FESTIVAL THÉÂTRAL : PREMIER RENDEZ-VOUS
Les spectacles
Le théâtre : Etre ou (ne pas ?) paître, de Jacques Bona
Les discours d’inauguration
Les passionnés ont déjà visité le site du Festival pour leurs réservations. Certains n'hésitent pas, ils seront au théâtre chaque soir pendant quinze jours. D'autres, moins disponibles, comptent sur le temps fort de l'inauguration et de la présentation du programme pour affiner leurs choix. Tous attendent de ce moment une mise en appétit grâce aux informations, anecdotes, descriptions des spectacles que les responsables ont vus et sélectionnés. C'est dire si ce rendez-vous est incontournable chaque année sur la scène de la salle Claude Domenech.
Face à un public nombreux, quatre acteurs du Festival sur le plateau ce samedi 23 avril : Jean-François Gabillet, président de l'association du Festival théâtral, accompagné de responsables de la programmation, Isabelle Domenech, Sylvie Paligot- Grimal et Jean-Claude Grimal.
LES SPECTACLES
C'est à Isabelle Domenech que revient l'honneur d'ouvrir la présentation. Avec Serge Vinson, elle signe les mises en scène des deux spectacles du Théâtre de La Lucarne en ouverture et clôture du Festival, comme le veut la tradition. Les Coyens ont donc la satisfaction de voir la troupe de leur commune se produire chaque année dans le cadre d’un Festival dont Claude, le père d’Isabelle, a été le fondateur il y a 35 ans.
La Commère, de Marivaux.
Théâtre de la Lucarne
Une comédie qui n’a jamais été jouée du vivant de l’auteur, précise Isabelle. Dans la veine du « Paysan parvenu », elle rompt avec les schémas habituels des pièces de Marivaux : Un jeune homme modeste utilise le mariage comme ascenseur social. Une disposition scénique simple, avec des objets emblématiques, et une mise en valeur de l’expressivité des sentiments. Quelques nouveaux comédiens venus de l’École de théâtre renouvellent la distribution.
Le Chaman et moi, de Susan Forte
Mise en scène d’Eric Bouvron, auquel le public avait réservé l’an dernier un accueil magnifique pour sa présentation des « Cavaliers ». C’est un personnage, Eric Bouvron, auteur, metteur en scène, acteur. Il parcourt le monde, dit Sylvie, et nourrit son travail de cette exploration du monde.
Après l’Afghanistan des Cavaliers, voici l’Amazonie des sorciers, guérisseurs, envoûteurs et apaiseurs de tous les maux. C’est vers eux que voyage Sophie en quête d’une maternité tant désirée. Avec un guide local, Eduardo, elle est confrontée à un tourbillon de personnages et d’aventures. On est en Amazonie, ajoute Sylvie, grâce aux bruitages, aux mimes, à un univers haut en couleurs.
Parfums des sons, de Khalid K
Mise en scène d’Eric Bouvron
Le public retrouvera Khalid K qui l’avait enchanté dans les « Cavaliers » par la magie qu’il fait naître des sons et de la musique. D’une voix sensuelle et tout en retenue, l’homme raconte sa vie, son enfance au Maroc, on voit les marchés, la mer, on entend le vent. « Tout ce qui est de l’ordre de l’éphémère fait la force du spectacle… Du théâtre qui prend au cœur … Un spectacle ovni, un rêve éveillé», dit Sylvie, enthousiaste. Venir en famille, car la musique est un langage universel. La magie vient d’une petite boîte noire que Khalid K ne lâche pas et avec laquelle il crée une musique qui transporte.
Le Marchand de Venise, de Shakespeare
Mise en scène de Pascal Faber
Ce 23 avril, nous sommes jour pour jour 400 ans après la mort de Shakespeare, rappelle Isabelle à ceux qui n’auraient pas consulté Google depuis le matin. Pour le fêter, une comédie que l’on trouve parfois dérangeante à cause du personnage de Shylock, l’usurier juif. Mais en même temps, elle nourrit une réflexion autour de l’antisémitisme. En prologue, la bibliothèque de Coye organise une conférence sur ce thème le samedi 30 mai à 15h, avec un professeur émérite de l’Université de Picardie, Dominique Goy-Blanquet.
