LE MENSONGE
D’après le livre de C. Grive et F. Bertrand
Chorégraphie : Catherine Dreyfus
Act2 Cie
Spectacle programmé "pour les enfants" mais recommandé aussi aux adultes. Ces derniers n'étaient qu'une dizaine à côté d'une mer d'enfants et ont eu le privilège rare de retourner en arrière, quand ils avaient sept ans.
Il était une fois une petite fille qui aimait écouter des histoires seule dans sa chambre ou se les raconter. Elle rejoignait ses parents pour les repas. Ils aimaient l'ordre, la maison bien rangée, tout est tiré au cordeau, il faut se laver les mains, il faut mettre un manteau pour sortir. Parfois c'est pesant. Alors un jour la petite fille ose rompre les règles et s'aventurer dans le mensonge... Sa vie, comme celle de sa famille, en est transformée. Tout bascule dans un univers étrange, car le mensonge se gonfle et devient « énaurme ».
Sur scène ils sont trois et nous enchantent, deux danseurs et une acrobate. Ils ne parlent pas mais ils dansent, ils racontent avec le mouvement, les courbes du corps et les gestes. Les acrobaties, les pirouettes, les sauts de la "petite fille" ont l'audace de l'enfance.
Visuellement, sans même prendre en compte le scénario, on est conquis. Tout est beau, le décor – avec angles et lignes droites – disparaît et reparaît comme par magie. Sur le noir du fond de scène, les rondeurs des petites balles rouges roulent çà et là, puis de gros ballons rouges descendent des cintres.
En quittant le théâtre un enseignant a dit, semblant le regretter un peu : « Mais… il n’y a pas de paroles ». Certes il n’y a pas de mots, mais il y a les gestes, la danse, les péripéties des cabrioles, les audaces de l’acrobate. Ils suffisent pour que l’on quitte la salle heureux de l’aventure et des émotions partagées.
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