Posted by Jacqueline Chevallier on 15 Jul 2016 in Notre association
Au moment où l'on mettait les drapeaux en berne,
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Au moment où l'on mettait les drapeaux en berne,
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Réunion publique du 28 juin 2016
« Rien n’est décidé. » C’est le leitmotiv que monsieur le maire reprend depuis bientôt deux ans et par lequel il ouvre la réunion publique du 28 juin en salle Claude Domenech. « Rien n’est décidé, reprend-il, avant que le Conseil municipal entérine le projet. » Mais ce n’est pas une révélation, monsieur le maire, c’est même une évidence ! L’engagement des finances publiques ne peut se faire qu’après un vote du Conseil municipal. Or, lorsque le maire demande au Conseil de voter un point mis à l’ordre du jour, la décision a déjà été prise en commission et il est bien évident que le projet est voté par sa majorité, même si quelques élus d’opposition se manifestent (et même si des élus de sa propre majorité expriment quelques réticences). Ainsi, après avoir répété avec force en réunion publique que « Rien n’est décidé », il est certain que si le projet de délocalisation de l’école du Centre est mis à l’ordre du jour du Conseil municipal à l’automne, comme notre maire l’a annoncé, au cours de la réunion publique, dans La Lettre de Coye du mois de juillet et dans Le Parisien libéré ce vendredi 8 juillet, cela signifie qu’il sera voté et qu’il n’y aura plus d’école au centre du village.
Juillet est le mois de.... Jules César, qui est né le 13 du mois Quintilis, appelé plus tard Iulius en son honneur.
Le 4 est le symbole de la construction, de la réalisation, du concret, de l’ordre, de la stabilité, organisation...
Samedi dernier, Véronique Uzan, directrice de l’École du Centre, fêtait son départ à la retraite dans le préau de l’école très animé, entourée de sa famille, de nombreux amis, des collègues des écoles du Centre et des Bruyères et de tous ceux qui contribuent à la bonne marche de l’école, ainsi que des anciens élèves, des parents d’élèves et quelques enfants. Le maire, des adjoints, dont Sophie Descamps, responsable des Affaires scolaires, et des conseillers municipaux étaient également présents. Nous étions visiblement tous heureux d’entourer Véronique, toujours souriante et accueillante.
Depuis le début de l’EURO 2016 de football, d’où me vient cette désagréable impression de malaise devant les montagnes d’images, de sons et de phrases qui nous écrasent ? Je me sens au bas d’une falaise à me promener en regardant le ciel si haut, si dangereusement haut. Les enfants à l’école et dans la rue du village, s’habillent aux trois couleurs et s’en peignent le visage, des drapeaux flottent aux balcons et aux fenêtres des étages, les commerçants décorent leurs vitrines et les groupes de supporters vrombissent de rage dans les cafés coyens à l’heure des matchs. On ne se reconnaît plus dans les gens. Nos « concicoyens » se sont laissés pousser des crêtes de coq ridicules sur le sommet du crâne et déambulent en bandes tonitruantes. C’est peut-être mieux qu’une corne de rhinocéros, mais ça fait peur. Et tout ça pour ce qui n’est pas un événement !
De Lyonel Trouillot
Mise en scène : Rémy Chevillard
Dimanche 19 juin à 17h, l’association « Tous en scène » présentait salle Claude Domenech la création d’un spectacle conçu autour d’un poème de Lyonel Trouillot , Le doux parfum des temps à venir, interprété par Jacqueline Chevallier, comédienne et par sa nièce, Flora Chevallier, violoncelliste.
(Lyonel Trouillot est un écrivain haïtien, né en 1956, professeur de littérature, journaliste, fondateur de revues ; il a écrit des textes de chansons interprétées notamment par Toto Bissainthe et a publié chez Actes-Sud plusieurs romans dont certains ont reçu des prix littéraires internationaux).
Depuis quelques semaines les Coyens se préparaient : on fouillait placards, caves, garages, greniers pour y trouver de quoi remplir le stand de la brocante réservé depuis mars. Cette année c'était décidé, la collection de petites voitures anglaises allait y passer.