Pourtant, c’est dans la tirade de Shylock que l’on trouve la meilleure des parades au racisme : « Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? »
Quelques mots sur le spectacle qui a été un grand succès d’Avignon : Dispositif scénique sobre, mais qui transporte, un jeu expressif, du rythme et un acteur remarquable, venu déjà trois fois au Festival : Michel Papineschi.
Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais
Mise en scène d’Agnès Régolo
Beaumarchais avait sous-titré la pièce « La Folle journée », annonce Jean-Claude Grimal. Et c’est une vraie course d’obstacles, une abondance de quiproquos, de rebondissements, on se déguise, les portes claquent. Un vaudeville, et aussi, peut-être surtout, une pièce révolutionnaire sur la lutte des classes et la lutte des sexes, portée ici par une dizaine de comédiens excellents. Agnes Régolo est venue deux fois à Coye : en 2006 comme metteur en scène de Cairn, en 2011 comédienne dans Carmenseitas.
Loin de Linden, de Véronika Mabardi
Mise en scène de Giuseppe Lonobile
Une bourgeoise wallonne et une paysanne flamande au château de Linden en 1960. Sylvie donne envie de les entendre : tout les sépare, elles n’ont rien à se dire, mais elles seront obligées de parler… La pièce est très fine, on se sent au plus près des personnages et une relation intime se noue entre ces deux femmes et le public. Le décor est sobre, des objets banals et signifiants qui font comprendre les fractures. Une pièce témoignage de ce qu’était la Belgique dans ces années-là. Deux actrices qui ont une grande présence. Une réflexion profonde et légère car émaillée d'humour. « Mon coup de cœur. »
Coproduction de deux grands théâtres de Belgique. L’auteure sera présente à Coye.
Le Cercle de craie caucasien, de Bertolt Brecht
Mise en scène de François Ha Van
La pièce, explique Jean-Claude Grimal, est une remise en cause de l'ordre établi, à travers le combat d'une mère pour son enfant. Elle nous emmène dans un périple à travers le Caucase, série de rebondissements à l'issue desquels le juge soumet le personnage à l'épreuve du cercle de craie. La scénographie est galopante, on change d'endroit sans arrêt. Quelques objets, des marionnettes, un violoncelle et douze comédiens qui glissent d'un personnage à l'autre avec virtuosité. Le plaisir du théâtre est vraiment là.
Touh, de Jeanne Chartier et Loïc Bartolini
Mise en scène de Marc Pistolesi et Loïc Bartolini
Sylvie poursuit le voyage : Après le Caucase, nous voici confrontés aux énigmes du passé. Par exemple, pourquoi le continent antarctique figure-t-il sur une carte 200 ans avant sa découverte ? Le spectacle est un film d'aventures, une véritable simulation de voyage avec fumigènes, effets spéciaux, une plongée dans le monde mystérieux de l'archéologie. Le résultat est bluffant, dit Sylvie : de très jeunes comédiens qui usent avec brio de tous les codes de la magie : scènes hilarantes, effets sonores et visuels stupéfiants. C'est Hollywood à Coye, Indiana Jones et Da Vinci Code sur scène, ponctue Jean-François.
Alpenstock, de Rémi De Vos
Mise en scène de Radu Dinulescu
Sous l'angle de la farce, commente Jean-Claude, le spectacle traite du thème de la xénophobie. L'action se situe dans un pays imaginaire qui ressemble à l'Autriche. Un couple, Grete, maniaque de la propreté, et son mari Fritz. Grete commet l'irréparable, elle achète un produit d'entretien au marché cosmopolite. Erreur magistrale, car l'Autre, l'Étranger pénètre dans la vie de ce couple. « Tourbillon sexuel et meurtrier. Fable grinçante qui met en scène la société actuelle avec ses dérives xénophobes. » Clin d'œil : les comédiens sont roumains.
