Un nouveau collecteur pour assainir les eaux usées de La Vallée de la Thève
Phase 1, de Coye-la-forêt à Asnières-sur-Oise
Réunion publique d’information le mardi 11 janvier 2011
Les travaux ont commencé à Coye-la-forêt. Les engins de chantier – camions, pelles hydrauliques, etc. – sont actifs chemin des Vaches, allée des Aulnes et à l’orée du Bois de Bonnet ; des tuyaux attendent sur les talus. Pour informer le public, notamment des perturbations à venir dans la circulation le long de la D118, Monsieur le maire avait convié les Coyens, le 11 janvier, à une réunion d’information. Mais les histoires de tuyaux n’attirent pas les foules ! Dommage, car le SICTEUB et les entreprises intervenantes avaient bien fait les choses et ont exposé clairement, notamment à l’aide de nombreux schémas, les étapes du chantier.
Les travaux ont commencé à Coye-la-forêt. Les engins de chantier – camions, pelles hydrauliques, etc. – sont actifs chemin des Vaches, allée des Aulnes et à l’orée du Bois de Bonnet ; des tuyaux attendent sur les talus. Pour informer le public, notamment des perturbations à venir dans la circulation le long de la D118, Monsieur le maire avait convié les Coyens, le 11 janvier, à une réunion d’information. Mais les histoires de tuyaux n’attirent pas les foules ! Dommage, car le SICTEUB et les entreprises intervenantes avaient bien fait les choses et ont exposé clairement, notamment à l’aide de nombreux schémas, les étapes du chantier.
Le projet du Syndicat Intercommunal pour la Collecte et le Traitement des Eaux Usées des Bassins de la Thève et de l’Ysieux
Monsieur Daniel Desse, Président du SICTEUB, a d’abord rappelé l’historique de ce syndicat intercommunal d’assainissement. Le réseau intercommunal date de 35 ans ; en passant par Plailly, Pontarmé, Mortefontaine, la Chapelle en Serval et Orry, il draine les eaux usées de 20 communes de la vallée de l’Ysieux et de la vallée de la Thève vers la station d’épuration d’Asnières-sur-Oise. Ce réseau étant devenu trop petit et vétuste, des rénovations devaient être faites. Il fallait en repenser le tracé. Après l’étude de 36 scénarios, il a été décidé de garder le collecteur de la vallée de l’Ysieux et de créer un deuxième collecteur intercommunal pour la vallée de la Thève. Dans le cadre de cette rénovation, la station d’épuration d’Asnières-sur-Oise a été reconstruite selon les normes européennes de dépollution des eaux. Entre temps, Coye-la-forêt a décidé d’adhérer au syndicat, qui compte maintenant 21 communes dont 7 dans l’Oise et 14 dans le Val d’Oise, toutes intégrées dans le périmètre du Parc Naturel Régional.
Plusieurs phases
Le chantier se fera en plusieurs tranches : actuellement la jonction entre Coye-la-forêt et Asnières-sur-Oise, sur une distance d’environ 7,5 kms, puis la jonction entre Coye-la-forêt et Orry-la-ville, en passant près des étangs de Comelles, enfin la jonction de Mortefontaine à Orry. Face à l’inquiétude d’un membre de La Sylve à propos des étangs, Monsieur Desse dit être très conscient de la nécessité de protéger ce milieu naturel. Le tracé est d’ailleurs uniquement prévu sur route déjà existante. Si la vocation du SICTEUB est le traitement des eaux usées, il se préoccupe aussi de l’environnement. L’ensemble des travaux a un coût important, 20 millions d’euros pour la station d’épuration d’Asnières, et 10 millions pour le nouveau collecteur de la phase 1. Bien sûr, dit-il, ce sont les consommateurs d’eau qui assumeront ce coût - l’Agence de l’eau octroie une subvention de 36% pour l’opération du collecteur. Le marché a été divisé en six lots, une même entreprise ne pouvant l’assumer seule. Les lots 3, 4, 5 et 6 concernent Coye-la-forêt.
