lieux sont blancs, murs blancs capitonnés, mobilier blanc, blouses blanches, cela sent l’asepsie. Le spectateur, intrigué, devine peu à peu qu’il se trouve dans un endroit qu’aucun visiteur ne décrit, à plus forte raison s’il n’en revient pas, car on peut ne pas revenir de ce cocon blanc. Quelques carnets de voyage, laissés par ceux qui ont pu obtenir un aller et retour, en ont tenté une description, mais les témoignages ne sont pas concordants et la vérification impossible. Car c’est du coma qu’il s’agit. Le coma, un hôtel où séjournent ceux qui attendent.

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CHAPEAU, PERRAULT !

Posted by Catherine Jarige on 03 Jun 2015 in Festival théâtral
CHAPEAU, PERRAULT !

D’après Charles Perrault
Compagnie : Théâtre en stock
Mise en scène : Jean Bonnet

Un présentateur nous invite à entrer dans la forêt des contes.
La salle, autre forêt peuplée de deux centaines de petits poucets, frémit déjà.

Et sur la scène surgit une jeune fille en doudoune rouge. Elle chante un air anglais ; puis vient un monsieur, très gai qui danse avec un parapluie et chante jazzy ; coup de chapeau enfariné : c’est un grand père. Il s’installe pour lire le « canard enchaîné ». On voit bien qu’il aime rire. Elle, la petite-fille, lui réclame des contes, bien sûr. On en arrive à Perrault « un opposant de Boileau dans une fameuse querelle ». Et voilà que le train des contes se met en branle.
Le Petit Chaperon rouge suivi du Petit Poucet, qui amène le Chat Botté, puis Grisélidis, et la Belle au bois dormant, les Fées, Riquet à la houppe, les Souhaits ridicules, Cendrillon, Peau d’âne, et le tant attendu et redouté Barbe Bleue. Onze contes d’un coup.

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PRÊT-À-PARTIR

Posted by Jacques Bona on 02 Jun 2015 in Festival théâtral
PRÊT-À-PARTIR

de Fabio Gorgolini et Fabio Marra
Compagnie Teatro Picaro
Mise en scène : Fabio Gorgolini

Le théâtre nous fait rêver, dit-on. Et qu’est-ce qu’un rêve sinon un voyage très particulier dans les espaces étranges et vaguement familiers des désirs enfouis, un récit instable d’images qui cherchent à nous parler de ce que nous pressentons en nous-mêmes.

Précisément, le spectacle Prêt-à-partir, comme Le Capitaine Fracasse, nous fait rêver car il parle d’emblée du voyage : celui des comédiens d’une époque ancienne qui pourrait être, au vu des costumes (très réussis), celle de Molière, le temps où l’«Illustre Théâtre» se déplaçait dans le Midi de la France en tournées aussi difficultueuses qu’impécunieuses.

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BLACKBIRD

Posted by Catherine Jarige on 30 Mai 2015 in Festival théâtral
BLACKBIRD

De David Harrower
Collectif IMPAKT
Mise en scène : Jérôme de Falloise, Sarah Lefèvre et Raven Ruëll

Sur le sujet sulfureux, fascinant et d’actualité, de la pédophilie et de la sexualité des enfants, le texte de David Harrower échappe à tout goût du sensationnel, tout didactisme et tout moralisme : il en fait un véritable texte de théâtre, en travaillant subtilement les conflits passionnels et sociaux qui traversent les personnages et en créant une forte tension dramatique, qui joue sur les heurts, les retournements et les surprises.

Qu’une très jeune fille s’enflamme pour un homme de l’âge de son père n’a rien de rare ; qu’ils en viennent à des relations sexuelles ne l’est sans doute pas, la loi – d’aujourd’hui, dans nos pays occidentaux – appelle cela détournement de mineur, abus sexuel. Le terme pédophilie désigne la déviance de l’adulte qui manifeste une préférence sexuelle pour des enfants. Il y a une différence entre ces deux situations, même si la société confond les deux. Toute la tension dramatique de notre pièce repose sur cette question : amour sincère pour un individu mineur consentant ou pédophilie, attirance prédatrice pour des enfants ?