Coproduit par deux grands théâtres roumains, le spectacle est soutenu par l'Institut culturel roumain à Paris qui a rendu possible sa venue à Coye.
Attention : réservé à un public averti, n'amenez pas vos enfants, recommande Jean-François.
La Leçon Version Tango, d'Eugène Ionesco
Mise en scène d’Hélène Laurca
A contre-emploi, la voix douce de Sylvie pour parler de cette leçon qui tourne mal entre une élève qui ne comprend pas et un professeur gagné par la folie. Cette version Tango nous a saisis par sa beauté troublante, dit-elle, la danse met en évidence les joies et les sensualités, comme les perversions et les désarticulations. Une mise en scène du fascisme passionnante. Du très beau théâtre, conclut Jean-François.
Le voleur d'autobus, de Boubakeur Makhoukh
D'après une nouvelle d'Ehsan Abdel Kouddous
Adaptation et mise en scène : Nour-Eddine Maâmar
L’auteur de la nouvelle, Ehsan Abdel Kouddous, est égyptien et situe le récit en Egypte. Boubakeur Makhoukh est algérien (décédé en 1998) et inscrit la pièce dans la réalité algérienne, mais sa portée va bien au-delà de ces frontières.
C’est une tragi-comédie sociale, dit Jean-Claude, qui use d’un humour subversif pour décrire l'Algérie. A bord d'un autobus, Cherif veut rejoindre sa femme mourante à l'hôpital. Face à un conducteur inefficace, il s'empare de l'autobus et de ses passagers. Bien entendu, au bout du compte, il sera inculpé. Interprétée par deux acteurs remarquables d'authenticité — Linda Chaïb est déjà venue à Coye avec « A mon âge je me cache encore pour fumer », la pièce dénonce l'absurdité d'un système social : « Kafka au Maghreb ».
« Un spectacle attachant que l'on n'oublie pas », conclut Isabelle.
La Femme silencieuse, de Monique Esther Rotenberg
Mise en scène : Pascal Elso
Un coup de cœur, dit Sylvie, qui nous projette dans l'univers de Stefan Zweig. En 1934 l'écrivain a quitté son pays pour l'Angleterre. Accusé par ses amis viennois de lâcheté, perturbé par sa secrétaire, poursuivi par sa femme, ses démons ressurgissent et la fuite deviendra un exil cruel. La mise en scène est d'un réalisme incroyable. On goûte chaque scène comme une prise de vue, tant le cadrage est cinématographique.
Des acteurs remarquables qui restituent une époque ainsi que la fragilité de Zweig. « Du grand art, on oublie qu'on est au théâtre, on a l'impression de vivre à côté des personnages », commente Jean-François.
L'affaire Dussaert, de Jacques Mougenot
Mise en scène de Jacques Mougenot
Souvenez-vous de cette affaire, dit Jean-Claude : dans l'esprit du mouvement vacuiste, Philippe Dussaert expose une œuvre qui ne représente RIEN.
L'histoire et l'affaire sont une occasion de répondre à toutes les questions sur l'art contemporain. Une table, un grand écran pour les projections, tout est prêt pour une conférence. L'acteur occupe l'espace, l'auteur-interprète nous tient en haleine par un humour qui se mêle aux références savantes. Très drôle, ce spectacle ne désemplit pas à Avignon depuis des années, il a obtenu de nombreux prix, entre autres celui de la SACD en 2011. Le livre sera en vente à la librairie du Festival. Très utile, car les spectateurs s’empressent généralement de l’acheter après le spectacle, désireux de retrouver un détail ou une référence du spectacle.
Le repas des fauves, de Vahé Katcha
Théâtre de la Lucarne
Mise en scène de Serge Vinson et d’Isabelle Domenech
La pièce commence dans l’ambiance festive, dit Isabelle, d’une soirée d’anniversaire en 1942. L’atmosphère se tend quand, après un attentat qui a tué deux officiers allemands, la Gestapo fait irruption pour exiger que les convives choisissent deux otages dans leur groupe. Dans une lutte pour la survie, les personnages s’entredéchirent. Quelques répliques amusantes cependant, et des chansons interprétées en direct par une comédienne —Adriana Arnaud remarquée l’an dernier dans La Mandragore.