Car c'est une aubaine, la brocante. Tous ces objets accumulés, les vêtements trop petits, passés de mode ou dont on s'est lassé, les bibelots que plus aucun meuble de la maison ne peut supporter, les vinyles qu'on a laissés dans un carton et les livres qu'on ne veut plus ouvrir vont enfin vider les lieux. Normal, il faut de la place pour les nouveaux, l'encyclopédie de la musique, la taupe en plâtre ou la robe de chambre vieux rose pur synthétique.
Cérémonie d’ouverture
Un moment magnifique ! Vendredi 3 juin, 300 enfants sur le stade, les deux écoles réunies, Centre et Bruyères, aux couleurs de huit pays, enseignants, professeur de sport, parents, maire et maire-adjointe, conseillers municipaux. Tous rassemblés autour du projet, faire vivre les Jeux Olympiques à Coye-la-forêt, comme un prologue à ceux qui se dérouleront l’été au Brésil.
Blanc la Grèce, vert les USA, orange le Kenya, jaune l’Australie, bleu la France, noir la Chine, violet le Royaume-Uni, rouge le Brésil. La fête des couleurs un gris matin de juin. Chaque athlète arbore la couleur de son équipe, un même tee-shirt pour tous, enseignants et encadrement inclus. Sur la pelouse bien verte du stade c’est une vraie joie pour les yeux.
De Matei Visniec
Théâtre de l’Exil – Calliope
Mise en scène : Christian Besson
Le choix est cornélien : Au moment où l’équipe de France en pleine reconstruction affronte l’Écosse, en province loin des inondations sociales et météorologiques, sous le regard narquois d'une majorité qui ne sait plus à quel saint se vouer... ; en pleine contre révolution où la barbarie des élites fait jour face au jusqu’au boutisme des masses défavorisées exclues du bonheur et victimes des pannes répétées de l’ascenseur social ; le Centre culturel de Coye-la-forêt prend le pari de réunir post festival les oubliés de la Culture, les amateurs de théâtre, pour combattre la morosité ambiante dans un texte de Matéi Visniec « Du pain plein les poches », en écho probablement aux madeleines que Marie-Antoinette voulut un jour distribuer pour calmer la foule assemblée au pied de son château !...
Mardi 31 mai, le Festival a fermé le rideau. Façon de parler, le rideau rouge est ouvert. Plateau nu de la salle Claude Domenech. C’est vide, c’est triste…
Après la soirée de clôture — heure du bilan, du discours et des petits fours —, après Vassilissa, le dernier spectacle pour enfants, l'équipe de régie s'est emparée du lieu pour le désosser, débrancher, décrocher, enrouler, ranger, plier, jeter, balayer. Il y a eu dans cette salle 17 spectacles et 27 représentations entre les 9 et 31 mai, 9 régisseurs Festival, 64 comédiens, plus de 6 400 entrées de spectateurs, et des applaudissements à ne pouvoir les compter.
D’après le conte russe Vassilissa la très belle
Compagnie Les femmes et les enfants d’abord
Mise en scène de Julie Cordier.
Le Festival se termine sur un conte pour les 750 enfants des écoles primaires de Coye et des environs venus écouter l’histoire d’une petite fille de leur âge. Avec Vassilissa, si belle et courageuse, ils sont entrés dans la forêt profonde des contes russes de tradition populaire. Une vie heureuse se mérite, semble-t-il, et le conte est une manière d’enseigner un chemin possible pour passer les obstacles. La petite fille doit d’abord vivre la perte de sa mère — le pire des chagrins —, puis travailler comme une servante pour une marâtre dédaigneuse et ses deux méchantes filles — Cendrillon a vécu cela aussi. Enfin, promise à une mort certaine dans la forêt et face à la sorcière Baba-Yaga, faire confiance à son bon génie, sa poupée, pour se tirer des mauvais pas. Alors, débarrassée des malfaisants, une vie heureuse s’offrira à elle. Du moins, on l’espère.
de Vahé Katcha
Théâtre de La Lucarne
Mise en scène de Serge Vinson et Isabelle Domenech
Je noterai d’abord — étant un fidèle du festival depuis une vingtaine d’années — la haute tenue de cette admirable troupe amateur qu’est La Lucarne. Je vois ces acteurs depuis des années et constate que leur jeu devient de plus en plus subtil et vaut bien des troupes dites « professionnelles ».