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LA PEUR

Posted by Jacqueline Chevallier on 29 Mai 2015 in Festival théâtral
LA PEUR

De Stefan Zweig.
Cie Carinae et Atelier Théâtre Actuel.
Mise en scène d'Elodie Menant.


Il est coutumier de dire que le xxe siècle s'ouvre avec la guerre de 14. Ainsi la nouvelle de Stefan Zweig, écrite en 1913 (quoique publiée en Autriche en 1920) appartient au XIXe, au temps où les femmes de la bourgeoisie aisée ne travaillaient pas, se déplaçaient en fiacre et portaient des robes longues. L'écriture aussi est datée. Il s'agit d'un très court roman dans le style où Stefan Zweig excellait, avec une analyse psychologique fine et fouillée, décrivant les tourments d'une épouse infidèle en proie au harcèlement de plus en plus pressant d'une femme qui exerce sur elle un chantage qui ne cesse d'être plus exigeant : se faisant extorquer des sommes d'argent toujours plus importantes et n'osant en parler à son mari car il lui faudrait avouer sa faute, elle entre dans une spirale infernale de peur, de mensonge et de culpabilité et s'y enfonce inexorablement.

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LA PEUR (2)

Posted by Olivier Manceron on 29 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
LA PEUR (2)

Brave Stefan Zweig,
Compagnon des mauvais jours,
Qu’as-tu subi pour si bien connaître
La cruauté de la loi du plus fort ?
Le chat paraît si doux
Quand il joue avec l’oiseau.
Comme il était fort et beau ce soir ce brave homme,
Superbe mygale masculine,
Enfermant dans sa nasse doucereuse
Sa poupée enfantine.
Cocon de bave venimeuse  
Adroitement tissé
Par un gentil baveux du barreau,
Qui tue lentement sa victime
Prise à la glue intime de sa culpabilité.

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OBLIQUE

Posted by Marie Louise on 28 Mai 2015 in Festival théâtral
OBLIQUE

De Christophe Moyer
Mise en scène de Christophe Moyer
Compagnie Sens Ascensionnels


Une fable sur l’équilibre et le déséquilibre du monde. Disons, plutôt du déséquilibre. Car l’équilibre, on l’attend. Mais l’auteur du spectacle, Christophe Moyer, est un optimiste, il ne laisse pas le spectateur quitter la salle le désespoir au cœur. L’équilibre peut se trouver…
Dans une volonté d’exprimer ses inquiétudes, ses refus et ses désirs quant à la marche du monde, Christophe Moyer met le théâtre au service de son engagement. Comme écrivain, metteur en scène, comédien, il veut « questionner notre monde en tentant de faire se rencontrer les notions de spectacle et d’engagement ».
Comment ? Par une fable. L’histoire gentille et amusante du peuple des Zoblics, condamnés à vivre sur une terre en pente, car le lac auprès duquel ils habitaient s’est vidé de son eau, et leur terre s’est mise à pencher. Trop d’un côté, pas assez de l’autre.

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ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT…

Posted by Michèle Wormser on 27 Mai 2015 in Festival théâtral
ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT…

D'apès Andromaque de Racine
Théâtre Silvia Monfort et En votre Compagnie
Mise en scène de Néry

Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort...linéaire, simple, direct comme ces ballons alignés sur la scène, comme ces figures d'un jeu de massacre que quelques heures vont précipiter dans la béance d'un néant attendu...
On part d'une normalité presque rassurante dans une salle que la tragédie n'a pas encore plongée dans l'obscurité... Puis, peu à peu, les personnages prennent du corps, de l'étoffe, de la chair et du cœur. Le jeu se coule, se love dans la langue racinienne, dans son balancement, son équilibre, sa clarté...cette langue qui semble retenir l'excès des passions qu'elle exprime alors que sa précision même taille chaque facette de l'âme avec une redoutable évidence.