Protection de l’environnement
Pascal Bride de la société PÖYRY ENVIRONMENT est maître d’œuvre pour la phase 1 de cette opération. Les travaux ont pour but d’améliorer la situation écologique et de protéger les étangs, les cours d’eaux (Thève, Ysieux) et la nappe phréatique. Il faut préserver les ressources naturelles d’eau potable et résoudre les problèmes d’assainissement du fait des nouvelles normes européennes relatives à la qualité des rejets d’effluents domestiques qui imposent le traitement du phosphore et de l’azote, en créant un nouveau réseau de transport et de collecte étanche qui permettra le traitement des eaux usées à la nouvelle station d’épuration d’Asnières-sur-Oise (en cours de modernisation et d’extension). A Coye-la-forêt, la station d’épuration sera ainsi supprimée, évitant les rejets d’eaux épurées dans la Vieille Thève. A la place, un Poste de Refoulement sera construit, le PR7, dont l’intégration dans le paysage environnant doit être satisfaisante. Le poste de refoulement est un système géré automatiquement, qui, à l’aide de pompes, permet à l’eau de franchir les obstacles du tracé.
Poste de refoulement n°8
Le PR8 se situera le long de la D118 en amont du Mac Do sur l’accotement du chemin des Princes. Cet ouvrage mérite une mention particulière, ajoute le Président du syndicat intercommunal, car il sera monumental et visible pendant la phase travaux puis enfoui (méthode de réalisation par havage). Une cuve de 12m de long et de 6m de large pouvant contenir un ensemble de pompes sera coulée en surface et, au fur et à mesure de l’avancée de la construction, l’ouvrage descendra sous terre. Au final, le local qui restera visible aura une hauteur de 2,50m et sera de taille réduite, dissimulé dans la végétation des abords du rond-point. Aucune nuisance sonore puisque les pompes seront enterrées. Le projet a été validé par l’architecte des Bâtiments de France. Cette partie du chantier commencera au printemps et durera huit mois. C’est le groupement d’entreprises VOTP /Eiffage, qui est chargé de la réalisation de ce lot relative aux postes de refoulement.
Circulation perturbée
L’entreprise EMULITHE, représentée par Messieurs Leroy et Simon, prendra en charge les lots 3 et 4 du projet.
- Le lot 3 concerne la portion qui va de la route des Princes à la D1016, en passant par le Bois de Bonnet. Les travaux commencent en janvier et se termineront à la mi-mars.
- Pour le lot 4, sur les 1200 mètres le long de la D118, ils s’étaleront de la mi-mars à la mi-juillet.
Quelles seront les contraintes pour la circulation à Coye-la-forêt ?
Le chantier d’une cinquantaine de mètres de longueur se déplacera le long de la D118 réduite à une demi-chaussée, avec un feu tricolore alternateur. Les travaux sur la D1016 débuteront début février et la chaussée sera réduite sur la voie ascendante. Ponctuellement, pour la traversée des trois voies, les travaux se feront la nuit, de 21h à 5h. Les Conseils Généraux de l’Oise et du Val d’Oise ont validé ces dispositions.
Les travaux cesseront d’une part le matin sur la Route des Princes pour le passage des chevaux ; d’autre part, chaque lundi sur la partie qui touche le Bois de Bonnet pour la tranquillité des chasseurs - dommage, les bêtes auraient pu espérer quelque répit !
- Le lot 3 concerne la portion qui va de la route des Princes à la D1016, en passant par le Bois de Bonnet. Les travaux commencent en janvier et se termineront à la mi-mars.
- Pour le lot 4, sur les 1200 mètres le long de la D118, ils s’étaleront de la mi-mars à la mi-juillet.
Quelles seront les contraintes pour la circulation à Coye-la-forêt ?
Le chantier d’une cinquantaine de mètres de longueur se déplacera le long de la D118 réduite à une demi-chaussée, avec un feu tricolore alternateur. Les travaux sur la D1016 débuteront début février et la chaussée sera réduite sur la voie ascendante. Ponctuellement, pour la traversée des trois voies, les travaux se feront la nuit, de 21h à 5h. Les Conseils Généraux de l’Oise et du Val d’Oise ont validé ces dispositions.