C’est avec la pièce d’un auteur arménien que se clôt la présentation d’un programme dont le spectateur pourra apprécier la variété. A l’heure où des frontières parfois se ferment, le théâtre ouvre heureusement l’horizon. Vers le Caucase, l’Algérie, l’Amérique du Sud, la Roumanie, Venise … Ouverture qui n’est pas seulement géographique, qui est celle de l’esprit aussi quand il a la liberté de remettre en cause l’ordre établi et de faire craquer les carcans avec Brecht, Ionesco ou Beaumarchais. Et l’on rit aussi beaucoup — comment se passer du rire ?
ȆTRE OU (NE PAS ? PAÎTRE), de Jacques Bona
Saynète mise en scène par Virginie Dezobry
Avec Patrick Chevillard et Jacques Bona
Alors, rions donc avec la fable de Jacques Bona, notre humoriste bien connu qui entre sur le plateau d’un trot allègre, fringant coursier, de smoking noir et plastron blanc vêtu, crinière argentée fournie, sabots lustrés de blanc. Il s’ébroue dans sa pâture, content de lui et vaniteux à souhait, assez cuistre pour donner une leçon de stylistique ou déclamer Racine. Il ne craint pas de se dire philosophe, aussi le titre de la pièce fait-il craindre alors une pompeuse réflexion sur des questions existentielles. Point. Que nenni, dirait le bœuf de La Fontaine.
Car un chien vient brutalement semer le désordre dans le monde si lisse et verdoyant de Cosy-la-friche où « paît en paix » notre cheval. Sauvage entrée en scène du dogue poilu à souhait, tignasse hirsute, pelage brun sale d’un survêtement qui a beaucoup couru. Révolté, après avoir payé une entrée pour voir du cinéma — qui met du rose dans sa pauvre vie de chien de garde — il ne trouve devant lui qu’un cheval qui parle et fait du théâtre, Sosthène. Pour tromper l’ennui dans son pré, naseaux au ras des pâquerettes, l’équin philosophe a découvert que du sol herbeux monte la voix des chevaux morts enfouis là depuis des millénaires. À les écouter l’on devient sage, dit-il. « La vie a un sens, chacun doit construire son théâtre ». Cette consolation, il l’offre au mâtin déprimé par des années de mauvais traitements au service de brutes. Spartacus s’allonge donc, colle l’oreille contre un poudingue… Coup de tonnerre ! Le voici prêt à déclamer à son tour. Il a dû entendre Shakespeare et peut devenir Hamlet. Gauchement, bien sûr, une mauvaise cape sur les épaules, la diction d’un manant. Qu’importe. À lui la liberté ! Le théâtre a donné un sens à sa vie de chien.
Chaleureux accueil du public pour cette prestation de Jacques Bona et de Patrick Chevillard convaincants dans leurs rôles d’animaux de fable, bien dirigés par Virginie Dezobry. Silhouette aristocratique et fière de l’un, du bien nourri, du soigné sur paille fraîche, ou échine de l’autre courbée par la vie rude et la chère maigre dans une cour de ferme. Saluons le décor suggestif, la clôture du pré, la verdure de l’arbre et le poudingue coyen. Tout pour que l’on se croie marchant le long de l’allée de peupliers vers le club équestre.