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ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT… (2)

Posted by S. Le Stang & Carine Charbonnier on 27 Mai 2015 in Festival théâtral
ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT… (2)

Il a fallu négocier pour emmener nos ados voir « du Racine » mais à peine la pièce commencée, les explications pleines d’humour et l’interactivité avec le public dessinent un sourire et même des rires sur leur visage. Les bases de la tragédie sont données et nous pouvons glisser sans s’en rendre compte vers les alexandrins raciniens.
Le texte est magnifiquement dit et les spectateurs de tous âges se délectent du jeu des deux comédiens qui endossent tous les rôles.
Ah, si tous les ados pouvaient rencontrer les textes de Racine de cette façon …

S. Le Stang
 

Le jour où j’ai redécouvert Andromaque.

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ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT… (3)

Posted by Olivier Manceron on 26 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
ORESTE AIME HERMIONE QUI AIME PYRRHUS QUI AIME ANDROMAQUE QUI AIME HECTOR QUI EST MORT… (3)

Ce soir, il y avait du Racine et des ailes,
Avec des ballons d’enfant éclatants qui crevaient de rire en pétant.
Il y avait un cheval de Troie de Foire du Trône
Et des histoires éternelles de princes et de rois,
Qu’on acclame, qu’on sacre et qu’on détrône, en les conspuant.
Il y avait des ballets de ballons de couleurs et des balais-brosses,
Pour raconter l’horreur des passions atroces
Qui naissent des viols abjects et des massacres de masse,
Et meurent dans l’esclavage, la torture et les assassinats.
On se dit qu’en Épire, c’était pire !

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UN FIL À LA PATTE

Posted by Jean-Marie Delzenne on 26 Mai 2015 in Festival théâtral
UN FIL À LA PATTE

De Georges Feydeau
Compagnie Viva la commedia
Adaptation et mise en scène : Anthony Magnier

Faire rire est la chose la plus difficile et la plus mystérieuse qui soit.
La troupe de la Compagnie « Viva La Commedia » a réussi son pari ce samedi 23 mai, nous faire rire grâce à la pièce du dramaturge Georges Feydeau : « Un fil à la patte ».
Le public a ri de bon cœur. Il a ri face aux situations cocasses qui se sont succédé avec une vivacité de gestes et de paroles. Cette histoire de mœurs nourrie de faits quotidiens aura moins d’éclat sans doute que l’histoire officielle mais elle ne sera pas moins passionnante, ni moins sublime, car elle sera l’histoire des petits travers de la nature humaine.
Dans une mise en scène d’Anthony Magnier réglée au millimètre près, les comédiens suggèrent par un bruitage vocal intelligent tout ce qui peut rappeler les portes qui claquent ou des sonneries quelque peu intempestives.

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UN FIL À LA PATTE (2)

Posted by Olivier Manceron on 25 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
UN FIL  À LA PATTE (2)

Explosif, corrosif et insurrectionnel !
Feydeau prend de l’âge
Pour nous revenir plus fort encore,
Balancier de fonte volage,
Lancer du Passé dans la tête des gens.
Grand-messe du théâtre de boulevard,
Du temps où les boulevards gardaient le moral
Grâce à la République coloniale.
Eruptif, éructant, pulsionnel !
Pan sur le pif,
Pif dans les dents,
C’était la fête des grands enfants.
On roulait les chaises et les « R »,
On se roulait par terre en criant,
Chacun pour soi,
Le fric pour tous,
Le sexe pour certains seulement.

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LES PORTEURS D'ESPOIR

Posted by Jacqueline Chevallier on 25 Mai 2015 in Festival théâtral
LES PORTEURS D'ESPOIR

d'Alexis Michalik.
Par la Cie ACME
Mise en scène : Alexis Michalik

 

Placée dans le sillage d'Alexandre Dumas, grand maître du feuilleton romanesque, la pièce rappelle que la devise de Monte-Cristo est "Attendre et espérer".