Les travaux cesseront d’une part le matin sur la Route des Princes pour le passage des chevaux ; d’autre part, chaque lundi sur la partie qui touche le Bois de Bonnet pour la tranquillité des chasseurs - dommage, les bêtes auraient pu espérer quelque répit !
Allée des Aulnes, Chemin des Vaches
L’ENTREPRISE L’ESSOR est chargée de conduire les travaux du lot 5, allée des Aulnes et chemin des Vaches, durant les mois de janvier et de février. Messieurs Fricot et Auzou exposent la méthodologie de l’exécution des travaux, soit la pose de deux canalisations – diamètres intérieurs de 400 mm et 200mm – sur 607 mètres, avec quatre regards de visite et le passage sous la Nouvelle Thève à l’aide d’un « forage dirigé » à 1,50m sous le lit de la rivière, ce qui évitera de creuser une tranchée. L’entreprise a dû tenir compte des contraintes du lieu lié à l’équitation et aux jardins maraîchers. Une concertation a été menée avec le Président des Jardins Familiaux, avec France Galop et les propriétaires des écuries.
Pourquoi deux tuyaux sont-ils nécessaires ? demande un curieux. Le plus petit, de 200mm, sert « par temps sec », le plus gros « par temps de pluie », c’est-à-dire aux heures de pointe, le matin et le soir au moment des ablutions et lors de précipitations. Quand il y a saturation du plus petit tuyau, l’autre est alors sollicité. On pourrait même parler d’un troisième tuyau, ajoute l’expert, pour injecter de l’air afin d’éviter la production d’H2S, sulfure d’hydrogène plutôt nauséabond. Tout cela est géré automatiquement.
Mais s’il y a un problème, qui intervient ? dit un pessimiste. Le SICTEUB, répond monsieur Desse, est propriétaire des installations intercommunales et a passé deux marchés, suite à des appels d’offres, avec la Lyonnaise des Eaux pour l’exploitation du réseau, la maintenance des postes et l’exploitation des stations d’épuration de Coye-la-forêt et Asnières-sur-Oise.
Pourquoi deux tuyaux sont-ils nécessaires ? demande un curieux. Le plus petit, de 200mm, sert « par temps sec », le plus gros « par temps de pluie », c’est-à-dire aux heures de pointe, le matin et le soir au moment des ablutions et lors de précipitations. Quand il y a saturation du plus petit tuyau, l’autre est alors sollicité. On pourrait même parler d’un troisième tuyau, ajoute l’expert, pour injecter de l’air afin d’éviter la production d’H2S, sulfure d’hydrogène plutôt nauséabond. Tout cela est géré automatiquement.
Mais s’il y a un problème, qui intervient ? dit un pessimiste. Le SICTEUB, répond monsieur Desse, est propriétaire des installations intercommunales et a passé deux marchés, suite à des appels d’offres, avec la Lyonnaise des Eaux pour l’exploitation du réseau, la maintenance des postes et l’exploitation des stations d’épuration de Coye-la-forêt et Asnières-sur-Oise.
Plus rien n’a de secret pour le public qui sait maintenant tout sur les diamètres de tuyaux, sur les postes de refoulement, sur le forage dirigé et sur le budget, qui a vu les coupes géologiques, les coupes des tranchées, le tracé des chantiers, qui connaît le calendrier et qui a pris note que pendant quelques mois pour aller à Lamorlaye il faudra attendre que le feu passe au vert. Il ne reste plus qu’à chausser les bottes et aller constater, chemin des Vaches et sente à Papa, que décidément la collecte des eaux usées de 65 000 habitants n’est pas une affaire de moindre importance.
Nos plus vifs remerciements à Madame Caroline Marc, Directrice Générale des Services du SICTEUB, ainsi qu’à Monsieur Pascal Bride, de POYRY ENVIRONMENT, qui ont accepté de relire notre article et d’y ajouter toutes les modifications nécessaires.
Nos plus vifs remerciements à Madame Caroline Marc, Directrice Générale des Services du SICTEUB, ainsi qu’à Monsieur Pascal Bride, de POYRY ENVIRONMENT, qui ont accepté de relire notre article et d’y ajouter toutes les modifications nécessaires.
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