Et nous n’étions pas les seuls à penser à Hamlet ce 23 avril à Coye-la-forêt, il y avait au même moment à Stratford-upon-Avon un certain Charles :
LE TEMPS DES DISCOURS
Le cheval et le chien ont rejoint les prés et cèdent la parole au président de l'association et aux "partenaires institutionnels" qu’il accueille. Ainsi peut se déclarer ouvert le 35e Festival théâtral de Coye-la-forêt, rendu heureusement possible grâce aux subventions des diverses institutions, souligne Jean-François Gabillet : « Nous avons eu des craintes mais on a cru en nous et les aides ont été maintenues, parfois avec une légère réduction. »
Monsieur François Deshayes, maire de Coye-la-forêt, reconnaît dans le Festival un moment très important dans la vie du village. Il salue d'abord les bénévoles : « Je ne suis pas sûr que chacun sache le travail que cela représente », et il souligne combien est remarquable la volonté de cette équipe à rendre le théâtre accessible à tous. « À l'heure où les dotations de l'État sont en baisse, vous avez bien su convaincre vos partenaires. » Enfin, il rend hommage au Théâtre de La Lucarne qui fêtera cette année ses 50 ans : « J'ai une pensée pour Claude Domenech qui en fut le metteur en scène pendant plusieurs décennies et qui a été le fondateur du Festival. »
Président de l'Aire cantilienne, Monsieur Éric Woerth, concis, souligne les points forts du Festival : une qualité d'équipe exceptionnelle et de l'événement lui-même, grâce à une sélection intelligente, qui participe au rayonnement du département et contribue à la diffusion de l'art et de la culture.
« Votre Festival, poursuit Madame Kristine Foyart — vice-présidente du Conseil départemental, chargée de la vie associative et culturelle —, a acquis une belle notoriété car il est très professionnel, sa programmation est bien choisie parmi ce qui est présenté à Avignon, et très variée. Vous connaissez les misères du département, très touché par les économies à réaliser. J'ai essayé de procéder avec tact et mesure et fait en sorte que le Festival perdure."
Madame Manoëlle Martin, vice-présidente au Conseil Régional, chargée des lycées, a l'honneur de conclure les discours officiels en souhaitant un très bon Festival à tous.
LES REMERCIEMENTS DU PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION
Le mot de la fin est à Jean-François Gabillet pour remercier les partenaires privés qui manifestent leur solidarité avec le Festival, certains depuis plusieurs années comme le cabinet MMA de Chantilly et le Cabinet API.
A eux se sont joints, pour la première fois, le Crédit Mutuel de Chantilly et Lamorlaye, qui permet cette année le paiement par carte sur internet et au guichet, le laboratoire d'audition Benoit - pour profiter du spectacle, il faut bien entendre ! Et bien voir, grâce à la Galerie du Regard à Coye.
Il remercie également pour leur soutien l'imprimerie Grille de Chantilly, Intermarché à Orry, la SACD, FR3 Picardie, McDo de Lamorlaye, l'Institut culturel roumain, sans oublier la générosité de plusieurs spectateurs. Il salue les partenaires culturels du Festival, avec qui des liens privilégiés se sont noués : le Festival off d'Avignon, les Amis du Musée Condé, les Amis de Royaumont, le Théâtre de La Faisanderie, Senlis fait son théâtre, l'association Entre cour et jardin.
Autour du Festival
Restauration, librairie, rencontres-débats, exposition photos
Jean-François pense à tout :
- Donne un coup de chapeau aux associations de Coye qui proposeront chaque soir un buffet de petite restauration avant le spectacle et parfois une animation.
- N'oublie pas de signaler que chaque soir la librairie du festival, soutenue par Cultura, proposera à la vente les textes des pièces et diverses œuvres en lien avec le programme, et que les débats et rencontres avec auteurs, metteurs en scène et comédiens auront lieu après le spectacle, moments privilégiés très appréciés des fidèles du Festival.
- Invite à voir au Centre culturel l’exposition des photos réalisées par les reporters de Coye29 au cours des derniers Festivals, souvenirs émouvants de quelques «instants de théâtre» saisis dans l'éphémère d’une représentation.
Le buffet de Nicolas
Il invite enfin le public à participer au pot de l'amitié en allant visiter le buffet installé dans la salle voisine, et que Nicolas, un ami du Festival, a préparé. La visite est délicieuse, abondance de mets en tous genres, tartelettes bien garnies et goûteuses, canapés délicats, crevettes grillées, beignets, nems au chaud sous un couvercle d'argent, sans oublier macarons parfumés, chocolat dans tous ses états et délicates crèmes brûlées dans leurs coupelles.
L'inauguration du Festival a décidément été savoureuse!
GALERIE PHOTOS :
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