Que dire ? cette fois, selon toute apparence, il y a unanimité sur ce spectacle : le plaisir pur, l'enchantement, les gens debout pour applaudir et les bravos qui fusent.
Si la perfection existe au théâtre, avec "Le porteur d'Histoire" d'Alexis Michalik, on s'en approche sérieusement. Efficacité du récit, économie des moyens, intelligence du discours, inventivité de la mise en scène, sens du rythme, prouesse des comédiens incarnant tous les personnages, jeunes et vieux, épousant tous les registres... on ne sait que dire... à part merci ! merci ! magnifique ! bravo et encore bravo !

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LE PORTEUR D’HISTOIRE (2)

Posted by Olivier Manceron on 24 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
LE PORTEUR D’HISTOIRE (2)

Histoires d’Histoire et paroles d’or,
Une saga écrite sur les corps,
Docteurs –ès- Lettres anonymes,
Pleins et déliés et phrases folles,
Carnets, livres, journaux intimes,
 Mois et années et montres molles.
Les histoires se jouent du temps,
Les arbres généalogiques
Ne sont pas gênés par la logique,
Ne sommes-nous pas parfois,
Les enfants de nos enfants ?
Histoires, saga romantique,
Avec des capes et des épées,
Des morts stupides et héroïques,
Et des légendes dorées.

 

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DE QUOI PARLEZ-VOUS ?

Posted by Ghislaine Antonin-Bockhoff on 23 Mai 2015 in Festival théâtral
DE QUOI PARLEZ-VOUS ?

D’après Jean Tardieu
Compagnie C’est-pas-du-jeu
Mise en scène : Sophie Accard

A la pièce sombre et cruelle de Peter Handke succède un spectacle jubilatoire et fantaisiste. La troupe C’est-pas-du-jeu dirigée par Sophie Accard (metteure en scène et merveilleuse comédienne) nous présente un patchwork tissé de cinq courtes pièces de Jean Tardieu, reliées par des transitions habiles : additifs qui requièrent un jeu silencieux, des personnages pendant le changement de décor, intervention d’un narrateur-présentateur.
Le spectacle s’ouvre sur un duo parfaitement huilé entre Monsieur A (Tchavdar Pentchev) et Madame B (Anaïs Merienne) dominé par l’implicite, car les phrases ne sont jamais achevées – « Finissez vos phrases ». Au spectateur de deviner les non-dits suggérés par la gestuelle et les mimiques ininterrompues !

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DE QUOI PARLEZ-VOUS ? (2)

Posted by Olivier Manceron on 22 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
DE QUOI PARLEZ-VOUS ? (2)

Maman !
Ils ont mis du champagne dans mon théâtre !
Ils ont fait une  fête fantasque avec  des couleurs et des grimaces,
Des costumes changeants et des décors qui bougent,
De la musique iconoclaste et des nez rouges.
Ils étaient  la jeunesse qui rit d’être jeune,
Qui danse d’être jeune,
Et qui s’en bat l’œil d’être jeune,
Parce qu’elle s’amuse, la jeunesse,
Aux vents des mots du vieux Tardieu,
Un qui s’est fait Dieu sur le tard,
Pour qu’on s’en bâte l’œil de la tristesse,
De la bassesse de l’humanité,
De la béance du néant,
De la petitesse des pédants,
De l’anse du panier des mots fléchés,
De l’os à voile et à vapeur,
Et des enfants perdus sans collier.

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SOUTERRAIN BLUES

Posted by Florence SCHWAB on 22 Mai 2015 in Festival théâtral
SOUTERRAIN BLUES

De Peter Handke
Cie La Bataille
Mise en scène : Xavier Bazin

Décor minimaliste à l'image d'une station de métro glauque comme le moral de l'acteur.
Déçu par la vie, le décor du métro devient son seul univers, son refuge pour taire sa solitude.
Le public interpellé comme les passagers de son wagon.
Tout le monde en a pris pour son grade,  grinçant, caustique
comme nous savons l'être parfois, pour se défendre : l'attaque.
Nous avons ri aussi en entendant des vérités qu'on pense parfois
 sans se permettre de les dire.

