Dans notre commune, une candidate s’engage
Isabelle Domenech
Avec ENSEMBLE POUR UN DEPARTEMENT SOLIDAIRE, ECOLOGISTE ET CITOYEN
Isabelle, on la connaît bien dans le village. D’abord parce qu’elle y a grandi, issue d’une famille établie à Coye depuis la génération de ses grands-parents paternels, venus de Catalogne aux heures sombres. Elle a fait ses études dans la commune, à l’école des Bruyères, puis à Gouvieux et à Chantilly. Après trois années de classe préparatoire littéraire, elle rejoint la Sorbonne où elle obtient deux maîtrises, en lettres et en espagnol.
Coye-la-forêt n’est pas pour elle un lieu-dortoir. Elle y a ses loisirs, ses amis, ses contacts avec les autres au sein d’associations.
Son père, Claude Domenech, lui a communiqué sa passion du théâtre. C’est donc avec le théâtre qu’elle est entrée dans la vie associative. Elle n’a pas rejoint le Théâtre de La Lucarne - dont son père était le metteur en scène - pour jouer la comédie, mais pour apprendre comment se fabrique une pièce, comment on crée une bande-son, on éclaire et installe un décor. Isabelle n’aime pas les feux de la rampe, elle préfère la pénombre de la régie ! Quand Claude a quitté la scène, elle a vaillamment continué et est devenue la directrice de la troupe.
Aux côtés de ses parents, elle s’est naturellement impliquée depuis de nombreuses années dans l’association du Festival Théâtral où elle travaille à la sélection des spectacles.
Compétences professionnelles et engagement politique
L’engagement politique, Isabelle connaît bien. L’exemple de son père, adjoint au maire, conseiller municipal à diverses reprises, a sans doute été décisif aussi dans ce domaine. Il lui a communiqué le souci de la solidarité, le sens du collectif. Vivre dans une commune, dans un département a un sens, c’est œuvrer pour le groupe.
Membre du parti communiste, elle s’est présentée trois fois sur la liste de gauche aux élections municipales. En mars 2014, elle a été élue conseillère. Dans les conseils municipaux, elle ne fait pas de figuration. Elle intervient. Ses prises de parole sont pertinentes et argumentées, prouvant qu’elle a étudié les dossiers. « Il est important, dit-elle, que des voix de gauche se fassent entendre au conseil, elles font bouger les choses. »
Grâce à son parcours professionnel, elle est à même de comprendre, d’interpréter et d’analyser des textes officiels parfois abscons. Ayant réussi les concours de l’Administration, en catégorie B puis A, elle a varié les expériences. D’abord secrétaire générale de mairie dans l’Oise, le concours de catégorie A lui a ensuite ouvert les portes de l'Institut Régional d'Administration de Lille, à l'issue duquel elle a intégré le Ministère de la Santé et des Solidarités, avant de rejoindre pour cinq ans le Ministère de l’Intérieur, à la direction générale des collectivités locales.
Actuellement au Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, affectée à un poste de juriste, elle suit la mise en place des systèmes d’information au sein des organismes de la sécurité sociale, dans le respect de la loi de 1978 Informatique et Libertés.
Candidate aux élections départementales
A l’appel de Serge Macudzinski, maire de saint-Maximin, ami de longue date de ses parents, Isabelle Domenech a choisi de rejoindre une liste qui, dans l’Oise, rassemble plusieurs sensibilités de gauche : le Front de gauche, Europe-Ecologie-Les Verts, le Parti Communiste Français et le Parti de Gauche. L’objectif, explique-t-elle, est d’avoir dans les 21 cantons de l’Oise une liste commune pour représenter une sorte de gauche plurielle. Car, à gauche, tout le monde n’a pas envie de voter pour un parti lié à la majorité gouvernementale. Toutes les nuances doivent pouvoir être représentées et s’exprimer, notamment face aux « barons » de la politique implantés dans le sud de l’Oise depuis des années. Même si l’on est minoritaire, il est important de faire entendre sa voix.
Le maintien du département, dont l’existence est menacée, lui paraît essentiel pour réduire les inégalités entre les territoires. Alors qu’on agrandit les Régions, si l’on vide les départements de leur substance, que restera-t-il comme collectivités de proximité ? La commune seule ne peut tout assumer, surtout lorsqu’elle est de petite taille.
La liste Ensemble pour un département solidaire, écologiste et citoyen
La réunion publique du 11 mars à Coye-la-forêt a permis de présenter aux Coyens les deux candidats et leurs suppléants pour le canton de Chantilly. Cette année, pour installer la parité au Conseil départemental (ancien Conseil général) le vote désignera deux conseillers par canton, une femme et un homme.
Aux côtés d’Isabelle Domenech :
JEAN-MICHEL ROBERT, conseiller municipal délégué de Saint-Maximin (Patrimoine, environnement, développement durable), vice-président de la communauté de communes Pierre Sud Oise.
Les suppléants :
GISELE HOFFMANN, adjointe au maire de Saint-Maximin, en charge des affaires sociales
JEAN DE CHIARA, militant, résidant à Lamorlaye.
Jean-Michel Robert explique que la liste veut rassembler ceux pour qui la politique actuelle ne va pas dans le sens de ce qui était espéré en 2012. Le rôle du département est de favoriser la création d’emplois et de services de proximité, de développer les transports collectifs, d’assurer la gratuité des transports scolaires (qui a été supprimée), d’étendre les structures d’accueil pour les jeunes enfants et les personnes âgées. Evidemment la politique d’austérité du gouvernement, qui a considérablement réduit les dotations aux collectivités, ne favorise pas ces mesures.
Il revient au conseiller départemental d’être le relais de toutes les communes du canton auprès du Conseil départemental, afin qu’il y ait une solidarité entre des territoires qui sont très divers et inégalement favorisés. Un conseiller ne travaille pas pour sa commune, il multiplie les contacts avec chaque commune du canton, rencontre les habitants, écoute les élus de toutes tendances politiques, pour qu’au niveau du département une réelle politique de solidarité soit mise en œuvre.
C’est un objectif et un programme auxquels Isabelle Domenech souscrit et pour lesquels elle se mobilise. Sans ambition personnelle, sans le désir de faire ce que l’on appelle une carrière politique, ne craignant pas d’affronter ceux qui, depuis des dizaines d’années, sont rompus à tous les exercices électoraux, de jeunes candidats s’engagent ainsi pour la collectivité. On peut saluer cet élan et ce désintéressement.
Voir également la profession de foi d'Isabelle Domenech lors des élections municipales 2014 : "Pourquoi ont-ils choisi de s'engager à gauche"
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