Posted by Olivier Manceron on 18 Mai 2017 in Festival théâtral, Olivier Sa Muse
Ils avaient la rage au cœur, les oiseaux moqueurs.
Ce soir-là, les saltimbanques jonglaient
Avec les mots d’horreur, les anathèmes, les fanatismes,
Les blasphèmes et les obscurantismes.
Les saltimbanques jonglaient si bien
Que des foules avides
Se mettaient à peupler des tas de chaises vides.
C’était alors un siècle si sombre
Qu’il a bien fallu Voltaire pour allumer une petite lumière.