Les décors et la mise en scène du Repas des fauves nous ont agréablement étonnés à plus d’un titre avec un travail pointu et une synchronisation parfaite des sons et des lumières. Le filigrane est parfaitement utilisé avec les auteurs de l’attentat qui circulent tels des « rapetous » derrière les rideaux, que les personnages otages font mine de ne pas voir, et que dire des deux chanteuses qui apparaissent, après que la tsf est allumée, l’une en chanteuse de jazz et l’autre chantant une bluette des années 40.
Huis clos cocasse étouffant
Atmosphère terreuse
Globe sanglant
La terreur fracasse
Les bons sentiments
Brave bourreau esthète raffiné
Sanglé dans son bon droit
Et sa juste colère
Violence bonasse
Les croix gammées seront lavées
Du sang des opprimés
La culpabilité des victimes
Leur montait au front
Et distillait la haine
de Monique Esther Rotenberg
Mise en scène de Pascal Elso
Une surprise, dès qu'on entre dans la salle de spectacle : il y a un décor sur scène. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à Coye-la-Forêt on n'est guère habitué à ce genre de faste. La scène est le plus généralement nue ou très peu aménagée, avec quelques accessoires strictement utiles ou quelques éléments évocateurs à partir desquels il faudra laisser vagabonder son imaginaire. Et bien, une fois n'est pas coutume, aujourd'hui nous avons un vrai décor de théâtre bourgeois (avec, nous le verrons, effet de pluie derrière la fenêtre, de vent dans les rideaux, de plein soleil ou de lumière crépusculaire) ! Pour un peu on se croirait sur les boulevards ! Nous avons le temps de détailler : dans une douce pénombre, des meubles (fauteuils, guéridon, table…) que l'on devine sous les draps blancs qui les recouvrent, comme si les propriétaires s'étaient absentés pour un long moment, des livres sur une étagère, des abat-jours, des tapis, tout indique la culture et le confort ; pourtant curieusement il n'y a pas de tableaux aux murs, mais des cadres vides posés dans un coin, la salle de séjour ne présente qu'un seul angle et la perspective en est bizarrement faussée… une valise qui traîne… Sentiment de vide et d'absence.
de Jacques Mougenot
Mise en scène de Jacques Mougenot
La pièce de ce soir aura au moins eu le mérite de susciter le débat !
Bien sûr que c'est facile, limite démagogique, de faire rire à propos des dérives et des délires de l'art contemporain. Bien sûr que c'est flatter le Béotien moyen qui n'y connaît pas grand-chose et n'y comprend à peu près rien, et qui se trouve ainsi conforté dans son ignorance… alors que l'art est toujours une chose sérieuse, un engagement vital, une recherche qui doit interroger le monde, bousculer nos habitudes et remettre en cause nos façons de voir.
Bien sûr ! Mais une comédie est une comédie. Jacques Mougenot est à la fois l'auteur et l'acteur de "L'affaire Dussaert". En tant que comédien, il est excellent dans le rôle du conférencier, plus vrai que nature. Son texte, par ailleurs, est plaisant, plein de jeux de mots, de drôleries, de surprises, et le récit est habilement conduit jusqu'à la pirouette finale. Alors pourquoi bouder son plaisir ?
Brave humanité, ce n’est pas l’honnêteté qui t’étouffe.
Hier soir, on a vu la pensée agile
Donner en pâture au théâtre gourmand,
Des mots doux et croquants que même l’opéra bouffe.
L’artiste équilibriste surprenant
Se prenait la langue à ses propres mots,
Glue dans les yeux du serpent qui fixe l’oiseau.
Fascination vertigineuse, folie pure et raison furieuse,
Hier soir, le théâtre mentait vrai.
Le public riait de lui-même,
Honteux de ce qu’il aime en secret.
Petite foule de bons benêts,
Navrée de ne pas avoir les grands mots vides,
Les phrases lourdes et splendides,
Pour habiller la nudité de leurs petites vérités.