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SOUTERRAIN BLUES (2)

Posted by Olivier Manceron on 22 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
SOUTERRAIN BLUES (2)

Enfin un peu d’humanité !
Certes du rogue, du rude, de l’ivrogne borgne,
A la trogne de pendu,
Préférant l’injurieux à l’injure,
Quelque chose d’humiliant et de prude,
Entre amour et haine,
Préférant la mort à la terreur de vivre,
Volcan éructant à l’intérieur de lui-même,
Baignant dans sa lave,
Torche vivante s’éteignant doucement dans sa nuit.
La souffrance était un plaisir solitaire,
Tel un enfant pleurant sa mère,
Remplissant le vide de son cri.
C’était un peu long, toutes ces phrases de bave,
Fausse haine gonflée de jalousie,
Jetée à la face des gens,
Coincés dans leur silence, leur fauteuil
Et leur anonymat futile.

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CINQ JOURS EN MARS

Posted by Charlie Perreau on 21 Mai 2015 in Festival théâtral
CINQ JOURS EN MARS

De Toshiki Okada
Cie des Lucioles
Mise en scène : Jérôme Wacquiez

 

Il n’aura fallu que quelques secondes pour comprendre que la pièce de Toshiki Okada n’était pas un long fleuve tranquille. Au contraire, c’était une bouffée d’énergie qui a bousculé - peut-être trop parfois – le théâtre de Coye-la-Forêt lundi soir.      

Une énergie portée principalement par les sept jeunes comédiens de Cinq jours en mars qui incarnent méticuleusement leurs rôles du début à la fin bien qu’ils soient isolés à chaque scène. Ambiance survoltée, dialogues ciselés, débit de parole élevé…tous les ingrédients étaient réunis pour happer le spectateur. Les successions de tableaux et les rôles interchangeables se sont enchaînés naturellement sans que l’on perde le fil de l’histoire.

Mais au-delà du jeu des acteurs et des décors dynamiques,  Cinq jours en mars est avant tout une pièce qui en dit long sur la « génération Y », ces jeunes âgés entre 20 et 30 ans qui ne peuvent pas vivre sans leurs téléphones portables.  

 

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CINQ JOURS EN MARS (2)

Posted by Olivier Manceron on 21 Mai 2015 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
CINQ JOURS EN MARS (2)

 

ant d’efforts, pour si peu d’humanité !
Tant de talents, pour si peu de profondeur !
Magnifiques acteurs pourtant !
Mais des phrases vidées,
Des mots légers, bulles irisées,
Confettis d’âmes pulvérisées,
Neige de substance blanche…
Qu’elles étaient belles et fines,
Et qu’ils étaient malins,
Magnifiques acteurs !
Mais pour nous assommer de bêtise humaine
Jusqu’à la nausée…

 

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MÉMOIRES D’HADRIEN

Posted by Nathalie Aguettant on 21 Mai 2015 in Festival théâtral
MÉMOIRES D’HADRIEN

D’après Marguerite Yourcenar  et Fernando Pessoa
Compagnie Bacchus
Adaptation et mise en scène : Jean Pétrement

 Un double rideau blanc occupe le fond de la scène, une estrade grise, quelques marches, un canapé noir partiellement recouvert d’une étoffe en velours rouge foncé, et, placé en hauteur, une sculpture représente le visage d’Antinoüs, favori et amant de l’empereur mort à 20 ans noyé dans le Nil. Hadrien, très affecté, fera réaliser un grand de sculptures à son effigie.
L’ensemble est sobre, mais suffisant pour évoquer une demeure romaine.
Deux personnages sont en scène au lever du rideau : l’empereur Hadrien (Jean Pétrement) dont la mort est proche, et Elixa (Elisa Oriol), une esclave pétillante dont le parler vif et imagé apporte une touche de légèreté à l’atmosphère de cette première scène.
L’empereur convoque Antoine (Issame Chayle), son secrétaire, qui s’installe derrière un lutrin pour transcrire les mémoires dictés par Hadrien. Les contrastes, accusés par les effets de lumière, soulignent son maintien et contribuent à donner un sentiment de gravité à la scène.

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