Confortables délires, mensonges candides,
Grâce à eux, l’avenir se comprend.
de Boubakeur Makhoukh
D’après une nouvelle d’Ehsan Kouddous
Compagnie Ali n’est pas Baba et Atelier Théâtre Actuel
Adaptation et mise en scène de Nour-Eddine Maâmar.
Un ticket pour l'absurde
« Je n’exagère pas, monsieur le président : c’est la réalité qui exagère... » Dans cette Algérie de la fin du XXe siècle, qui vient d’ajouter une couche de guerre civile sur les gravats fumants de la guerre d’indépendance, la réalité dépasse l’autobus.
Et question réalisme, l’algérien vaut bien l’italien. Avec Cherif, pauvre chauffeur-mécanicien, le spectateur prend son ticket pour le terminus de la désespérance. La ligne égrène ses arrêts de la liberté et la République jusqu’à la rue des martyrs, qui se décompose en une ruelle incertaine - l’improbable rue de la démocratie - et finit en impasse.
de Rémi De Vos
Coproduction Theatrul Tony Bulandra et Compagnie Thespis (Roumanie)
Mise en scène de Radu Dinulescu.
Un alpenstock ça peut servir à tout
D'abord à assurer les grimpettes vers les pics enneigés. Puis à être brandi face à une femme récalcitrante. Là, on peut se servir du manche en bois. Son bout ferré entaille la glace ou fend une bûche. La longueur de l'outil a diminué au fil des siècles, si bien qu'il est devenu très pratique pour être glissé dans la ceinture le jour du défilé folklorique.
Rémi De Vos en a imaginé un nouvel usage. Fendre un crâne. Par exemple celui d'un étranger qui se serait introduit dans votre foyer pour donner à votre épouse l'occasion de connaître l'extase des ébats extraconjugaux. En ce cas, pas d'hésitation. Comme il est facile à manier, le coup porte et occit l'adversaire dans la seconde.
Évidemment, du nettoyage est nécessaire ensuite, les éclaboussures sont inévitables. Mais la main experte de la ménagère en vient à bout, surtout quand elle utilise du détergent cosmopolite.
Attention! Ce détergent n'est pas en vente partout. Sur certains marchés seulement, là où les produits ne sont pas régionaux. Donc pour s’en procurer la démarche n'est pas sans risque. La fréquentation de tels marchés développe en effet un certain goût pour l'exotisme et un désir insidieux de regarder, voire de s’aventurer hors de la frontière. A cause de ces fâcheux effets secondaires, vous pourriez oublier la beauté et la grandeur de votre région. Mieux vaudrait s'en tenir à vos marchés des Hauts de France, même si les détergents qui y sont vendus n'ont pas les mêmes pouvoirs.
Sans préambule, ni calcul,
On y apprend, ce n’est pas nul,
Que le ridicule tue !
On se moque de ces homoncules
Qui s’agitent en faisant des bulles
À tu et à toi, à cul et à chemise,
Ils disent des histoires de gros zizi-cul.
Le ridicule tue et re-tue!
Mais qu’elle est bonne, ma roumaine !
On la désire et on l’adule.
On voudrait massacrer
Cette petite bande de minuscules,
Des barbus paillards qui l’acculent
A une médiocrité mécanisée.
Petite humanité fade, tu accumules nos esclaffades
Pour te faire pardonner.
de Bertolt Brecht
Compagnie Le Vélo Volé
Mise en scène de François Ha Van.
Le rideau se lève sur une scène plutôt nue, deux panneaux dressés et un cube pour seuls décors. Les dos de neuf acteurs, ou plutôt de neuf paysans se disputant la possession de terres à l’issue de la seconde guerre mondiale, s’attaquent au texte de Bertolt Brecht sans pudeur et sans retenue. En réalité, ces premiers instants sont déterminants, et illustrent tout à fait les tensions qui traversent cette œuvre, tensions que le metteur en scène a visiblement fait siennes et qu’il s’amuse à dépasser avec brio.
Tout se passe comme si Brecht avait délibérément voulu rendre sa pièce injouable, comme s’il avait voulu garder les mots prisonniers du papier. L’histoire est longue, complexe, se déroule sur plusieurs années, dans des contrées diverses où le contexte sociopolitique demeure méconnu ; les personnages sont aussi nombreux que riches et profonds (plus d’une quarantaine au total), mais surtout le texte lui-même peut résister à une première lecture, tant l’écriture de Brecht est singulière. Mettre en scène Le Cercle de craie caucasien était donc un véritable défi auquel plusieurs metteurs en scène se sont déjà attaqués (utilisation de masques, coupes trop importantes du texte, simplification de l’intrigue), et que François Ha Van a relevé avec une grâce certaine.
Que vaut un enfant sur cette terre ?
Demandait Brecht
En criant au vent d’hiver,
A l’écho des montagnes, à la folie des guerres,
A la bêtise des gens et aux fleurs du printemps.
Que vaut un enfant sur terre ?
Demandait Brecht à cette bande de grands enfants,
Chants et danses, cris et grimaces,
Cette bande de grands enfants
Qui se jouaient de leurs corps et de leurs vies
En livrant dans la lumière crue,
Leurs cœurs sanglants
Aux gens dans le noir,
A ceux qui reçoivent les mots d’espoir en tremblant.
D’Eugène Ionesco
Compagnie de la Fortune-Théâtre en Soi
Mise en scène : Helène Laurca
Comme l’absurde est déroutant quand on a quinze ans !
Le festival a poursuivi sa mission éducative et culturelle en proposant cette année encore des spectacles à des groupes scolaires. Une centaine d’élèves du Collège Françoise Dolto de Lamorlaye, où les jeunes Coyens sont scolarisés, a pu assister à la représentation de la Leçon de Ionesco, mise en scène par Hélène Laurca (compagnie de la Fortune). Pour beaucoup d’entre eux, c’était un premier contact avec le théâtre vivant.
« J’ai trouvé les comédiens excellents, surtout la comédienne qui incarnait l’élève. Le fait que l’élève veuille passer son « doctorat total » alors qu’elle ne connaît pas les saisons et ne sait pas faire des soustractions était très drôle. Tout cela nous montre bien qu’il s’agit d’une pièce absurde et comique. » L.G.
Tu es tango-tango, tu es tango, Ionesco,
Tu es tango-tango, dans l’argot déjanté
Des gens qui prennent des bateaux,
Des gens qui dansent en duo,
Des gens qui aiment les cargos !
Tu es tango-tango, tu es tango, Ionesco,
Tu es tango-tango, dans le cerveau fêlé
Des gens qui deviennent marteau,
Des gens qu’entendent des altos,
Des gens qui sont des bourreaux !
Tu es tango-tango, tu es tango, Ionesco,
Tu es tango-tango, dans le corps déchiré
De celles dont le corps trop beau,
De celles qu’on perce de couteaux,
De celles qu’on découpe en morceaux !
TOUH de Jeanne Chartier et Loïc Bartolini
Paille Productions
Mise en scène de Marc Pistolesi et Loïc Bartolini.
Derrière le rideau de velours rouge fermé pour la première fois depuis le début du Festival, que se cache-t-il ?
Un petit OVNI.
Au milieu des fumigènes, un couple fait face au méchant. Qui sont-ils ? On ne le sait pas encore. Une balle est tirée, s’immobilise à quelques mètres de sa cible dans ce que l’on imagine être un temple inca.
Musique de superproduction hollywoodienne, ralenti et flash back.
Entrons dans une poursuite échevelée, un jeu de piste planétaire. Quels liens peut-il y avoir entre une carte géographique du XVI ème siècle établie par un scientifique oriental, le Saint-Jean Baptiste de Léonard de Vinci ?
Une Fifi Brin d’Acier montée en graines, laborantine de son état, et son frère adoptif, doctorant en histoire, se lancent à l’aide du carnet de leur défunt père à la recherche du trésor de TouH. Ils ne sont manifestement pas seuls en chemin. Une étrange créature masquée vêtue de pourpre cardinalice et d’un masque vénitien s’est introduit dans la bibliothèque sans pouvoir s’emparer du précieux viatique.